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Essai de la Peugeot 407 SW 1.6 HDi ST Executive
Type de voiture : Break
Prix du modèle testé : 32.320 €
TMC : 123 €
TR : 277 €
Autonomie : 66 litres = 1.050 km
Émission de CO2 : 160 gr/km











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Ils sont loin les breaks de nos grands-pères... ceux qui s'utilisaient comme des petites camionnettes utilitaires mal équarries ! Avec des moteurs lourds « comme ça », ardus à la tâche, rudes et besogneux. Depuis quelques années, les Allemands ont transformé l'image du break pour lui donner une nouvelle vie digne des familles du XXIème siècle. Rapidement, les autres constructeurs ont suivi le filon. Indéniablement, les « Station Wagon » 2005 sont belles. Avec sa 407, Peugeot adopte une nouvelle stratégie qui s'appuie sur une observation minutieuse du marché. Ses prétentions sont ambitieuses puisque les Sochaliens espèrent vendre 35% de SW de leur numéro 407.

Comme ses concurrentes, la 407 SW joue la carte de la séduction, de la modularité, de l'espace fonctionnel, de l'ambiance cossue, du luxe même, tout en conservant ses attributs traditionnels de tenue de route, d'agrément de conduite, de confort et de sécurité. Le break allie le brio de la berline en matière de tenue de route à la capacité de chargement qu'offre son volume plus ample. Le chef de famille, chef d'entreprise à ses heures libres, se déplace sans complexe au volant d'une SW. Certain y trouve même un plus qui lui permet de se démarquer sans adhérer à la mode des SUV et autres monovolumes. Car le break se targue d'un coefficient SCx digne de respecter l'environnement et la planète Terre à céder aux générations futures. Quels sont les 4x4 qui se contentent de rejeter moins de 180 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre ?  

La 407 sw est loin de se distinguer par le volume offert pour un break. L'ouverture de la porte arrière est étroite au droit de la lucarne. Celle-ci s'ouvre indépendamment, ce qui est pratique en de nombreuses circonstances. Le seuil de chargement est bas et la finition du coffre est remarquablement soignée. Le dossier du siège avant droit se bascule à l'horizontale, la banquette arrière est fractionnée 2/3-1/3, libérant une longueur de chargement appréciable. De nombreux logements sont prévus, comme à l'habitude chez Peugeot. Les sièges, bien que fermes, sont confortables. Le strapontin central à l'arrière sera réservé aux enfants. Dommage peut-être que l'espace soit compté pour les genoux des passagers à l'arrière. Par contre, les portières arrière, spécifiques au break, facilitent l'entrée des grands gabarits.  

La qualité des matériaux et l'assemblage gagent d'une voiture qui vieillira bien. Toutes les versions sont livrées de série avec le toit vitré panoramique fixe. Réalisé en verre feuilleté de six millimètres d'épaisseur, il apporte à l'intérieur une luminosité agréable. Un rideau commandé électriquement est dirigé par un bouton rotatif à neuf positions. Par grand soleil, il est impératif d'occulter, sinon d'utiliser largement le conditionnement d'air.  À l'extérieur, une protection spéciale a été envisagée pour la sécurité des piétons. Les poutres des pare-chocs avant et arrière assurent une déformation en cas de contact avec des tibias ou des enfants grâce à des mousses d'absorption.  

On a longuement parlé du petit HDi, trop petit moteur de 110cv pour certains journalistes en manque de puissance. Il pèche sans doute par un niveau sonore plus perceptible dans l'habitacle par rapport à son frère de deux litres. La boîte cinq vitesses, qui lui permet de confier son couple aux roues motrices, autorise des consommations identiques à celles du grand frère de 130cv. Par contre, il facilite une conduite en douceur autrement respectueuse des usagers de la route et une tranquillité d'esprit vis-à-vis des « contrôles-sanctions » éparpillés par nos gouvernants en dépit de toute pédagogie. L'objectif de ces derniers est bien malheureusement de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'État.  Encore une fois malheureusement, il ne s'agit pas d'assurer une plus grande sécurité sur la route. Quand se décidera-t-on à renseigner les conducteurs des vitesses auxquelles ils conduisent en toute inconscience ? Qui donc a encore l'outrecuidance de croire que la punition qui arrive dans une boîte aux lettres quelques jours après l'acte répréhensible porte des fruits en matière d'enseignement ?  

Mai 2005

 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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