Essai Peugeot 307 SW Pack 2.0 HDi Automatique 6 vitesses

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Lancée en avril 2001, la 307 s’est vu décerner dès l’année suivante le titre de « voiture de l’année » en même temps qu’apparaissait la déclinaison SW, sorte de break surélevé destiné principalement aux familles à la recherche de loisirs et de modularité ainsi que de luminosité grâce au toit panoramique en verre. Depuis, le constructeur au Lion fait évoluer sa 307 dans des carrosseries, des finitions et des motorisations différentes pour rejoindre les cibles du marché. Les offres varient de la trois portes, à la SW en passant par la cinq portes, la sedan quatre portes, le break et la CC. À la fin 2005, plus de deux millions et demi de 307 avaient été déjà été produites.

Au fil des années, les Peugeot ont confirmé leurs valeurs de référence, souci permanent de la marque. La relation de confiance durable avec la clientèle reposant sur la qualité des véhicules proposés, la cote de revente, le professionnalisme de ses équipes… L’esthétisme à la fois costaud et fluide qui signe de sa félinité tous les modèles. Le dynamisme du comportement routier et des performances confronté au monde de la compétition. Les innovations technologiques en particulier dans la protection de l’environnement. Souvenons-nous à ce sujet que c’est en 2000 que les premiers filtres à particules équipaient les 607 diesel.

La voiture testée est animée par un deux litres HDi de cent trente-six chevaux couplé à une boîte automatique à six vitesses et agrémenté d’un filtre à particules. La consommation, plus élevée qu’à l’accoutumée lors d’essais avec des véhicules semblables, provient de différents facteurs énergétivores. Le poids de l’engin, qui atteint allègrement les seize quintaux, les trajets, pour la plupart citadins, ont été courts avec le moteur froid à chaque démarrage. Cette approche des déplacements est insoutenable en matière de pollution. De plus, la météo peu clémente nous a réservé des itinéraires sous la pluie. Nous avons heureusement échappé à la froidure qui aurait, certes, encore grevé la donne !

La boîte automatique offre deux modes d’utilisation. D’une part, l’automatique auto-adaptatif est couplé à deux programmes complémentaires : le sportif qui permet de tourner plus haut dans les tours pour disposer d’une réserve de puissance considérable ainsi que celui destiné aux conditions hivernales pour réduire considérablement les régimes du moteur. D’autre part, le mode manuel à commande séquentielle pour adopter votre style de conduite. Nous avons regretté que le passage en mode séquentiel ne déconnecte pas le régulateur de vitesse. Il semble pourtant évident que la manœuvre implique un appel au frein moteur ou une envie de reprendre le contrôle de l’accélérateur. De plus, le moteur peut être coupé quand bien même le levier de vitesse ne serait pas en position parking. Cette position est obligatoire pour faire démarrer le moteur.

Avec sa gueule béante pimentée de ses deux canines inférieures (les antibrouillards), la nouvelle mouture de la 307 SW affirme son dynamisme. Elle propose à l’arrière trois sièges totalement escamotables et la possibilité d’en ajouter deux dans le coffre. Dans le premier cas, le volume de chargement est gigantesque. Dans le second, sept personnes montent à bord, au détriment, il est vrai, des bagages. Le comportement routier est excellent, le train avant étant rivé à la route. Le confort est digne de toutes les Peugeot. Les grands écrans du tableau de bord sont rétroéclairés dans une teinte que vous pouvez choisir et atténuer dans un des multiples menus. Le GPS basé sur des cartes enregistrées sur CD vous permet de voyager au travers de l’Europe en changeant les disques. Les commandes regroupées de la radio, du GPS, de la climatisation, etc. au centre de la console sont facilement accessibles par le passager qui se chargera des réglages pendant le voyage.