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Essai du Subaru Tribeca 3.6R Executive 4WD 7p bva5 - 258 cv

Type : SUV Routier
Prix d'achat (modèle testé) : 52 490 €
Puissance maxi : 258 cv à 6 000 tr/min
Couple maxi : 350 Nm à 4 000 tr/min
Poids : 1 983 kg
Puissance/poids : 96 kW/t
Émissions de CO2 (test) : 286 gr/km
L x l x h : 4 865 x 1 880 x 1 675 mm

Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 275 gr/km
  • CO = 0,685 gr/km
  • NOx = 0,022 gr/km
  • HC = 0,078 gr/km
  • HC + NOx = 0,100 gr/km
  • Particules = 0,000 gr/km

Autonomie : 64 litres = 530 km
Consommations
   • du test : 11,0 l/100
   • lue à l'ordi : 11,4 l/100
   • théorique constructeur : 11,6 l/100
   • Test/Ordi : -3 %
   • Test/Théorique : -5 %

 


 

Subaru s’était essayé au SUV de luxe avec le Tribeca B9 de trois litres de cylindrée.  Les remarques des utilisateurs ne se sont pas fait attendre et le constructeur apporte rapidement des modifications importantes.  C’est ainsi que le Tribeca trois litres six remplace, après quelques mois de commercialisation, la version que nous vous avions présentée en septembre 2007.  Vous remarquerez, entre autres, que la mention B9 a disparu !  Quels sont les autres changements qui font l’évolution de ce SUV ? 

La face avant d’abord.  Le B9 avait conservé les traditions de l’Impreza avec sa gueule béante en trois ouvertures et ses phares haut perchés donnant à ce mastodonte une allure que certains comparaient à une grenouille.  La nouvelle mouture se défend d’être plus consensuelle vis-à-vis des chalands qui ne sont pas des inconditionnels de la marque aux six étoiles…  Finies donc les références aux autres productions de Subaru : cette fois-ci le Tribeca trace ses propres empreintes.  L’unique large calandre se prolonge par deux optiques contenues sous la ligne de capot.  Les antibrouillards sont maintenus très bas, juste devant les roues. 

Les blocs de phares arrière ont également été revus et des barres de toit apparaissent sur la version Executive Limited donnant à l’ensemble une ligne plus conforme avec l’apparence générale des SUV.  Toutefois, le Tribeca conserve sa largeur plus étroite que celles des concurrents qui lui assure une longueur visuelle impressionnante.  Le Tribeca que l’importateur nous avait réservé disposait des sept places à bord laissant cette fois un peu plus d’espace pour les genoux des utilisateurs de la troisième rangée.  Ces derniers resteront cependant des adeptes de la gymnastique contorsionniste pour atteindre leur siège. 

Les deux grands changements apportés au Tribeca sont le moteur et la transmission.  Ce seront dorénavant six cylindres à plat de trois litres six de cylindrée qui emmèneront les passagers du SUV aux six étoiles dont le couple est transmis en permanence aux quatre roues par une boîte automatique à cinq rapports dont les passages sont nettement plus rapides que dans le B9.  Et c’est tant mieux.  Les avantages pour l’acheteur s’affichent immédiatement en termes de confort et de plaisir de conduire.  La consommation est restée pratiquement identique, aux alentours des onze litres pour le parcours habituel fait d’autoroutes, de départementales, de petites routes sinueuses de montagne en Helvétie.  Cette fois, les passages en ville ont été anecdotiques et nous n’avons pas été chercher les limites en matière de tout-terrain.  Soyons cependant rassurés que, bâti comme il l’est, le Tribeca est une arme fatale pour tracter deux tonnes supplémentaires dans des conditions difficiles comme une prairie en pente ou un paddock gadoueux.  Pas de souci donc pour vos chevaux, vos parapentes et autres !

Les deux porte-à-faux avant et arrière sont imposants et les roues chaussées pour l’été donnaient immédiatement la mesure visuelle de ce qui est permis.  N’empêche que les avantages traditionnels des productions de Subaru sont bien présents, tels que le Symetrical AWD, la transmission permanente aux deux essieux et le boxer qui abaisse le centre de gravité de l’ensemble.  Sur route, c’est tout bonnement magique !  La sensation au volant reste quelque peu légère pour être pleinement efficace quand l’allure se dynamise.  Toutefois, pour la conduite relax que le Tribeca induit naturellement, c’est bluffant de douceur. 

Le principal gain du Tribeca par rapport à son aîné B9 est son moteur dont la cylindrée a gagné un peu plus d’un demi-litre.  Il n’est plus utile maintenant de se maintenir au-dessus des quatre mille tours pour pouvoir bénéficier du couple : celui-ci vient à chaque moment quand il est nécessaire.  La boîte de vitesse y est pour beaucoup également.  Le silence reste impressionnant dans l’habitacle.  Les passagers peuvent avoir des conversations à voix normale ou l’on peut profiter pleinement du système audio. 

Le GPS couvrant l’Europe entière grâce aux cartes embarquées sur un DVD fait partie de la dotation de base de ce haut de gamme.  L’écran tactile est une excellente proposition qu’apprécieront particulièrement les grands gabarits aux bras longs.  Les autres pourront toujours faire appel au copilote…  Subaru a choisi de fournir les équipements de série sur en deux finitions Luxury et Executive : vous y trouverez à l’envi les commandes au volant, les sièges électriques et chauffants, le radio à six CD et neuf haut-parleurs, la climatisation bizone…  Le cuir fait partie de la donne Executive ainsi que le toit ouvrant électrique. 

Subaru a compris que pour se faire une place au soleil de l’Europe, il ne pouvait pas faire l’impasse sur le diesel.  Le premier boxer au mazout a déjà fait son apparition dans les Legacy et Impreza.  Gageons qu’il ne faudra pas attendre de trop longs mois pour voir deux cylindres s’ajouter afin de pourvoir le tribeca d’une motorisation qui ferait de nouveaux adeptes des six étoiles


André-Louis De Laet
http://www.essai-automobile.com
Mai 2008



 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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