Vous êtes ici : Essais automobiles > Renault > Mégane Coupé 1.5 dCi Dynamique dCi 105 bvm6 - 106 cv
Essai de la Renault Mégane Coupé 1.5 dCi Dynamique dCi 105 bvm6 - 106 cv


Type : Coupé
Prix d'achat (modèle testé) : 26.950 €
Couple maxi : 240 Nm à 2.000 tr/min
Puissance maxi : 106 cv à 4.000 tr/min
• Puissance/poids : 61 kW/t
• Puissance/litre : 73 cv/litre
Poids : 1.280 kg
Capacité de traction : 1.300 kg
L x l x h : 4.299 x 1.804 x 1.423 mm
• Surface au sol = 7,76 m2
• Volume capable = 11,036 m3

Émissions de CO2 (test) : 149 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 120 gr/km
• CO = 0,408 gr/km
• NOx = 0,052 gr/km
• HC = 0,221 gr/km
• HC + NOx = 0,273 gr/km
• Particules = 0,014 gr/km
• Bruit passant = 74,2 dB(A)
• EcoScore = 65
 
Consommations
• du test : 5,6 l/100
• lue à l'ordi : 5,5 l/100
• théorique constructeur : 4,5 l/100
• Test/Ordi : 2 %
• Test/Théorique : 24 %
Autonomie : 60 litres = 1.070 km
 
Compteur vitesses : erreur moy = 5 %
• 30 km/h cmptr = 28 km/h réels
• 60 km/h cmptr = 57 km/h réels
• 90 km/h cmptr = 86 km/h réels
•120 km/h cmptr = 116 km/h réels

 

Les articles de www.essai-automobile.com ne sont pas libres de droits.
Merci de prendre contact avec le webmaster.


 

La crise dont les médias nous parlent dans chacune de leurs pages aura au moins ceci de bon qu’elle dynamise la créativité des constructeurs. Les acheteurs ont montré leur élan pour des modèles atypiques, abandonnant ainsi d’abord les berlines trois corps puis les monovolumes spacieux et les 4x4 décriés par les défenseurs de la planète. Les coupés, les cabriolets sont à la fête pour le moment pour autant qu’ils déploient les qualités essentielles pour les transports quotidiens, agrémentés de quelques extras. La voiture d’aujourd’hui doit déplacer son conducteur, un autre adulte, assurément et parfois deux enfants fussent-ils adolescents, quelques bagages ou un volumineux sac de golf. Elle doit surtout transpirer un look aguicheur pour que son propriétaire soit repéré dans la foule.

Renault sort un nouveau coupé
Il aurait pu être une banale reproduction modernisée des modèles précédents… Que du contraire. Les concepteurs se sont ingéniés à répondre aux attentes des acheteurs pour glaner une clientèle plus chouchoutée maintenant qu’il y a trente ans. Un bon point, la qualité des véhicules et de leurs accessoires est en hausse et les plans pour que les pannes ne soient plus immobilisantes ont fait tordu le cou à pas mal de plaintes. Bien sûr, certains auront toujours des reproches à clamer haut et fort ! Toutefois, les productions actuelles, canalisées par les organismes de contrôles font nettement mieux que simplement bien !

Un nouveau coupé dans l’air du temps
Activé par un de ces nouveaux moteurs à la cylindrée réduite, aux performances appréciables et aux rejets de CO2 contenus, le coupé Mégane allie plusieurs atouts pour séduire le chaland. Le premier, c’est de présenter une ligne à la fois agressive et voluptueuse remarquée par l’ensemble de la presse. Un style décalé, une ligne farouche, d’imposants décors chromés cerclant les antibrouillards avant, une carrosserie aux épaules qui s’élargissent en retrouvant le hayon, les designers ont joué sur les contrastes, la sensualité et le dynamisme d’une part et la robustesse et l’élégance de l’autre. Difficile de passer sous silence la sculpture accomplie sur la plastique du coupé Mégane. Impossible aussi de détourner le regard quand elle apparaît au détour d’un croisement !

