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Essai de la Lexus RX 300 Executive A
Type de voiture
Prix d'achat du modèle testé
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Il y a de nombreuses personnes qui refusent d’acheter, comme des moutons, les mêmes voitures que leurs voisins. Dans le segment porteur des SUV, force est de constater que le RX300 de Lexus se distingue. D’abord, il est élaboré sur la base d’une berline traditionnelle (la Toyota Camry). En tout-terrain, cette solution présente des inconvénients. Par contre, sur le bitume, ce Lexus tient la dragée haute à tous ses concurrents aux pesants châssis de camion. Ce qui rend le RX300 le plus confortable des 4x4. Rappelons quand même que passer de l’asphalte à la route pavée représente le summum du “ tout-terrain ” de la plupart des propriétaires de 4x4 en Belgique.

Ensuite, pour ne pas alourdir l’engin ou son prix, le Lexus ne dispose d’aucun réducteur de vitesses. Le constructeur a choisi de passer outre cet équipe-ment pour ne pas grever le poids et le prix. En général, le client se satisfait de la réduction offerte par le convertisseur de la boîte automatique. D’autant que le propriétaire d’un RX300 hésiterait à griffer sa carrosserie dans les chemins étroits pleins de branches agressives.

Aussi par son incroyable silence de fonctionnement. Heureusement que les informations du tableau de bord signalent le fonctionnement du moteur. Aux feux rouges, vous seriez tentés de redémarrer votre moteur. Le coefficient de résistance à l’air du RX300 (Cx = 0,36) le démarque irrémédiablement des 4x4 traditionnels aussi aérodynamiques que des congélateurs. Les seulement 65 litres du réservoir d’essence vous conduiront quand même à près de 500 kilomètres de votre point de départ…

Ce choix inspiré du constructeur de livrer un compromis entre le 4x4 et la limousine présente d’autres avantages : une consommation réduite, une tenue de route digne de ce nom, surtout dans les virages en-chaînés, une souplesse de conduite peu commune. La carrosserie monocoque, la suspension à 4 roues indépendantes renforcent cette convivialité. L’intérieur est luxueux et manifeste clairement sa préférence pour les escarpins, plutôt que les brodequins.

La volonté du constructeur japonais de proposer des solutions “ tout compris ” limite le choix des options, pour ce modèle à 50.990,00 euro, à la présence ou non du —remarquable— système GPS. Je vous l’avais déjà pratiquement présenté lors des essais de certaines Toyota. Je vous le recommande chaudement.
Des défauts, le RX300 en a aussi. Veillez à rester sur les chemins praticables, l’engin n’est pas conçu pour le franchissement. Plus gênant, en ville, j’ai regretté le gigantesque rayon de braquage. Dans ces conditions, il vaut mieux anticiper ses actions. Puis, le manque de protection contre les agressions des autres automobilistes est néfaste pour la carrosserie.

Enfin, si les sièges sont réglables électriquement, il manque deux mémoires pour permettre le changement aisé et confortable des conducteurs.

Avril 2002

 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
al.delaet@essai-automobile.com