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Essai du Peugeot 3008 1.6 HDi Premium Pack bmp6 FAP - 109 cv

Type : Crossover
Prix d'achat (modèle testé) : 31 580 €
Couple maxi : 240 Nm à 1 750 tr/min
Puissance maxi : 109 cv à 4 000 tr/min
  • Puissance/poids : 53 kW/t
  • Puissance/litre : 70 cv/litre
Poids : 1 500 kg
Capacité de traction : 1 300 kg
L x l x h : 4 365 x 1 837 x 1 635 mm
  • Surface au sol = 8,02 m2
  • Volume capable = 13,110 m3

Émissions de CO2 (test) : 159 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 130 gr/km
  • CO = 0,144 gr/km
  • NOx = 0,027 gr/km
  • HC = 0,175 gr/km
  • HC + NOx = 0,202 gr/km
  • Particules = 0,000 gr/km
  • Bruit passant = 72,9 dB(A)
  • EcoScore = 69

Consommations
   • du test : 6,0 l/100
   • lue à l'ordi : 5,7 l/100
   • théorique constructeur : 4,9 l/100
   • Test/Ordi : 5 %
   • Test/Théorique : 22 %
Autonomie : 60 litres = 1 000 km

 

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Au croisement des catégories automobiles, le Peugeot 3008 est arrivé bien tard, au printemps 2009, sur le marché devenu très prisé de ces véhicules qui ne sont ni 4x4, ni monovolume, ni berline, ni break, ni SUV…  Toutefois, les crossovers ont des fonctionnalités et des qualités de compactes au look aventurier et ils attirent les chalands.  Avec le 3008, le lion de Sochaux engage des atouts qui le démarquent et dont il saura tirer parti !  Une première récompense a été la nomination (33 nominés) au titre de « Car of the Year 2010 » où il a trouvé une place parmi les sept finalistes.  Troisième Peugeot à adopter le patronyme à double zéro après la 1007 et la 4007, la 3008 sort des repères classiques des Peugeot.  Quoique…

Fluidité privilégiée
L’importateur de Nivelles nous a confié une des versions qui sera des plus distribuées en Belgique, celle nantie du diesel 1.6 HDi agrémentée du pack Premium et de la boîte de vitesse robotisée à six rapports.  D’aucuns prétendront que quinze quintaux entraînés par un si petit moulin doivent vraisemblablement désespérer dans les côtes.  Pourtant, la réalité est tout autre.  Oui bien sûr, quand on encourage les références incisives que sont les tudesques qui occupent exclusivement les bandes de gauche sur les autostrades…  Depuis quelques années, le paradigme de la route du XXIe siècle évolue différemment.  Et même si Copenhague a loupé l’accord homogène tant les intérêts des partenaires sont divergents, il devient de bon ton de montrer un minimum de civisme quant à l’utilisation des chaussées particulièrement chargées.  D’ailleurs, à quoi sert la puissance dans les files quand la fluidité y est de mise !  C’est qu’un avis, contestable parmi tant d’autres…

Du couple à bas régime
Le brûleur à mazout de seize cents centimètres cubes fait partie de cette mouvance actuelle de restreindre les cylindrées tout en proposant des puissances appréciables.  Il n’y a pas si longtemps, trente-cinq ans seulement, les premiers petits diesels développaient à peine 70 chevaux tandis que maintenant il est courant de les voir atteler plus de cent canassons à une masse qui a pratiquement doublé entretemps.  Bien plus que la puissance, le couple de 240 newtons-mètres avec un overboost à 260 livrés dès 1750 tours par minute permet de réduire le régime et par conséquent les émissions toxiques et acoustiques.  Le quatre cylindres se fait discret tant à froid au démarrage que lorsqu’on le met à la besogne.  Aux allures habituelles, il est inaudible. 

Comportement confirmé
Friands de montrer leur savoir-faire, les ingénieurs de Peugeot confirment encore une fois qu’il leur est possible de construire un monovolume compact au comportement routier digne d’une berline.  Un châssis de 308 légèrement surélevé, un train avant incisif associé à une direction douce et un grand volant habituel chez Peugeot, un amortissement respectueux de vos lombaires, un centre de gravité bas, toute proportion gardée, des freins à la hauteur de la situation…  Il suffisait d’y penser et de le mettre en œuvre.  Dans les enchaînements rapides, c’est redoutable d’efficacité ! 

Technologie efficace
L’intérieur confirme un des choix des concepteurs de Sochaux de donner une impression d’espace en laissant fuir le sommet du tableau de bord loin vers l’avant.  La conséquence désagréable pour les grands gabarits, c’est qu’ils devront quitter le douillet de leur siège pour atteindre les boutons disposés hors de portée qui activent le GPS.  Les matériaux et les assemblages reflètent la qualité exigée par la direction de Peugeot et par les acheteurs.  La finition « Premium Pack » réserve au conducteur un outil pragmatique : l’affichage à tête haute ajustable reprend le tachymètre, l’alerte de distance par rapport au véhicule précédent exprimée en secondes, le régulateur-limiteur de vitesse…  Discret et efficace, ce système garde l’attention du pilote sur la route tout en l’informant en temps réel sur sa conduite. 

Besoins de chacun
La famille est également prise en considération.  Le toit panoramique peut être occulté par un vélum quand il fait froid pour éviter les torticolis.  Les rangements sont vastes qu’ils soient entre les deux sièges avant, dans les contreforts des portes ou sous les pieds des passagers arrière.  Les six airbags confirment une sécurité passive exemplaire.  Le coffre adopte un accès en deux mouvements : le hayon pour les objets légers alors qu’un volet en porte-à-faux qui supporte une charge de 200 kilogrammes agrandit l’ouverture.  Un plancher adaptable sur trois niveaux permet d’aménager les bagages en fonction de leur encombrement.  On y trouve une prise 12V supplémentaire et une lampe de poche escamotable qui joue le rôle d’éclairage de malle. 

Cohérence
Ce qui nous a interpellés dans ce 3008, c’est la cohérence de l’ensemble.  L’aisance et la discrétion du moteur secondé par une transmission qui impose que l’on s’y adapte, entre autres, par un léger levé de pied lors des passages de vitesse, ou que l’on engage la cartographie sport qui a plus de répondant, la stabilité du châssis qui vire à plat dans les courbes au-delà de la suspension assouplie et la finition intérieure qui ferait la nique à d’autres productions nettement plus chères.  Tout cela pour une consommation moyenne de six litres aux cent kilomètres sur l’ensemble du trajet qui comportait des autoroutes, des départementales, des épingles à cheveux montagnardes, des ruelles citadines. 

 

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Novembre 2009

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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