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Essai de l'Infiniti FX37S 3.7S bva7 - 320 cv




Type : SUV Coupé
Prix d'achat (modèle testé) : 64 500 €
Couple maxi : 360 Nm à 0 tr/min
Puissance maxi : 320 cv à 7 000 tr/min
  • Puissance/poids : 117 kW/t
  • Puissance/litre : 86 cv/litre
Poids : 2 012 kg
Capacité de traction : 2 000 kg
L x l x h : 4 865 x 1 925 x 1 674 mm
  • Surface au sol = 9,37 m2
  • Volume capable = 15,677 m3
Émissions de CO2 (test) : 275 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 284 gr/km
  • CO = 0,100 gr/km
  • NOx = 0,022 gr/km
  • HC = 0,023 gr/km
  • HC + NOx = 0,045 gr/km
  • Particules = 0,000 gr/km
  • Bruit passant = 70 dB(A)
  • EcoScore = 49
 
Consommations
   • du test : 11,6 l/100
   • lue à l'ordi : 12,1 l/100
   • théorique constructeur : 12,0 l/100
   • Test/Ordi : -4 %
   • Test/Théorique : -3 %
Autonomie : 90 litres = 780 km

 



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Vingt années de succès aux États-Unis ont convaincu les dirigeants de Infiniti, la marque prémium de Nissan, de venir taquiner la concurrence en Europe, continent difficile s’il en est, pour déloger les traditionnelles tudesques des niches haut de gamme.  Le style extérieur et les prix mesurés différencient définitivement Infiniti de tous les autres modèles que l’on peut rencontrer sur nos routes et surtout, nos autoroutes.  Le seul bémol majeur que l’on pourrait émettre tient de l’absence de motorisations diesel, préférées par nombre d’Européens.  Cette lacune sera vraisemblablement comblée dans quelques mois… 

Avec l’apport des jantes de vingt et un pouces, le look du FX 37 typé « S » gagne des relents de combativité qui démarquent encore plus la ligne du fauve tout en confirmant la pureté de ses lignes.  D’autant que ces roues sont jetées dans les quatre coins, assurant à la fois une stabilité visuelle et intrinsèque.  Infiniti et son designer styliste, Shino Nakamura veillent à épurer la ligne entamée il y a vingt ans pour la prolonger vers l’infini !  Au volant d’une Infiniti, votre élégance vous différenciera de tout voisin, quelle que soit sa voiture…  À votre avantage, assurément !

Le moteur essence de trois litres sept de cylindrée est celui qui équipe la majorité des Infiniti.  Il existe un V8 de cinq litres qui fera certainement réagir les personnes soucieuses de l’avenir de la planète et du réchauffement climatique.  Le V6 du modèle FX que l’importateur belge Beerens nous a réservé cache trois cent vingt canassons.  Ils sont parfois appelés à la rescousse quand il est nécessaire de déplacer les deux tonnes à vide de l’engin.  En ville, ils réclament leur picotin avec insistance alors que sur autoroute à vitesse constante réglementaire, ils affichent un appétit d’oiseau.  Un gros goéland bien enrobé !  Pour limiter le poids, le capot, les quatre portes et la structure du hayon sont réalisés en aluminium ou en matériau composite. 

L’habitacle où le noir prime pour les plastiques et les tissus est agrémenté par des touches de bois et d’alu.  La qualité de fabrication, référence habituelle des japonaises, est présente dans tous les recoins.  La planche de bord originale, complexe au premier coup d’œil, s’avère fonctionnelle à l’usage, d’autant que la reconnaissance vocale vient faciliter l’utilisation au quotidien.  Elle demande quelque attention pour être apprivoisée.  Après, c’est du bonheur et de la facilité tous les jours !

On pourrait faire un reproche toutefois !  Quand on quitte la voiture et que le toit est ouvert, il n’y a pas de rappel sonore ni de fermeture automatique au moment du verrouillage en appuyant sur le petit bouton de la poignée de porte.  La clef reste confinée en permanence dans la poche du veston ou du pantalon.  Infiniti creuse l’écart avec la concurrence en matière de prix pratiqués.  Les options payantes sont rares puisque, d’emblée, de nombreux équipements sont inclus dans la donne.  Leur tarif est aussi contenu par rapport à ce que d’autres constructeurs de véhicules premium proposent. 

Le châssis est étonnant pour ce type d’engin.  Grâce à certains réglages, utiles pour les itinéraires européens, des suspensions et des amortisseurs, le comportement routier gagne en efficacité.  La tenue de route des SUV d’aujourd’hui peut aisément se comparer à celle des voitures d’il y a quelques années.  Veillons quand même à considérer que les évolutions apportées aux berlines et aux breaks les rendent incomparables aux SUV actuels.  L’écart s’est maintenu parce que les lois de la physique sont toujours les mêmes : le poids, la hauteur, la position du centre de gravité déterminent les résultats quand des virages sont pris trop serrés, quand des ralentissements sont nécessaires… 

La FX 37S que nous avons pu tester disposait, entre autres, des sièges sport dotés de multiples réglages, des phares pivotants, du contrôle permanent de l’amortissement et des roues de vingt et un pouces, d’un équipement sophistiqué regroupant la navigation, la radio, la vidéo, un disque dur, le téléphone avec la technologie BlueTooth®, le régulateur de vitesse réactif, le toit ouvrant, les fauteuils chauffants…  La surveillance périmétrique facilite les manœuvres grâce à ses cinq caméras : deux dans chaque rétroviseur latéral et celle à l’arrière, plus classique. 

Dans la pratique quotidienne, les images proposées à l’écran montrent la marche arrière avec des lignes de gabarit et les bips-bips devenus traditionnels.  Deux autres formules guident la distance par rapport au trottoir ou la disposition vis-à-vis de la place de parking.  C’est bluffant d’efficacité et préserve les irritations aux vertèbres fatiguées des conducteurs plus âgés.  Notons que la vision périphérique sans ces aides est impossible sans sortir du véhicule : les lignes remontantes à l’avant et fuyantes à l’arrière empêchent la perception des limites du FX. 

Avec le FX, Infiniti propose un SUV coupé et sportif qui réjouira de nombreux esthètes.  Le côté « m’as-tu-vu » attirera quelques chalands grâce à la qualité de la réalisation et le sérieux de fabrication. 

 

 

© André-Louis De Laet
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Septembre 2009





André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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