Il y a cinquante ans, la segmentation des voitures était des plus simples : berlines, cabriolets, coupés, phaétons et autres limousines… Aujourd’hui, il est devenu difficile de se retrouver dans les nouvelles niches, sous-segments, combinaisons de genres, etc. Avec un avantage cependant, c’est que l’utilisateur trouve le véhicule qui répond le mieux à ses souhaits.

Suzuki est connu pour les solutions simples (et efficaces) qu’elle met sur le marché et pour la satisfaction de sa clientèle qui se réjouit des faibles coûts d’utilisation et d’achat. Avec une bouille entre le break et le mono volume, la Liana (la vie sous une ère nouvelle) confirme-t-elle les valeurs de Suzuki ?
Ben oui ! La tradition est respectée. La Liana se situe parmi les voitures correctement construites et bien équipées les moins chères du marché. Les solutions choisies pour la Liana respectent donc l’argument du faible coût et de la qualité.

Elle présente pourtant quelques erreurs mineures. J’ai regretté le tachymètre électronique dont l’affichage change en permanence, ce qui distrait le regard. Il manque aussi une horloge permanente. Celle de la radio s’efface en fonction des indications de l’écran. Enfin, les rangements ne sont pas nombreux et seraient les bienvenus à l’arrière.

Sur la route, la Liana se révèle être une voiture sans caractéristique particulière. Elle roule bien, sans accélération mirifique, neutre dans sa tenue de route et dans son confort. Et si la Liana manque de “ qualités ” percutantes, elle se distingue aussi par l’absence de défaut. Esthétiquement, elle se reconnaît au premier coup d’œil à son hayon noir. Le moteur 1,3 permet d’être à la hauteur dans toutes les situations rencontrées sur la route. Certains acheteurs s’orienteront vers le moteur 1.6 également disponible.

La nouvelle Suzuki offre une finition intérieure soignée et les équipements sont aussi nombreux que ceux des concurrentes. La garantie (3 ans) et le prix de vente (13.115,00 euro) rendent la Liana intéressante comme second véhicule ou pour les jeunes. J’ai noté une consommation relative-ment élevée dans les embouteillages, rançon de la « niche » ciblée.

Septembre 2001