Vous êtes ici : Essais automobiles > Jaguar > XF-S 3.0 D Portfolio bva6 - 275 cv
Essai de la Jaguar XF-S 3.0 D Portfolio bva6 - 275 cv





Prix d'achat (modèle testé) : 66.500 €
Couple maxi : 600 Nm à 2.000 tr/min
Puissance maxi : 275 cv à 4.000 tr/min
• Puissance/poids : 104 kW/t
• Puissance/litre : 92 cv/litre
Poids : 1.949 kg
Capacité de traction : 1.850 kg
L x l x h : 4.961 x 1.877 x 1.460 mm
• Surface au sol = 9,31 m2
• Volume capable = 13,595 m3

Émissions de CO2 (test) : non calculé
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 179 gr/km
• CO = 0,286 gr/km
• NOx = 0,038 gr/km
• HC = 0,176 gr/km
• HC + NOx = 0,214 gr/km
• Particules = 0,001 gr/km
• Bruit passant = 74 dB(A)
• EcoScore = 62

Consommations
• du test : non calculé
• lue à l'ordi : 8,1 l/100
• théorique constructeur : 6,8 l/100

Les articles de www.essai-automobile.com ne sont pas libres de droits.
Merci de prendre contact avec le webmaster.


Voir les articles précédents...

..........
en 2008...................................en 2009

...et en fin de page les liens vers les informations de l'importateur

 

Deux ans après notre premier essai d’une XF animée par le V6 d’une cylindrée de deux litres sept, l’importateur nous confie le même modèle agrémenté de la griffe Portfolio et doté cette fois du récent V6 de trois litres. La rivalité avec les tudesques aux gros moteurs est ouverte : chaque marque défendant ses atouts, l’Indien Tata ajoute le dynamisme aux qualités intrinsèques des Jaguar, déjà largement commentées dans les précédents articles dont vous trouverez les liens ci-dessus.

Un moteur revisité par des professionnels de haut vol
La grande nouveauté de la Jaguar XF-S équipée du diesel d’origine PSA Peugeot-Citroën réside dans la manière dont les motoristes ont affiné le HDi pour le rendre encore plus efficace tout en proposant une réponse en progrès vis-à-vis de l’environnement ! La norme Euro 5 est d’ores et déjà satisfaite avec des rejets théoriques d’oxydes de carbone de 179 grammes par km en cycle combiné. Toutefois, la fiscalité belge apporte une ombre au tableau que les utilisateurs de ce genre de véhicules négligent aisément !

Une conception classique au service des performances pures
L’architecture classique de la Jaguar XF, fût-elle badgée « S », adopte le moteur longitudinalement installé dans son berceau ainsi que la propulsion qui handicape la cinquième place du milieu à l’arrière à cause du tunnel de l’arbre de transmission ! Ces deux conditions facilitent les calculs des ingénieurs britanniques qui ont eu beau jeu de soigner à la fois la puissance, le couple et la consommation qui atteignent respectivement 275 chevaux, 600 newtons-mètres dès deux mille tours et 6,8 litres théoriques aux cent kilomètres.

L’embonpoint exige sa pitance
Comme nous avons pratiqué plusieurs chaussées bruxelloises pour le moins embouteillées, de courts trajets citadins et dans les alentours de la capitale de l’Europe, nous avons eu des difficultés à réaliser des scores en matière de consommation : deux tonnes deux avec trois personnes à bord, cela incite à la gourmandise pour un moteur sollicité pour de fréquents démarrages. Les côtes de la petite Suisse brabançonne n’étaient pas de reste non plus !

L’onctuosité mise en évidence par la boîte ZF
À part l’Audi qui a résolument pris le parti de la traction quand ce n’est pas la transmission intégrale, toutes les concurrentes tudesques à ces niveaux de puissance ont opté pour la propulsion qui ne pose plus de problème, sauf parfois, dans certaines conditions hivernales lorsque la motricité est à ce point déficiente que les aides à la conduite n’offrent plus de bénéfice. Le choix de la boîte automatique ZF apporte un confort de pilotage appréciable, distillant à la fois une douceur de fonctionnement et des réactions rapides. Que du bonheur ! Les deux turbos agissent séquentiellement, le premier dès les bas régimes et le second n’intervient qu’à partir de 2800 tours par minute. Le résultat, c’est qu’il n’existe aucun temps mort entre les plages d’utilisation.

Des accessoires de prestige
La voiture confiée par l’importateur, de finition Portfolio, disposait du régulateur de vitesse, de la clef mains libres, du toit ouvrant, des palettes au volant, de revêtements de cuir extraordinaires, des sièges chauffants et ventilés actionnés par l’écran tactile, d’une station musicale exceptionnelle, d’un système de navigation parmi les meilleurs sur le marché, d’une caméra de recul… La prise en main de ses possibilités semble être un peu rébarbative quoique, avec un minimum d’investissement en temps d’étude, l’apprentissage des commandes vocales rend les opérations beaucoup plus fluides !

Essayer la conduite « cool », c’est l’adopter
Après quelques essais du mode sport de la suspension, nous nous sommes rapidement contentés des réglages typés « confort ». De la même façon, nous avons négligé la fonction « S » de la boîte de vitesse. Seules les palettes derrière le volant servaient épisodiquement pour faire appel au frein moteur. Cela explique sans doute la conduite relax qui justifie les consommations annoncées au tableau de bord, juste inférieures aux huit litres aux cent. Nous n’avons pas vérifié les chiffres réels.

Luxe plein de discrétion
Le luxe légendaire des Jaguar du siècle dernier qui avait été quelque peu sacrifié dans les modèles X-Type au nom de la rentabilité nécessaire pour conquérir les pools de voitures de société refait surface avec la XF : la finition Portfolio est exemplaire pour faire de l’œil aux cadres supérieurs qui peuvent prétendre à ces niveaux de perfectionnement dans leurs politiques d’attribution… Je connais plus d’un directeur des ressources humaines qui troquerait sa Chignole ou sa Titine pour accéder au Pinacle automobile !

Des prestations et de la frugalité
La XF de la nouvelle mouture laisse s’exprimer ses qualités de finition tout autant que de confort, adopte un comportement irréprochable parfaitement guidé par la direction et la transmission. On la critiquera sans doute sur l’accessibilité au coffre ou l’ouverture de la boîte à gants qui oblige à faire tourner le moteur ! Les performances du fauve témoignent des affutages des crayons des concepteurs et de la pertinence de leurs choix : des reprises de sportive (six secondes quatre dixièmes pour atteindre les cent kilomètres à l’heure), cela avec une consommation plus que mesurée…

 

André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Juin 2010

Voir aussi...

a..a..a..a..a..a..

a..a


 

   

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
info@essai-automobile.com