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Essai du Mitsubishi Pajero PinIN
Type de voiture
Prix d'achat du modèle testé
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La forte demande du public pour les SUV (Sports Utility Vehicle) a reçu une réponse intéressante de la part de Mitsubishi. Contrairement à la concurrence, ils ont pris un vrai franchisseur, baraqué comme ses grands frères Pajero et lui ont attribué des dimensions dignes de se faufiler en ville et de se garer facilement. Dans sa version 2002, le Pinin devient un 4x4 permanent. Le poids du véhicule y gagne et la consommation est raisonnable pour ce type de véhicule.

Le prix reste honnête dans la gamme des 4x4 (23.300,00 euro) compte tenu de la qualité des finitions et des équipements standard.
Pinin ! Les Italiens vous diront qu’au-delà de la référence à Sergio Pininfarina, Pinin désigne aussi le cadet de la famille (des Pajero). Le Pinin occupe une place de choix dans le segment des véhicules compacts offroad.

Je me permets de rappeler la différence fondamentale un franchisseur et un tous chemins. Le premier, doté d’une boîte de transfert permettant de démultiplier les rapports de vitesses et de bloquer en cas de besoin un, deux, voire trois différentiels, est capable de prouesses en matière de franchissement d’obstacles et de maniabilité sur les surfaces glissantes. Le second, sans être équipé de ce système, se donne des allures de baroudeur et est moins à l’aise dans les difficultés. Sur les routes normales, son comportement est irréprochable.

Le moteur 2.0 litres GDI proposé par Misubishi fonctionne à l’essence. Le silence de conduite règne et nous change des gros diesel. La boîte automatique du véhicule testé est irréprochable, douce. Les rapports courts de la boîte longue donnent du brio en ville et en tous terrains. Pour l’autoroute, ils impliquent de rouler sous les 120 km/h pour éviter les consommations et les sonorités excessives. Alors, les 53 litres du réservoir d’essence (pas de diesel) assurent facilement une autonomie de 500 km.

Le Pinin présente les qualités habituelles aux Mitsubishi : une bonne position de conduite dans des sièges confortables, une excellente visibilité du tableau de bord, des finitions cossues de qualité, un équipement de série complet.

Ce 4x4 se sent particulièrement à l’aise en ville, en tous chemins et dans les enchaînements de virages étroits. Les qualités indéniables du faible empattement en ville et en offroad empêchent par contre d’apprécier pleinement les longs périples.

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André-Louis De Laet - Belgique
al.delaet@essai-automobile.com