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Essai de la Peugeot 607 2.2 HDi Pack Ivoire bvm6 - 163 cv
Type : Berline routière
Prix d'achat du modèle testé : 39.750 €
Puissance maxi à 4.000 tr/min
Couple maxi : 400 Nm à 1.750 tr/min
Poids : 1.725 kg
Autonomie : 80 litres = 1.200 km
Puissance/Poids : 70 kW/t
Émission de CO2 (test) : - gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = - gr/km
• CO = 0,039 gr/km
• NOx = 0,193 gr/km
• NOx + HC = 0,211 gr/km
• Particules = 0,001
gr/km


 

Quel moteur !  Époustouflant ! 

La 607 s’affirme comme la grande routière de prestige de la marque au Lion !  Nous l’avions déjà testée dans une version 2.2 HDi en juin 2001.  Pas mal d’eau a coulé sous les ponts depuis et le moteur de la Lionne démontre six années d’évolution…  Avec éloquence.  Un des éléments que nous souhaitions mettre en exergue est la consommation qui, d’après les tests que nous avons réalisés, à six ans d’intervalle, autorise maintenant deux cent cinquante kilomètres de plus sur le plein de quatre-vingts litres…  Un bonus de vingt-cinq pour cent… 

Peugeot présente comme une première mondiale, pour un quatre cylindres, le double turbocompresseur séquentiel parallèle.  L’idée est de coupler séquentiellement deux turbos identiques de taille réduite afin d’élargir la plage d’utilisation.  Ainsi, le premier fonctionnera seul à bas régime.  Sa faible inertie engendre une réactivité immédiate déjà à mille tours par minute en offrant un couple gigantesque de quatre cents newtons-mètres à moins de deux mille tours.  L’autre turbo le seconde à partir de deux mille sept cents rotations par minute quand les gaz d’échappement sont répartis entre les deux turbos.  Cette technologie apporte des avantages certains : un couple impressionnant à bas régime et un temps de réponse étonnamment court lors de chaque pression sur l’accélérateur.

En 1998, Ford et PSA s’engageaient dans une coopération portant sur la production de diesel à haut rendement énergétique.  Après les quatorze cents des Fiesta, Fusion, C2, C3, 206 et 307, après le deux litres, après le V6 des Jaguar, Land Rover, C6 et 607, après les 2.2 des véhicules utilitaires légers, voici venir le temps de l’industrialisation des 2.2 pour les voitures des segments moyens supérieurs et haut de gamme.  La rampe commune utilise une injection pilote pour réduire le bruit et les émissions et les autres injections distinctes à mille huit cents bars.  Cela, grâce aux nouveaux injecteurs piézoélectriques Bosch à sept trous. 

Si la puissance n’est pas augmentée, la pression d’admission à bas régime l’est.  Ainsi, le régime d’atteinte du couple maximum et les émissions sont diminués.  Un procédé intelligent garantit leur précision pendant toute la durée de vie du véhicule.  Les chambres de combustion de grand diamètre et de taux de compression réduit aboutissent à un mélange air/carburant idéal.  La proportion de mélange en contact avec les parois et par conséquent la quantité de carburant mal brûlé est limitée. 

Le système à haut débit de recyclage des gaz d’échappement à commande électronique (e-EGR) est refroidi par un échangeur thermique à eau, abaisse la température de combustion et réduit les émissions d’oxyde d’azote (NOx).  L’électronique permet un contrôle automatique, en cas de collage de vanne par exemple, pour corriger automatiquement le débit d’air. 

Comme à son habitude, Peugeot dote ses 607 du filtre à particules sans entretien.  À ce propos, le bac à huile en deux parties de grande contenance porte l’intervalle de vidange à trente mille kilomètres.  De même, les courroies de distribution et d’entraînement des accessoires du moteur sont dimensionnées pour la vie du véhicule.  C’est au sein de l’usine PSA Peugeot Citroën de Trémery, en Moselle, que le 2.2 (HDi et TDCi) sera produit. 

Une fois n’est pas coutume.  Cet article présente plus de technologie que d’habitude.  Pendant le trajet, nous avons été impressionnés par le plaisir de conduite, les réactions immédiates et félines lors des sollicitations de l’accélérateur, l’étagement des six rapports de la boîte, le confort à bord pour tous les occupants, le volume de la malle.  Le trajet nous a semblé étonnamment court alors que nous avons scrupuleusement respecté les limitations de vitesse, comme à l’accoutumée ! 

 

 

 

 

Octobre 2007


 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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