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Essai de la Ford Fiesta 1.6i Sport bvm5 - 120 cv

Type : 1600e
Prix d'achat (modèle testé) : 18 495 €
Couple maxi : 152 Nm à 4 050 tr/min
Puissance maxi : 120 cv à 6 000 tr/min
  • Puissance/poids : 84 kW/t
  • Puissance/litre : 75 cv/litre
Poids : 1 045 kg
Capacité de traction : 900 kg
L x l x h : 3 950 x 1 709 x 1 481 mm
  • Surface au sol = 6,75 m2
  • Volume capable = 9,998 m3

Émissions de CO2 (test) : 185 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 139 gr/km
  • CO = 0,334 gr/km
  • NOx = 0,069 gr/km
  • HC = 0,016 gr/km
  • HC + NOx = 0,085 gr/km
  • Particules = 0,000 gr/km
  • Bruit passant = 72 dB(A)
  • EcoScore = 69

Consommations
   • du test : 7,8 l/100
   • lue à l'ordi : 7,8 l/100
   • théorique constructeur : 5,9 l/100
   • Test/Ordi : 1 %
   • Test/Théorique : 33 %
Autonomie : 45 litres = 570 km

Compteur vitesses : erreur moy = 5 %
 •  30 km/h cmptr = 28 km/h réels
 •  70 km/h cmptr = 57 km/h réels
 •  90 km/h cmptr = 86 km/h réels
 •120 km/h cmptr = 116 km/h réels

 

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Ford a souvent présenté une version plus sportive de ses petites voitures.  La Fiesta de la sixième génération ne déroge pas à la règle.  Une Fiesta dynamique et pourtant confortable, c’était ce qui se trouvait sur le métier.  La réalisation concrète est maintenant en concession.  Une réussite à plus d’un point !  Grâce à l’utilisation d’acier haute résistance, la masse de la Fiesta a été diminuée pendant que la rigidité de la caisse était renforcée.  En ce qui concerne le look, Ford a fait fort aussi !  Les concurrentes devront compter leurs clients après la Fiesta… 

Des jantes de seize pouces, un imposant becquet de toit, un bouclier avant aux yeux effilés soulignés par les antibrouillards et un pot d’échappement sport dont nous reparlerons plus loin.  Ford connaît les recettes.  Pour quelle raison se priver de les appliquer !  Les tarages des amortisseurs sont plus fermes que sur la Fiesta traditionnelle afin de limiter la prise de roulis.  L’assiette est surbaissée et les trains roulants ont fait l’objet de réglages spécifiques.  La direction est tranchante et saine.  Le comportement est rigoureux.  Les bruits mécaniques et aérodynamiques sont parfaitement filtrés. 

Le seul regret que certains émettraient concerne la boîte de vitesse qui adopterait volontiers un sixième rapport pour atténuer la sonorité du moteur sur les longs trajets autoroutiers.  Toutefois, à cent vingt, la cinquième tourne peu sous les quatre mille tours qui correspondent à la plage de couple maximum.  D’autre part, le travail des ingénieurs sur la musicalité de l’échappement serait nié : c’eût été dommage ! 

Voilà plus de trente ans que la Fiesta fut présentée dans sa première version.  Anguleuse au départ, avec un museau tout plat, elle a eu des adeptes avec ses différentes motorisations carburant à l’essence.  Le litre six de l’époque tirait quatre-vingt-quatre chevaux.  C’est là que l’on peut se rendre compte de l’évolution de la technique en quelques décennies.  Aujourd’hui, le moteur de mille six cents centimètres cube, un nouveau Duratec a des caractéristiques sportives.  Il développe cent vingt canassons et théoriquement, il lui faut seulement dix secondes pour passer de zéro à cent kilomètres à l’heure.  Du punch, vous en trouverez avec la Fiesta « S ».  Pour trouver mieux et à l’attention des amateurs d’orgies de chrono, le Salon de Genève vient de révéler la « RS » équipée du deux litres cinq Duratec capable de trois cinq chevaux et de quatre cent quarante newtons-mètres.  Cette dernière explose toutefois les idées relatives à l’environnement. 

Tout neuf, réalisé en aluminium, ce quatre cylindres adopte le calage variable de la distribution en faisant l’impasse sur l’injection directe.  Le résultat s’apprécie par la discrétion acoustique et la vivacité linéaire.  En plus de sa robe extérieure funny, la Fiesta arbore également un intérieur futuriste.  Les adeptes des nouveaux claviers de GSM seront ravis du toucher des boutons et leur apparence saillante.  La finition « S » de la Fiesta s’adresse particulièrement aux branchées et branchés qui cultivent la différence et l’agilité.  Pour eux, se démarquer se manifeste aussi dans le choix de leur voiture.  Généralement, ils acceptent quelques entorses à leur parfait confort pour autant qu’on les remarque : dans ce domaine, la Fiesta « S » fait merveille.  Pas un seul endroit, que ce soit en ville, sur l’autoroute ou dans les campagnes où les yeux ne se sont pas retournés sur la petite grenouille. 

Le segment de marché visé par la nouvelle Fiesta est un de ceux où la compétition entre les constructeurs est particulièrement rude.  Plus d’une vingtaine de modèles y sont en concurrence et le chaland risque de perdre la tête dans les comparaisons limitées exclusivement aux chiffres.  C’est une des raisons pour lesquelles l’aspect émotionnel de l’achat a tant d’importance.  Le look induit par la carrosserie, les teintes proposées sont des incitateurs d’acquisition savamment étudiés pour plaire au premier regard.  Plusieurs personnes nous ont fait part de leur attirance pour le coloris, tout en faisant remarquer qu’ils se voyaient mal arriver dans le parking de leur entreprise au volant de cette voiture.  Ça changerait trop par rapport aux couleurs ternes qui y sont généralement présentes. 

À l’intérieur, nous avons été impressionnés par l’espace laissé aux jambes, même des grands gabarits.  Nos jambettes ne sont pas du modèle enfantin.  Pourtant, nous avions dû avancer le fauteuil pour atteindre confortablement les pédales.  Comme le volant se règle en hauteur et en profondeur, la position de conduite s’est immédiatement révélée excellente.  La banquette arrière conviendra mieux à deux passagers qu’à trois et leur accès est facilité grâce à la largeur imposante de la porte.  L’assise des sièges arrière est fixe et seuls les dossiers se rabattent en 60/40 %. 

La réponse apportée par Ford à la morosité lancinante dont parlent tous les journaux est étonnante à plus d’un point.  Voilà un constructeur qui fait fi de ces informations alarmistes en proposant un jouet solide et efficace qui peut assurer du plaisir sur la route même à des allures contenues.  La sonorité de l’échappement y est pour sa part.  La ligne et le sérieux de fabrication aussi !  D’autant que les ingénieurs ont jugé bon d’associer des équipements généralement absents de la donne dans cette gamme de véhicules : l’antidérapage, les allumages automatiques des phares et des essuie-glace, le régulateur de vitesse, la connexion BlueTooth ® du téléphone ainsi que les vitres teintées en sont des exemples.  

 

 

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Mars 2009

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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