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Essai de la Peugeot 206 SW
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Les modèles nouveaux sortent et ne se ressemblent pas. Les combinaisons de genres apparaissent et jouent les caméléons pour plaire aux acheteurs. Nouvelle variante, la 206 SW est un compromis entre la berline sportive et le break. Dans la catégorie “ mini ”. Sans comparaison possible avec la 307 SW. La 206 SW s’adresse à une clientèle jeune à la recherche, pour un petit prix, de style et de sportivité. Fort de la réputation et du charme de la 206, le constructeur s’est lancé avec beaucoup de confiance dans la gageure de cette conception et de surfer ainsi encore longtemps sur la vague du succès. Le résultat, c’est une voiture robuste, compacte au tempéra-ment affirmé qui permet une utilisation polyvalente. Sans concurrence massive pour l’instant.

L’augmentation du porte-à-faux arrière ne déséquilibre pas la bonne bouille initiale de la 206. La première constatation qui apparaît lors de la prise en main, c’est la qualité des matériaux. Le rouge profond des tissus et le gris anthracite engendrent une belle harmonie. La présentation est cossue et l’équipement complet. Dès la version de base, l’ABS, 4 airbags, les vitres électriques à l’avant, la radio CD à commandes au volant, les sièges à maintien latéral renforcé à l’avant et la banquette fractionnable et la condamnation centralisée des portes à distance sont de série. La climatisation, le lecteur de 6 CD complètent la déclinaison XS du test. Les options encore disponibles sont les essuie-glace à capteur de pluie et l’allumage automatique des phares.

Le 2.0 HDi à rampe commune de 90 cv est un excellent choix car il combine la sobriété (pollution limitée) et un agrément d’usage à tous les régimes, quelle que soit la charge embarquée. Les reprises sont franches. La 206 SW étant plus légère que la 307 SW, la différence de tonicité se note immédiatement. De plus, ni le toit panoramique vitré, ni la modularité de la grande sœur ne sont au programme. La 206 SW s’accommode d’être une adaptation break légèrement évoluée de la berline. Côté pratique, le seuil de chargement du coffre est particulièrement bas et la lunette du hayon s’ouvre indépendamment pour des enlèvements légers et rapides.

Les nouveaux réglages du train arrière modifient la tenue de route en renforçant l’agilité de l’ensemble et en améliorant nettement la sécurité. Le comportement de la SW est sain et la mise en appui de la voiture en virage est précise et stable. Les bruits de roulements et la sonorité élevée du moteur perturbent l’agrément intérieur. Cela s’envisage aisément pour le public cible du modèle. Question d’habitude aussi pour les commandes des vitres avant placées entre les deux sièges !

Novembre 2002

 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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