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Essai de l'Opel Insignia 1.6Turbo Sports Tourer bvm6 - 180 cv



Type : Break
Prix d'achat (modèle testé) : 38 190 €
Couple maxi : 230 Nm à 2 200 tr/min
Puissance maxi : 180 cv à 5 500 tr/min
  • Puissance/poids : 80 kW/t
  • Puissance/litre : 112 cv/litre
Poids : 1 660 kg
Capacité de traction : 1 700 kg
L x l x h : 4 908 x 1 856 x 1 520 mm
  • Surface au sol = 9,11 m2
  • Volume capable = 13,846 m3

Émissions de CO2 (test) : 205 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 186 gr/km
  • CO = 0,367 gr/km
  • NOx = 0,061 gr/km
  • HC = 0,040 gr/km
  • HC + NOx = 0,101 gr/km
  • Particules = 0,000 gr/km
  • Bruit passant = 73 dB(A)
  • EcoScore = 61

Consommations
   • du test : 8,7 l/100
   • lue à l'ordi : 8,4 l/100
   • théorique constructeur : 7,9 l/100
   • Test/Ordi : 4 %
   • Test/Théorique : 10 %
Autonomie : 70 litres = 800 km

Compteur vitesses : erreur moy = 7 %
 •  30 km/h cmptr = 28 km/h réels
 •  60 km/h cmptr = 56 km/h réels
 •  90 km/h cmptr = 84 km/h réels
 •120 km/h cmptr = 113 km/h réels

 

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Voilà plusieurs semaines que la saga GM voit couler des hectolitres d’encre dans les journaux et les revues spécialisées.  Opel, une des entités du consortium General Motors fait pourtant parler d’elle avec l’Insignia vantée dans tous les articles pour ses qualités.  Grâce à l’Insignia, Opel ouvre un nouveau chapitre de son histoire.  Appréciée dans les flottes d’entreprises, l’Insignia est peut-être l’un des arguments qui a décidé GM de conserver Opel dans son giron. 

Opel nous avait habitués à des voitures fonctionnelles aux lignes élégantes.  L’Insignia y a ajouté une fluidité et des technologies innovantes.  Après les débuts en fanfare de la berline, voici apparaître la Sports Tourer, une façon moderne de dénommer les breaks « lifestyle » remplaçant de plus en plus les anciens breaks utilitaires, héritages de ceux que l’on avait découverts à la fin de la Seconde Guerre mondiale. 

De plus, le modèle Sports Tourer confié par l’importateur adopte un Ecotec essence de mille six cents centimètres cubes dopé par un turbo.  Plusieurs voix tendent à démontrer que les moteurs à bougies devraient avoir de beaux jours devant eux.  Moins chers à l’achat, moins taxés, les véhicules utilisant le supercarburant profitent de la diminution irréversible de la différence de prix entre le diesel et la super.  D’autant qu’une des qualités du gasoil, sa faible consommation et par conséquent ses rejets moindres en CO2 en font, de prime abord, un défenseur de l’environnement. 

C’est sans compter sur les fameuses particules…  D’aucuns prétendent que le filtre à particules les piège.  Mais, disent les autres, ce filtre est inopérant pendant la mise à température du moteur, et alors, bonjour les dégâts !  Bon nombre d’utilisateurs belges parcourent moins de 25000 kilomètres par an.  Ce seraient les clients idéaux pour des motorisations au super. 

L’Ecotec 1600 turbo installé dans l’Insignia lui apporte à la fois une consommation maîtrisable et un confort d’utilisation appréciable.  180 chevaux et surtout 230 newtons-mètres disponibles entre 2200 et 5500 tours par minute, transmis aux roues avant par une boîte à six rapports plutôt longs, permettent de déménager sur la route quand le besoin s’en fait sentir tout en contenant les rejets de CO2.  Bien sûr, il n’y aura pas le punch des couples débridés du diesel qui vous plaque au dossier de votre siège à chaque accélération. 

Chacun aura son avis sur la poupe du Sports Tourer Insignia.  Notons qu’elle est imposante dans sa forme et que les ingénieurs ont doublé les phares arrière pour rouler hayon ouvert, par exemple lors d’un déménagement de pièces qui dépasseraient du coffre.  L’épaisseur de la cinquième porte allonge ipso facto la distance à franchir pour atteindre les objets dans la malle, au détriment de la propreté du pantalon ou de la jupe quand la météo est à la pluie. 

Les concepteurs ont même imaginé une ouverture électrique programmable.  D'ailleurs, l’Insignia se démarque par un ensemble d’options qui facilitent la vie au quotidien : châssis adaptatif, indication de franchissement des lignes délimitant les bandes de circulation, phares couplés aux roues directrices pour que le regard précède le train avant dans les virages, passage automatique en codes ou en grands phares, lecteur des panneaux routiers dont le sigle est reproduit sur l’écran derrière le volant…  Cela, en plus des aides traditionnelles comme l’ESP, les capteurs de parking, le détecteur de pluie, le GPS à interface BlueTooth® pour le téléphone, etc. 

Le châssis adaptatif mérite un arrêt sur image : trois modes privilégient tour à tour l’automatisme, le sport ou le confort.  Non seulement la cartographie des amortisseurs est mise en évidence, mais aussi celle de la boîte de vitesse couplée aux réactions à la pédale des gaz ainsi que le toucher du volant.  L’ESP et les phares réagissent également plus vite lorsque vous choisissez le mode Sport dont l’enclenchement provoque le passage de l’éclairage du tableau de bord en rouge.  Quand, en plus, les freins donnent une impression d’infaillibilité, le tout procure du plaisir à conduire, que ce soit d’une façon dynamique ou au contraire souple et coulée. 

Le GPS proposé par Opel présente une série d’avantages qui deviennent incontournables au fil des années.  La grande molette sous la main quand le bras est posé sur l’accoudoir central a tôt fait de commander les différents menus intuitifs qui s’inscrivent à l’écran parfaitement lisible au milieu du tableau de bord.  Les cartes couvrent l’Europe entière.  Une variante « Tours » permet de programmer des itinéraires passant par plusieurs haltes intermédiaires.  Regrettons toutefois que les distances et les durées des étapes ne soient pas accessibles : elles sont disponibles seulement pour le premier point de passage. 

Nous avons réalisé notre parcours fait d’autoroutes, de départementales, de quelques lacets jurassiens et de déplacements citadins à deux.  Nous avons profité du volume du coffre pour libérer l’habitacle et essayer les quatre places : à l’arrière, la garde au toit plus importante invite les grands gabarits à se mettre à l’aise d’autant que les genoux ont de l’espace même quand le conducteur prend ses aises à l’avant. 

Qui dit moteur essence entend généralement le silence qui accompagne son utilisation pour autant que l’on ne s’escrime pas avec les tours pour en tirer le maximum de puissance.  L’Insignia avait obtenu le titre prestigieux de « Voiture de l’Année 2009 » dans sa version berline.  L’Insignia Sports Tourer marquera sans doute des points dans la concurrence que se font les marques pour attirer les gestionnaires des flottes d’entreprises.  Elle a des atouts à faire valoir !

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Novembre 2009

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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