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Essai de la Peugeot 307 2.0 XS
Type de voiture
Prix d'achat du modèle testé
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Autonomie :





 

Quelques lecteurs m’ont dit qu’il leur semblait que j’appréciais particulièrement les Peugeot. C’est vrai que les quelques Peugeot dont j’ai pris le volant m’ont apporté “ un petit quelque chose ” de plus… Est-ce peut-être aussi parce que la première voiture que j’ai conduite était une 403 ? D’aucuns aiment les Peugeot sans pouvoir vous dire pourquoi. Et ils en acceptent les défauts inhérents aux voitures françaises ou à toute autre raison que ce soit.

En analysant les voitures, je veille à tenir compte des critères dont vous me parlez dans vos emails ou lors de nos conversations “ à bâtons rompus ”. Vous savez que je défends certaines japonaises parce qu’elles sont “logiquement” d’excellents compromis qualité-prix. Impossible pour moi de vous parler de la 307 sans entrer dans les émotions ? A son volant, j’ai trouvé du plaisir à conduire et je me suis laissé prendre au jeu.

Peugeot collectionne les succès : la 406 coupé, la 607, la récente 206 CC et main-tenant la 307 élue voiture de l’année 2002.

Le modèle 307 testé est entraîné par un 2.0 litres essence. Je vous parlerai des motorisations diesel (1.4 et 2.0 common rail) dans un proche avenir. Le segment du marché de l’auto visé par la 307 est celui où la concurrence est la plus féroce. Pourtant, les arguments apportés par l’usine de Sochaux sont à même de permettre à Peugeot de se tailler une bonne part du marché.

En effet, les 307 sont pourvues de base d’équipements réservés habituellement aux modèles haut de gamme : assistance au freinage, ABS, ESP, six airbags, pare brise athermique, volant réglable en hauteur et en profondeur, boîte à gants réfrigérée, indicateur de température extérieure… Plus on monte dans les gammes, plus l’équipement s’enrichit. Le modèle 2.0 XS testé propose, entre autres, l’ordinateur de bord, l’automatisation de la climatisation, des essuies glaces et de l’allumage des projecteurs… pour seulement 17.510,00 EUE.

L’interrupteur du toit ouvrant permet aussi l’ouverture précise à 1/4, 1/2, 3/4 de course.
La 307 accuse aussi des défauts dont elle se passerait bien : un angle mort trop important dans la visibilité 3/4 arrière et les bruits aérodynamiques énervant aux allures autoroutières.

Mais alors, qu’est-ce qui m’a tant plu dans cette voiture ? La vivacité du moteur ? En conduite souple, vous pouvez vous satisfaire de la troisième vitesse sur les routes sinueuses. Puis, les qualités routières sont induites par le châssis où les roues sont renvoyées dans les quatre coins : parfaites ! Le freinage est remarquable. La position de conduite se trouve facilement et l’assise des sièges est ferme et agréable pour les longs trajets. Les rapports de la boîte de vitesse sont bien étagés. Dans de telles conditions, la puissance et le couple du moteur incitent à rouler vite.

Cela et la surhauteur de la carrosserie ont des répercussion sur la consommation. Vous tablerez sur une autonomie de 550 km avec les 60 litres du réservoir. Heureusement, les motorisations diesel sont moins gourmandes.

Décembre 2001

 

 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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