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Avec son moteur 2.2 D-CAT Clean Power, Toyota confirme sa quête permanente de solutions novatrices en matière de respect de l'environnement. En plus d'avoir ouvert la porte au diesel, décrié pendant de nombreuses années dans ses bureaux de conception, le géant japonais démontre aujourd'hui sa volonté de se positionner en tête du peloton des créateurs des voitures propres de demain. Cela sans négliger les leçons déjà apprises au travers du souci incessant du zéro défaut, du détail et de la fiabilité qui autorise l'importateur belge à étendre à cinq ans ou à cent cinquante mille kilomètres la garantie du constructeur. Cette constance dans la qualité est confirmée par toutes les études de satisfaction de clientèle qui plébiscitent Toyota.

La voiture testée était animée par le nouveau-né de chez Toyota, le D-4D le plus musclé (177 cv et 400 Nm) profitant de la technologie D-CAT (Diesel Clean advanced Technology). Cette solution, qui ne nécessite pas d'entretien, couple un pot catalytique à accumulation à quatre voies et un filtre à particules. L'efficacité du DPNR (Diesel Particulate NOx Reduction) provient, entre autres, de ce qu'un cinquième injecteur inocule du carburant dans le collecteur d'échappement lorsque les conditions nécessaires pour obtenir une réaction totale l'exigent. L'objectif est de réduire les pollutions à des niveaux inespérés jusqu'ici. Le 2.2 diesel est un bloc en aluminium doté d'une rampe commune et d'injecteurs piézoélectriques. Le taux de compression est étonnamment faible pour un diesel (15,8 :1).

Au-delà de toutes les technologies que renferme ce moteur, on se souviendra que les réductions de poids, de vibrations, de frictions internes ont pour intention d'accroître le confort et le plaisir de se déplacer. Il subsiste cependant que des détails gagneraient à être corrigés pour atteindre la perfection de la berline familiale à usage quotidien. Nous sommes restés perplexes devant l'ordinateur de bord. Celui-ci affiche ses informations sur un écran facilement lisible au centre du tableau de bord. Il donne tour à tour la distance franchie depuis le dernier allumage du moteur, la vitesse moyenne, les consommations moyenne et instantanée et le solde d'autonomie sur le restant du plein de carburant. Il faudra veiller à ne pas caler le moteur lors d'une manoeuvre, à laisser le tourner lors des pauses d'autoroute si vous voulez garder l'information de distance. Après avoir fait le plein, nous nous étonnions de l'autonomie affichée de quelque quatre cents kilomètres ...alors que nous en avons parcouru plus du double.

Gageons que dans les mois à venir, le constructeur japonais s'attache à équiper les modèles moins puissants de ses productions de la même technologie. La chasse aux NOx et aux particules est étonnante d'efficacité avec ce système qui mérite de dépasser le cadre d'une vitrine technologique. D'après les prévisions de Toyota, la grande majorité des Avensis vendues en Europe seront animées par la version de 150 cv avec un couple de 310 Nm. Les Corolla, plus nombreuses encore, utilisent également ces moteurs.

Nous étions deux à pratiquer les axes de l'Est de la France avec notre matériel sous une météo peu clémente et pluvieuse. Et pourtant, les consommations sont restées loin sous les sept litres. La quiétude à bord est surprenante pour un diesel. La conception même du moteur qui tend à limiter les vibrations, l'épaisseur des nouveaux matériaux d'insonorisation, le garnissage intérieur du compartiment du moteur, le pare-brise en verre feuilleté, l'aérodynamisme s'associent pour tendre vers le silence. Dans ces conditions, le système audio de 40 W et ses huit haut-parleurs a de quoi ravir les oreilles.

Avril 2006