Vous êtes ici : Essais automobiles > Actualités > Porsche - La Panamera fabriquée à Leipzig
Actualités : Porsche - La Panamera fabriquée à Leipzig


 





 

Porsche Panamera

Fabrication à Leipzig : un maximum d'efficacité

 

La production en série de la Panamera, quatrième série de modèles de Porsche, a été lancée au mois d’avril dernier dans l’usine de Leipzig du constructeur. Dans cette usine –la plus moderne du monde à l’heure actuelle–, le fabricant de véhicules sportifs d’exception assemble la Grand Tourisme quatre portes et le tout-terrain Cayenne sur une seule ligne en recourant aux méthodes de production les plus modernes. Dans le même temps, Porsche a réussi, grâce à un concept de logistique inédit dans ce secteur, à se passer presque entièrement de surfaces d’entreposage coûteuses. « Je ne connais pas d’exemple dans le monde, autre que celui de Leipzig, d’une usine où sont appliqués avec autant de rigueur les principes d’une production à flux tendu », a déclaré Michael Macht, membre du directoire en charge de la Production et de la Logistique chez Porsche, devant un parterre de journalistes à l’usine de Leipzig.

Il a fallu procéder à de grands travaux sur les 300 hectares de superficie occupés par les installations de Leipzig afin d’organiser la production de la manière la plus efficace possible. Porsche a investi environ 150 millions d’euros dans un nouveau hall de montage de 25.000 m2, un centre de logistique, un centre d’essais et d’analyse, ainsi qu’un atelier d’apprentissage. « Leipzig et le tout-terrain sportif Cayenne, qui y est produit, sont une “success story” absolue. Notre usine emploie un personnel exceptionnel qui est extrêmement motivé et qui fournit un travail d’une qualité irréprochable. Les conditions pour la production de la Panamera à Leipzig ne pouvaient dès lors pas être meilleures », a souligné Siegfried Bülow, président de la direction de la société Porsche Leipzig GmbH.

La production de la Panamera a nécessité le développement d’un nouveau concept de logistique qui entraîne des améliorations décisives. Un calendrier et un plan prévisionnel précis, que sont tenus d’observer tous les sous-traitants, permet de livrer des pièces à plus haute fréquence et une heure à peine avant leur transformation sur la chaîne de montage. Ce qui rend pratiquement superflues les surfaces d’entreposage coûteuses. Il s’agit sous cette forme d’un fait unique dans l’industrie automobile internationale. Étant donné que les sous-traitants sont en grande partie des entreprises d’outre-Rhin, la contribution allemande à la valorisation de la Panamera représente un bon 70 pourcent. Et Michael Macht de préciser : « Dans l’esprit de l’entreprise, la Panamera aussi est l’expression du label de qualité “Made in Germany”. »

La production des Cayenne et Panamera sur une seule ligne de montage implique en outre, pour Michael Macht, une « maîtrise absolue de la logistique ». Pratiquement tous les moteurs de ces deux modèles sont amenés par camion de l’usine Porsche de Zuffenhausen à celle de Leipzig. Les carrosseries de Cayenne partiellement équipées viennent par chemin de fer de Bratislava (Slovaquie), tandis que les caisses nues de Panamera arrivent par le rail de l’usine Volkswagen de Hanovre (Allemagne). À Leipzig, l’intérieur de la Panamera est d’abord monté sur une chaîne distincte. Lorsque les deux caisses sont parvenues au même stade de fabrication, elles sont aiguillées vers une ligne de montage commune jusqu’à l’assemblage final. Et ce, malgré les innombrables possibilités de personnalisation qui caractérisent ces deux types.

Déjà lors de la construction de l’usine de Leipzig, entamée au mois d’août 2002, Porsche a investi 127 millions d’euros et appliqué de façon résolue les principes de la production à flux tendu. L’expérience acquise à Zuffenhausen s’est révélée à cet égard particulièrement profitable. Dès le début des années 1990, Porsche avait assuré le sauvetage de l’entreprise en restructurant sa production dans l’usine mère selon l’exemple japonais, ce qui lui avait permis de retrouver la voie du succès. Afin de répondre aux exigences et aux attentes élevées de sa clientèle, Porsche fait principalement confiance jusqu’à présent, à Leipzig, à une main-d’œuvre qualifiée originaire de la région. Actuellement, le personnel de la société Porsche Leipzig GmbH compte environ 600 membres. La supersportive Carrera GT aussi a été fabriquée à la main à l’usine de Leipzig, de 2003 à 2006, dans une série limitée à 1.270 exemplaires. Au début de cette année déjà, le 250.000e exemplaire du tout-terrain sportif est sorti de la chaîne de montage. Avec son V6 diesel, le Cayenne est maintenant décliné dans sept variantes. De plus, l’usine peut se targuer de posséder un centre d’accueil ultramoderne réservé à sa clientèle, un circuit destiné au rodage des voitures et aux essais, ainsi qu’un parcours tout-terrain long de six kilomètres. Sur un terrain qui jouxte l’usine, 70 aurochs et un troupeau de chevaux sauvages mènent une existence paisible au titre de « gardiens du paysage ».

Dans la ville de Leipzig également, Porsche pose de nouveaux jalons. L’engagement en faveur de l’église Saint-Nicolas de la ville a trouvé un écho particulier il y a cinq ans. En faisant un don de 1,8 million d’euros, l’entreprise a permis la restauration complète de son célèbre orgue Ladegast-Sauer. Vingt ans après la chute du mur de Berlin et dix ans après la décision de faire du site de Leipzig le lieu de production du Cayenne, Porsche et la ville souhaitent écrire avec la Panamera un nouveau chapitre de cette histoire à succès. Michael Macht : « Nous n’avons encore jamais regretté de nous être implantés à Leipzig. Le succès du Cayenne nous donne raison. C’est la raison pour laquelle la question d’également fabriquer la Panamera à Leipzig ne se posait même pas pour nous. »

Avec la Panamera, Porsche veut conquérir de nouvelles catégories d’acheteurs du segment supérieur. Ce véhicule se distingue par son confort élevé, un espace disponible hors du commun et un comportement extrêmement sportif couplés à une faible consommation. La Panamera définit une nouvelle classe dans le segment des voitures de prestige. Cette Grand Tourisme sera lancée le 12 septembre en Allemagne et sera proposée dans un premier temps dans trois versions animées soit par un moteur V8 atmosphérique de 400 CV, soit par un V8 biturbo de 500 CV. Porsche prévoit d’écouler en moyenne, année après année, quelque 20.000 exemplaires de la Panamera pendant toute la durée du cycle de vie du produit.

 

 

http://www.essai-automobile.com
Juin 2009

 

Information de l'importateur
info@essai-automobile.com