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Il arrive que des individus adoptent des comportements inciviques, qu'ils soient au volant d'une voiture ou dans d'autres circonstances.   Il serait dommage de tirer des conclusions malheureuses sur certains types de véhicules à cause des attitudes marginales de quelques personnes.   Au-delà de tout ce qui peut se raconter de négatif sur les 4x4, il est bon de préciser que, même en Belgique, certaines professions utilisent pleinement les caractéristiques de ces engins : des vétérinaires, des entrepreneurs, etc.   Il existe aussi des passionnés de sports équestres qui ont besoin des qualités des tous-terrains pour rejoindre leurs endroits de pratique.   Enfin, des gens s'enthousiasment pour la conduite sportive en terrains difficiles.   Les oppositions sont nombreuses pour ce type d'activité et les terrains publics sont interdits dans leur grande majorité.   Toutefois, vous trouverez des clubs de randonneurs où apprendre et acquérir de l'expérience en conditions malaisées.   Les organisateurs réunissent les conditions optimales de sécurité pour des apprentissages à long terme.  

Il y a cinquante-cinq ans, Toyota produisait son premier AK-10, devenu « Land Cruiser » en 1954.   Cet engin fut conçu pour remplacer les Jeep américaines.   Il est aujourd'hui reconnu comme la référence en matière de franchissement dans le luxe.   Doté d'un moteur diesel, common rail de trois litres de cylindrée, d'une boîte de vitesses manuelle à six rapports, il se déplace avec une aisance insoupçonnable.   Tant sur la route que dans les terrains difficiles.   Souvenons-nous cependant que ses deux tonnes limitent, physiquement parlant, ses capacités dans les sols gadoueux, spongieux, emprisonnants...   Avec un minimum d'attention, un regard circonspect pour choisir son parcours, le LC 120 est redoutable dans les terrains difficiles.   Le réducteur de boîte et les six vitesses auront tôt fait de choisir le rapport qui autorise la conduite sur un filet de gaz, profitant de la sorte du couple imposant disponible entre 1600 et 3200 tours par minute.  

Sur la route, il a développé ses qualités pour répondre aux exigences suggérées par la concurrence.   Ce sont le silence de fonctionnement et les consommations mesurées qui nous ont le plus interpellés.   L'isolation phonique du moteur a suscité pas mal d'attention de la part des concepteurs pour rendre ce véhicule particulièrement feutré sur la route.   Un ronronnement discret fut notre compagnon de voyage sur les routes et les autoroutes.   En ville et sur les petites routes particulièrement enneigées de ce mois de janvier, le moteur est resté discret.   En ce qui concerne la consommation, malgré des températures de cinq à dix degrés sous zéro, les quinze à vingt centimètres de neige à certains endroits, le 4x4 permanent, les trois adultes à bord, notre itinéraire a exigé à peine neuf litres au cent de moyenne.   Le recours au cruise control lors des trajets fluides a certainement contribué à l'atteinte de ces chiffres.   En venant au diesel, Toyota a montré son savoir-faire de motoriste.  

Nous avons pu vérifier les qualités intrinsèques du LC 120 sur les routes à peine ouvertes du Jura sous la neige.   Le pilotage prudent nécessitait peu de sollicitation des aides à la conduite comme l'ABS et l'ESP.   Notre objectif, il est vrai, était d'atteindre nos lieux de rendez-vous et non pas de tester les limites du franchisseur.   Nous aurions pu regretter que les commandes du tableau de bord sont parfois situées de façon inattendue : les antibrouillards avant et arrière ont des commandes distinctes, les boutons nécessitent souvent un coup d'oeil pour les repérer parce qu'ils n'ont aucune référence tactile.   Bien sûr, l'usage facilite les identifications courantes.  

Pour des informations techniques sur le modèle : LC120

Janvier 2006