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Essai de la Skoda Superb 2.0 E Comfort
Familiale

Prix du modèle testé : 22.870 €
TMC : 495 €
TR : 316 €
Autonomie : 62 litres = 650 km






 

Les temps changent et les références aussi. La Superb a été produite pour la première fois dans les années 1930. Le modèle a fait la gloire de la marque tchèque, bien avant qu’elle ne soit déconsidérée par des productions de faible qualité sous les exécutions russes. Aujourd’hui, sous la volition du groupe VW, la marque de Mladá Boleslav renoue le contact avec le succès grâce à une mouture Superb nouvelle. D’emblée, plusieurs motorisations sont proposées dont le 2.0 litres carburant à l’essence de la voiture testée.

La Superb porte bien son nom. Elle transporte cinq adultes dans de bonnes conditions de confort et d’habitabilité, même à l’arrière. Pour le fun, grâce à Marc, je me suis installé à l’arrière lors d’une étape interminable et mon long gabarit s’y est particulièrement senti à l’aise. Entre le dossier du siège conducteur réglé à ma taille et mes genoux, il restait largement dix centimètres. Les rangements sont nombreux et le coffre généreux. Pour celui-ci, deux remarques cependant. L’accès en est restreint et limite les dimensions des objets que l’on veut y faire entrer. Les sièges arrière ne se rabattent pas. Vraisemblablement que dans les versions à venir le rabattement 2/3 - 1/3 de la banquette sera envisagé. Avec bonheur !

Le caractère teuton est de rigueur dans les nouvelles productions Skoda, cela s’entend… La qualité d’assemblage est irréprochable et les matériaux nobles, dont le bois véritable, respectent les standards de Volkswagen. L’ambiance reste cependant sévère comme le sont générale-ment les productions germa-niques. Lors de longs trajets, les sièges rudes et faciles à régler confèrent une position qui évitent la fatigue, tant pour le conducteur que pour les passagers.

En ce qui concerne les suspensions, les ingénieurs tchèques ont manifestement privilégié le confort au détriment parfois de l’amortissement au débattement excessif. Sur les quelques chaussées du Brabant wallon aux nids-de-poule généreux, les pompages de la suspension gênent l’agrément de conduite. La précision du châssis n’est cependant pas prise en défaut. Et la tenue de route non plus.

Enfin, lors de nos arrêts et en ville, immanquablement, les regards se tournaient vers la voiture. Parfois dubitatifs, sans doute gangrenés par la réputation des modèles des années 70, parfois admiratifs. Gageons qu’au fil des mois à venir, la réputation de fiabilité que la marque tente de construire fasse réviser les jugements par trop hâtifs…


Décembre 2002

 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
al.delaet@essai-automobile.com