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Essai de la Lancia Phedra 2.2 JTD
Monovolume de luxe

Prix d'achat du modèle testé : 36.220 €
TMC : 867 €
TR : 559 €
Autonomie : 80 litres = 1000 km




 

Les grands monovolumes occupent de la place au sol. Ils présentent une surface gourmande de pénétration dans l’air. Ils sont lourds d’un centre de gravité haut perché. Ils masquent la vue des autres usagers de la route. Et pourtant, ils sont la solution idéale de transport des grandes familles, des équipes dirigeantes… Devenus au fil des années plus grands, plus puissants et plus luxueux, ils deviennent encore plus lourds et pourtant leur consommation diminue grâce aux nouveaux moteurs et à aussi, reconnaissons-le, à un plus grand respect des limitations de vitesse.

Parmi ces grands monovolumes, le Lancia Phedra s’est, d’emblée, révélé par sa qualité de montage, ses formes souples. Il paie évidemment son tribut à son origine utilitaire dont il conserve encore la position de conduite. Sous le capot, malgré l’appellation JTD italienne, c’est une mécanique de l’Hexagone qui déplace les près de deux tonnes de l’engin. Le 2.2 litres JTD de 128 cv est un common rail d’origine PSA, reconnu pour sa souplesse. Son couple de 314 Nm à 2000 tours/min le rend particulièrement silencieux. D’autant que la boîte de six vitesses est bien étagée. Ces caractéristiques limitent la consommation à des valeurs intéressantes : 7,4 litres aux cent pour un trajet principalement routier. En ville, la contribution est plus imposante et se rapproche, en fonction de la vivacité de la conduite, à des valeurs proches des 10 litres aux cent kilomètres.

Des quatre cousins jumeaux, l’Ulysse de Fiat, le Peugeot 807, le Citroën C8 et le Lancia Phedra, c’est ce dernier qui détient la palme du raffinement et de l’élégance. Dommage qu’il ait hérité d’une direction floue, d’un levier de vitesse au guidage perfectible. Pour autant que l’on aime l’Alcantara et que les bottes gadoueuses des enfants ne soient pas son lot sur la moquette claire, l’impression de luxe est palpable. Le Phedra testé offrait cinq places confortables pour les cinq adultes de l’équipée. Et il restait de la place en pagaille pour les bagages professionnels et privés.

Le châssis du Phedra et les aides à la conduite font qu’il sera rarement pris en défaut sur la route. Pour le trajet que nous avons réalisé cette semaine, autoroutes sous cruise control, départementales et routes sinueuses du Doubs et du Jura, le confort était de mise. Le moteur 2.2 JTD s’est montré plus souple que le 2.0 litres de l’année dernière. Moins gourmand aussi. Ce que nous avons apprécié, ce sont les rangements à bord et la possibilité d’avoir plusieurs grandes bouteilles d’eau à disposition. Les températures extérieures voisines des 25 à 28 degrés imposaient l’utilisation de l’air-co à réglages séparés et impliquaient l’assèchement de l’habitacle qui l’accompagne. Le Phedra offre une surface de vitres importante, d’autant que l’engin testé était équipé d’un triple toit ouvrant.

 

septembre 2004


 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
al.delaet@essai-automobile.com