Des atouts déclinés depuis des années chez Renault
Renault a construit au fil des années des réflexes appréciateurs en matière d’ergonomie et de place disponible dans l’habitacle. Les rangements dans le plancher ou encore répartis à l’intérieur font la joie des enfants qui se révèlent d’excellents conseillers pour leurs parents à la recherche du véhicule familial. Le coupé Mégane hérite des attentions apportées dans tous les modèles. À l’arrière, deux ados troueront leurs aises ; trois chérubins aussi ! Les matériaux utilisés et les finitions des Renault d’aujourd’hui n’ont plus de communes mesures avec ceux et celles des voitures d’il y a plusieurs décennies. Pourtant, les légendes ont la peau dure et nombreux sont les gens qui font la moue en parlant de la marque française. Une fois qu’ils font un essai sur la route, ceux-là même sont conquis…

Évolution en progrès
Il reste encore des modifications à imaginer qui feraient penser qu’il manque chez ce constructeur des testeurs qui se mettent dans la peau des usagers. Que dire de l’encoche pour la clef-carte qui réclame des contorsion pour s’extraire ? Vive le mains-libres ! De nombreuses corrections ont déjà été apportées comme les inserts en aluminium brossé qui se reflètent à peine dans les vitres latérales, les poignées de réglage des sièges disposées à l’extérieur, permettant aux grands de reculer l’assise sans devoir pénétrer d’abord dans l’habitacle… La ligne générale de la planche de bord fait référence aux esquisses des modèles supérieurs, les boutons y sont faciles à repérer, ils tombent naturellement sous la main ; les plastiques moussés sont agréables au toucher. Les compteurs sont parfaitement lisibles, même pour les quinquagénaires en mal d’hypermétropie. Le seuil de coffre est particulièrement haut pour des raisons de design. Les custodes limitent drastiquement la vision pour les passagers relégués à la seconde rangée.

De la fiabilité de l’électronique
La version réservée par l’importateur belge faisait l’impasse sur la clef mains libres. Toutefois, elle disposait du frein automatique de parking qui décharge le doigt tant pour l’enclencher que le libérer. Dès que le moteur est coupé, il se verrouille et une légère pression sur l’accélérateur au démarrage le relâche. De plus, la Mégane propose dans l’ordre alphabétique de l’ABS, des aides au stationnement à l’avant et à l’arrière, de nombreux airbags frontaux, latéraux et rideaux, de l’allumage géré électroniquement des phares et des essuie-glace, de l’antipatinage, l’assistance au freinage d’urgence, le Carminat, système de navigation intégrant le couplage BlueTooth® du téléphone, la climatisation automatique bizone, le radio CD MP3 au branchement USB pour l’iPod, le régulateur-limiteur de vitesse, le volant multifonction en cuir réglable en hauteur et en profondeur. La direction électrique a corrigé le défaut reproché aux premières moutures qui refusaient de donner de l’information sur le revêtement de la chaussée : on a ici l’impression d’être en contact avec le bitume, cela renforcé par la suspension dont le tarage fait la part belle aux sensations sportives.

Un moteur succulent
Le centre de gravité surbaissé confère un aérodynamisme qui fait la part belle aux économies de carburant. Le petit diesel de mille cinq cents centimètres cubes développe, grâce à son turbo, 245 newtons-mètres et 105 canassons qui dans ce châssis apportent un plaisir de conduire généralement atteint avec des motorisations plus costaudes. L’autonomie de presque mille cent kilomètres réalisée avec un plein de soixante litres confirme une consommation de 5,6 litres aux cent kilomètres. Petit sur le papier, le quatre cylindres dCi se révèle sur la route à la hauteur des attentes de son pilote. Même forcé dans ses retranchements, il reste sobre dans ses appétits tout en distillant des sensations réjouissantes.

 

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Février 2010

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
info@essai-automobile.com