Vous êtes ici : Essais automobiles > MINIOne D
Essai de la MINI One D
Type de voiture : MINI
Prix d'achat du modèle testé : 19.280 €
TMC : 62 €
TR : 250 €
Autonomie : 50 litres = 1000 km


On n’achète pas une MINI comme on achète une voiture. D’ailleurs, celui qui opte pour une MINI décide d’abord de satisfaire un besoin de se démarquer, de ne pas faire comme la majorité des gens, ou encore de participer à une légende de l’automobile et parfois même de partager une façon de vivre avec une élite. Ce qui n’enlève rien à ce que l’acheteur estime aussi la sécurité, la préservation de l’environnement et les qualités routières intrinsèques de son choix.

C’est en août 1959 que les premières MINI sont proposées sur le marché. Elles se sont succédé sous les marques Austin, Morris et Rover avant de rejoindre le giron de BMW et de ressusciter une jeunesse, de prolonger la légende entamée il y a 45 ans.

Aujourd’hui, la maturité que lui confère son appartenance au groupe munichois lui apporte le sérieux de fabrication et le réseau des concessions, sans perdre le moins du monde, ni le style inimitable ni l’image sportive de son ancêtre.

La version MINI One D testée s’offre un petit moteur diesel né il n’y a pas si longtemps que cela sous la plume d’un géant nippon qui, c’est comique, a tardé à s’intéresser au diesel. Le common rail de la seconde génération de 1400 cc de Toyota au turbocompresseur à refroidissement par air se permet même de siroter le mazout au fil des kilomètres. Il a été retravaillé par les ingénieurs teutons pour augmenter le couple et surtout atteindre une sonorité digne d’une MINI originale. Pour peu que la conduite tranquille, lourdement suggérée par nos Politiques, soit prisée, un plein de la One D vous conduira longtemps dans les ruelles de votre agglomération. En se plaisant tout autant sur les routes campagnardes et sur les autoroutes au besoin. Le moteur se montre rond et enroulant, quoique faible sous les 2000 tours.

Au fait, One D ! Avec un D pour Diesel ou Design. À l’intérieur, le ton est donné. Il ne s’agit nullement d’une voiture. Mais bien d’un espace autre. Nous sommes loin des maintenant traditionnels pare-brise fendant l’air et des tableaux de bord classiques. Le pare-brise est vertical. Le coefficient SCx se targue d’une faible surface de pénétration pour rester mini. Et il offre une vision du monde peu commune au travers de sa barbacane horizontale. Tout en donnant à l’habitacle un volume peu commun pour une petite berline. En ce qui concerne l’instrumentation, le cockpit d’un avion est à peine plus complet que celui de la MINI. S’il fallait épingler une faute de goût, on regretterait les caractères des chiffres affichés.

La One D offre aussi une adhérence à la route peu commune grâce à ses quatre roues rejetées dans les quatre coins et aussi à un train avant particulièrement efficace et incisif. C’est une boîte à six vitesses qui transfère le couple du moteur aux roues avec un agrément contrôlé par le DSC (Dynamic Stability Control) qui sait se faire oublier tant il est discret est efficace. Pour les rigoureux de la conduite, une boîte automatique dont le choix des rapports (fonction steptronic) peut s’effectuer au volant existe en version essence. Le caractère ludique de la conduite en est alors encore renforcé.

Juin 2004

 


 

Les articles de ce site sont libres d'utilisation par tout qui le désire.
Si un petit mot nous parvient de la part du lecteur, c'est un plaisir que nous ne refusons pas !
N'oubliez pas de consulter les articles en version imprimable (.pdf) !

André-Louis De Laet - Belgique
al.delaet@essai-automobile.com