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Opel Insignia ecoFLEX
Moteur sobre et performant
- Seulement 136 g/km de CO2 et 5,2 l/100 km
- 160 ch avec un couple pouvant atteindre 380 Nm avec l’overboost
- Le système CleanTech améliore la combustion et la fiabilité
La nouvelle version ecoFLEX de l’Opel Insignia propose tout à la fois des consommations et des émissions de CO2 très faibles, et un dynamisme rare. Ne rejetant que 136 grammes de CO2 par kilomètre – ce qui correspond à une consommation de 5,2 l/100 km dans le cycle MVEG/NEDC – l’Insignia ecoFLEX est animée par un turbo diesel 2.0 litres de nouvelle génération développant 118 kW/160 ch. Offrant d’excellentes reprises même depuis les plus bas régimes, ce moteur dispose d’un couple maxi de 350 Nm disponible à partir de 1.750 tr/mn, qui peut être temporairement porté pendant 15 secondes à 380 Nm par l’intermédiaire de l’overboost. Comme tous les moteurs de l’Insignia, il est conforme aux normes Euro 5 et, comme tous les diesels qu’elle reçoit, il est équipé en série d’un filtre à particules.
« L’Insignia ecoFLEX reste fidèle à la philosophie de l’Insignia, prouvant qu’il est possible de proposer une voiture très sobre et performante, bénéficiant d’une jolie ligne, le tout à un prix accessible, » commente Hans Demant, Directeur général d’Opel.
Le groupe animant l’ecoFLEX est une déclinaison 118 kW/160 ch du moteur 2.0 CDTI, bloc qui a fait son apparition sous le capot de l'Insignia l’hiver dernier. Ce quatre-cylindres turbodiesel seize soupapes est doté d’un turbocompresseur Garrett à géométrie variable, dont la pression de remplissage demeure inchangée à 1,5 bar. Un système common rail multi injection envoie le gazole à 1.600 bars dans les cylindres. Les stratégies d’injection sont adaptées aux conditions de fonctionnement, ce qui permet de maintenir tout au long de la vie du moteur ses consommations et ses émissions.
L’Opel Insignia ecoFLEX est offerte en série avec une boîte manuelle à 6 vitesses. Afin de réduire le régime du moteur et la consommation, elle dispose d’un rapport final de pont de 3,09 à 1, plus long que celui de l’Insignia 2.0 CDTI (3,55 à 1). Pour maintenir le niveau des performances de la version 2.0 CDTI normale, les ingénieurs ont monté des rapports plus courts pour les 1ère et 2ème vitesses, ainsi que pour la marche arrière. Grâce à cette mesure, l’Insignia ecoFLEX franchit le zéro à 100 km/h en 9,5 secondes comme la version normale. Sa vitesse de pointe, 221 km/h, est légèrement supérieure (+ 3 km/h).
Un système de flèche au tableau de bord indique au conducteur le meilleur moment de passage des vitesses, afin qu’il puisse obtenir les consommations les plus basses.
Nouveauté de l’Insignia ecoFLEX : le système de combustion CleanTech
Développé par le Centre technique GM Powertrain à Turin et à Rüsselsheim, le procédé novateur de combustion CleanTech est monté pour la première fois sur le moteur diesel de l’Opel Insignia ecoFLEX. Il permet d’obtenir les émissions les plus faibles possibles et améliore le confort acoustique intérieur en contrôlant la combustion avec un système électronique à retour d’information, qui adapte en temps réel l’injection de carburant au déroulement de la combustion.
Pour obtenir ce résultat, le moteur 2.0 CDTI ecoFLEX est doté de bougies de préchauffage comportant un capteur de pression. Ce capteur va mesurer la pression régnant dans les chambres de combustion et transmettre les informations recueillies en temps réel à l’unité de gestion moteur, qui pourra optimiser l’événement d’injection. Ces nouveaux capteurs piézo-résistifs, ou bougies, mesurent la pression dans chacune des quatre chambres de combustion à chaque degré de vilebrequin avec une précision de +/- 2%. Ce qui permet d’avoir une correction instantanée de l’événement d’injection de carburant et d’obtenir une combustion « à retour d’information ». Ce dispositif est essentiel pour obtenir une stratégie de combustion évoluée axée sur la sobriété.
Le procédé de combustion est constant avec un mélange air/carburant prédosé sur une plage significative de régimes moteur allant jusqu’à 2.000 tr/mn. Ce mode de combustion abaisse la température de combustion et évite la propagation diffuse du front de flamme. Il consiste à obtenir un mélange air/carburant homogène dont l’inflammation et la combustion se font en réduisant notablement le taux de NOx et de particules. En fonction du point de fonctionnement moteur, la combustion quasi-homogène reçoit l’appui d'un événement injection intervenant plus tôt, associé à un taux de recirculation des gaz pouvant atteindre 65%. Le système abaisse les consommations et réduit les émissions de CO2 et de NOx de plus de 20%.
Le système se charge de mettre en place un processus de combustion constant pendant la phase de combustion prédosée, mais aussi d’assurer une transition imperceptible entre les modes de combustion homogène et conventionnel sur toute l’étendue de la cartographie moteur. Son autre gros avantage est de pouvoir compenser l’usure mécanique et les variations possibles de la qualité de carburant, ce qui améliore la précision de la totalité du système d’injection tout au long de la vie de la voiture.
http://www.essai-automobile.com
Juin 2009
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