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Essai de la Porsche Boxster 3.2 S
Type de voiture : Cabriolet sportif
Prix d'achat du modèle testé : 51.909 €
TMC : 4.957 €
TR : 794 €
Autonomie : 64 litres = 700 km







 

C'est en 1996 que Porsche renouait avec le moteur central arrière, architecture délaissée pendant de nombreuses années. Le Boxster (ce nom serait la contraction de Boxer et de Roadster) a le mérite de démocratiser l'accès au monde légendaire des Porsche. La Baby Porsche reste un membre à part entière de la grande famille, sans aucunement démériter. Il est bon de rappeler que plus de quarante pour cent des pièces constituant le Boxster sont identiques à celles de la 911 Classique.

Le Boxster se décline avec deux motorisations six cylindres : le 2.7 et le 3.2 litres. Deux boîtes de vitesses également : le boîte six vitesses manuelles et la Tiptronic. Le modèle testé que vous avez vu quelques minutes au parking était la 3.2 avec la boîte manuelle. De la puissance à revendre (260 cv) et une consommation contrôlée inférieure aux dix litres aux cent. Pour autant que les vitesses réglementaires soient respectées. Porsche adopte dans ses voitures des solutions technologiques avancées comme le système de gestion électronique du moteur Variocam. Celui-ci permet un calage variable angulaire en continu sur 40° des arbres à cames d'admission. Sont pris en considération le régime du moteur, la position de l'accélérateur, le débit d'air, la température d'huile et de liquide de refroidissement et le rapport engagé.

En conduite, la musique des six cylindres est omniprésente. La réponse immédiate du moteur à toute sollicitation à l'accélérateur est un régal. De plus, à allure soutenue sur des routes au revêtement dégradé, la rigidité du Boxster n'est jamais prise en défaut. La précision de la direction assure des trajectoires impeccables dans un confort appréciable pour un roadster. Le freinage est digne des performances du bolide. Les étriers fixes, peints en rouge, de conception monobloc à 4 pistons en aluminium, sont ventilés et ajourés. Ils assurent un temps de réponse optimal même en usage intensif.

La capote s'escamote exclusivement quand le frein à main est tiré. La commande électrique impose de conserver le doigt sur le bouton pendant quelque 12 secondes. Tant à l'ouverture qu'à la fermeture. Cette capote est parfaitement tendue et le confort acoustique est appréciable. Elle est complétée d'une lunette arrière en verre dotée d'un dégivrage. Les deux coffres sont faciles d'accès, l'ouverture peut être commandée à distance. Celui de devant est étroit et profond alors que l'arrière est large et peu épais. Ils sont de mêmes contenances.

À l'intérieur, la finition est impeccable. Un double porte-gobelets apparaît lors d'une légère pression sur le tableau de bord. Comme pour toutes les Porsche, la clef de contact s'insère à gauche. Juste une question d'habitude. Il est possible de programmer trois informations qui apparaissent à l'écran au milieu des compteurs. En donnant l'importance désirée à l'information préférée. Le choix : la consommation moyenne, le kilométrage total ou partiel, la vitesse moyenne depuis la dernière remise à zéro, l'autonomie restante avec le carburant encore embarqué… Toutes les commandes sont à portée du conducteur.


Juin 2003

 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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