La plus belle citadine lancée en 1988, la Matiz se voit discrètement retouchée aijourd’hui par Daewoo pour intégrer quelques éléments supplémentaires de sécurité. Le véhicule, malgré son gabarit réduit, prend soin de ses passagers. En témoignent les trois étoiles obtenues au test EURO-NACP. Le modèle testé, Pure, est le plus simple de la gamme. C’est une cinq portes capable d’accueillir, pour de courts trajets, cinq adultes pas trop baraqués.

Pour arriver à ce résultat, les ingénieurs ont opté pour une hauteur importante et un coffre minuscule. La Matiz, comme la plupart des véhicules de ce genre, est peu encombrante, maniable et pratique. Pourtant, elle a ajouté le style dans sa présentation.

Ce qui fait la force de ce modèle, c’est son prix ajusté pour un équipement de sécurité étonnant. De plus, elle se gare dans un mouchoir de poche. Sa largeur lui permet aussi de se faufiler aisément dans les files. Daewoo a su garder à l’esprit, en matière d’encombrement, les règles qui prévalaient pour les voitures de nos grands- parents tout en y ajoutant le confort d’aujourd’hui et le res-pect des règles de circulation de demain.

Pour le moteur, il s’agit d’un costaud trois cylindres discret et efficace. Sobre de surcroît. L’ensemble respecte ipso facto les limitations concoc-tées par nos ministres. Vous pensez ! À 70 km/h sur les nationales, la Matiz se régale… Sur autoroute, à 120 km/h, elle sait prendre sa place. Bien évidemment, sur les autoroutes allemandes, elle jurera dans le contexte. Son terrain de prédilection est la ville aux heures de pointe. Elle y fait presque jeu égal avec les motos.

Parce qu’elle ne manque pas de pêche lorsqu’on en a besoin. Moins de 800 kg et une boîte courte sur les premiers rapports expliquent cela. Pensons également que les trois ans de garantie mécanique sont un atout non négligeable qui pèsera dans la balance de ce modèle lors du choix d’un nouveau véhicule.

Septembre 2002