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Essai de la Citroën C3 1.6 HDi Exclusive bvm5 - 90 cv


Type : familiale
Prix d'achat (modèle testé) : 21.370 €
Couple maxi : 215 Nm à 1.750 tr/min
Puissance maxi : 90 cv à 4.000 tr/min
• Puissance/poids : 57 kW/t
• Puissance/litre : 58 cv/litre
Poids : 1.155 kg
Capacité de traction : 1.150 kg
L x l x h : 3.941 x 1.728 x 1.524 mm
• Surface au sol = 6,81 m2
• Volume capable = 10,379 m3

Émissions de CO2 (test) : 121 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 113 gr/km
• CO = 0,376 gr/km
• NOx = 0,017 gr/km
• HC = 0,220 gr/km
• HC + NOx = 0,237 gr/km
• Particules = 0,000 gr/km
• Bruit passant = 74,6 dB(A)
• EcoScore = 66
 
Consommations
• du test : 4,6 l/100
• lue à l'ordi : 4,7 l/100
• théorique constructeur : 4,3 l/100
• Test/Ordi : -2 %
• Test/Théorique : 7 %
Autonomie : 45 litres = 980 km
 
Compteur vitesses : erreur moy = 5 %
• 30 km/h cmptr = 28 km/h réels
• 60 km/h cmptr = 57 km/h réels
• 90 km/h cmptr = 87 km/h réels
•120 km/h cmptr = 117 km/h réels

 

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Après le test de la C3 VTi de la semaine dernière, voici venu le moment de vous parler de celle animée par le petit diesel HDi de mille six cents centimètres cubes qui affiche nonante chevaux. Depuis quelques années, les constructeurs font la course à produire le véhicule le plus vivable à l’intérieur, doté de tous les agréments de conduite, sans trop sembler se soucier ni l’embonpoint ni du prix. La chasse au moindre de gramme de CO2 focalise l’attention des concepteurs. Citroën a joué sur le relatif faible poids de la C3. Cette fois, l’industriel français renoue avec la voiture joviale, bien faite, destinée à celui et celle qui cherchent un moyen de locomotion compact, discret, sans trop de fioritures.

Rondeurs dynamiques
À l’extérieur, la ligne de la C3 s’est modernisée en adoptant quelques-uns des signes du moment : les échancrures des bas de portes, les feux de poupe en boomerang, le petit becquet surplombant la lucarne arrière, la calandre trapézoïdale dans une proue creusée, des contours de vitres chromés lui donnent une physionomie décidée malgré les rondeurs traditionnelles du modèle qui a fait le bonheur d’une génération.

Ambiance éblouissante
C’est à l’intérieur que les changements de la C3 sont les plus évidents : elle se targue, d’abord, de laisser la clarté entrer dans l’habitacle à grands flots au travers de son pare-brise Zénith gigantesque qui revient jusqu’au dossier des places avant : un vélum escamotable par glissières permet de réduire les trop grandes luminosités, surtout quand les deux pare-soleil sont rabattus. Cette solution fait l’impasse sur les poignées de maintien de la première rangée ainsi que sur l’éclairage nocturne généralement situé au milieu du plafond ou derrière les miroirs de courtoisie.

Rêve aérien
Les matériaux utilisés sont d’excellente facture dont le bandeau laqué qui divisera le public : d’un côté, ceux qui adorent et de l’autre, ceux qui l’abhorrent. Le haut du tableau de bord à microrelief donne une impression de solidité confirmée par des assemblages impeccables. Les stylistes ont creusé la partie basse du panneau de contrôle afin que l’espace laissé ainsi libre pour les genoux des passagers à l’avant génère de la place pour ceux à l’arrière. La C3 Exclusive mise à disposition par l’importateur belge arbore la signature « airdream » strictement réservée aux modèles qui rejettent moins de 140 gr de CO2 par kilomètre, dont le recyclage et la valorisation énergétique atteignent 95% en fin de vie et qui sont fabriqués dans une usine agréée par la norme environnementale ISO 14001.

Consommations minimalistes
L’itinéraire que nous avons suivi traversait l’Alsace et les Vosges, empruntait la côté du Landeron et les contreforts du Jura avant de revenir dans les plaines à peine ondulées des Ardennes, du Condroz et de la Famenne. Les consommations théoriques définies par le constructeur furent presque réalisées malgré la chausse de pneumatiques d’hiver bien utiles avec les dernières neiges de la saison. Sans être particulièrement attentifs à la conduite économique, nous avons parcouru le périple avec nettement moins de cinq litres aux cent kilomètres.

Équipements
La version Exclusive faisait l’impasse sur l’ESP bien qu’elle intégrait l’ABS, l’aide au freinage d’urgence et le répartiteur électronique de freinage. Les projecteurs antibrouillards font partie de la donne tout comme la direction assistée, l’aide au stationnement arrière et l’ordinateur de bord. La clef condamne les portes à distance, le parfumeur agrément l’ambiance, la climatisation gère le confort calorifique et les vitres ainsi que les rétroviseurs se commandent électriquement. La Radio CD MP3 est munie d’une prise jack et le GPS intègre la connexion Bluetooth® que nous avons toutefois délaissée au profit de l’utilisation à l’oreille par le copilote.

Déménagements confortables
Une des caractéristiques reconnues de la C3 est son coffre qui en a, bien que les assises arrière soient fixes. Les sièges sont dignes de la réputation de confort des Citroën. Les suspensions sont particulièrement souples et sont un régal lors des longs trajets journaliers malgré la tendance à prendre de la gîte quand la conduite se dynamise. La tenue de route n’en pâtit pas : c’est seulement l’impression de coller à la chaussée qui s’amenuise. La commande de la boîte de vitesse est idéalement guidée avec douceur !

Routière confirmée
Considérée d’abord comme une citadine qui profite de son faible poids et de son encombrement mesuré, la C3 dotée du petit diesel de mille six cents centimètres cubes détient tous les atouts pour se lancer résolument à l’assaut des autoroutes. Le plaisir de piloter est réellement présent grâce à la tonicité à bas régime que nous n’avions pas rencontrée avec la VTi, plus pointue dans son utilisation. Le régulateur-limiteur de vitesse associé à la finition Exclusive est un garant de la conduite apaisée et détachée des nombreux radars qui jalonnent nos itinéraires.

Offre adaptée au chaland
Avec l’arrivée de la DS3, Citroën diffuse ses deux modèles pour des personnalités qui appréhendent les déplacements et leur chemin dans la vie avec d’autres visions. Les publics visés par ces deux voitures sont différents et la C3 a encore de beaux jours devant elle…

 

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Avril 2010

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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