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Essai de la Renault Megane Coupé-Cabriolet 2.0 E 136cv
Coupé-Cabriolet

Prix du modèle testé : 30.920 €
TMC : 495 €
TR : 320 €

Autonomie : 60 litres = 850 km

La Mégane roule pour Renault. Les différentes déclinaisons de ce modèle sont proposées dans des classes d’équipements, des finitions et des motorisations nombreuses sans compter les types mêmes… La berline trois ou cinq portes, le break, le monovolume compact court ou long et le cabriolet témoignent de la volonté du constructeur français à occuper les différentes niches du marché qui se diversifie. Pour le coupé-cabriolet, les trois moteurs disponibles (1.6 E, 2.0 E et 1.9 dCi) faciliteront la décision d’achat du client pour ce genre de véhicule considéré par certains, il n’y a pas si longtemps, uniquement comme un engin de loisirs. Le modèle testé pourrait bien convenir comme véhicule de tous les jours. Il y a de la place pour deux personnes et des enfants, ou même des adultes, peuvent accompagner pendant un petit trajet, pour autant qu’on se serre un peu. Le coffre offre un volume appréciable même si la place réservée pour le toit est imposante. Opter pour un cabriolet, c’est s’engager aux concessions. La Mégane CC de Renault les facilite grandement.

Renault exploite la création des nouveaux modèles pour adapter ses voitures aux remarques de la clientèle. Une critique relative à la manifestation de l’utilisation du régulateur de vitesse a trouvé sa réponse, élégante s’il en est, puisqu’elle satisfait tous les points de vue. Un bouton sous le volant permet d’opter, soit pour la neutralisation du système, soit pour le régulateur de vitesse (pouvoir rouler à vitesse constante sans garder le pied sur l’accélérateur) ou encore pour le limiteur (à pression normale sur la pédale de gaz, la vitesse définie n’est pas dépassée). Un témoin confirme la position du bouton. Au cadran central, une information apparaît signalant si le système est utilisé (“Régulateur”) ou seulement disponible (“En mémoire”). La vitesse enregistrée lors du dernier mouvement est affichée dans les deux cas.

La météo nous a permis d’expérimenter les deux silhouettes (coupé et cabriolet) sur autoroute, sur départementales, en montagne, à la campagne et en ville. Force est de constater que la Mégane CC s’utilise avec le même plaisir dans chaque situation. La CC dispensera même certains d’acheter deux voitures. Les trajets quotidiens pendant les quatre saisons, le transport de bagages en quantité suffisante sont de son ressort. La boîte 6 vitesses limite même les consommations pour qui veut le faire. Que ce soit avec un des moteurs essence ou le 1.9 dCi également disponible dans l’offre de Renault.

Créer un cabriolet demande une expertise particulière pour jongler avec les contraintes de conception. Pour cela, Renault s’est associé au carrossier allemand Karmann et a imaginé une contrainte supplémentaire pour le toit de verre. Ainsi, lorsque la “capote” est fermée, la luminosité intérieure reste appréciable, la surface allouée aux vitres latérales étant, par conception, faible. Le cabriolet demande aussi une rigidité accrue, et donc un alourdissement, de la structure pour supporter les contraintes que subit le véhicule en mouvement, alors que les montants latéraux sont absents. Le CC de Renault n’est pas sensible aux vibrations habituelles et le comportement routier est à la hauteur de celui de ses sœurs. Le coupé-cabriolet testé mettait quelque vingt secondes pour se métamorphoser. À l’arrêt.

août 2004

 


 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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