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Essai du Toyota Yaris TS 1.8 Dual VVT-i bvm5 - 133 cv
Type : Citadine routière dynamique
Prix d'achat du modèle testé : 18.830€
Puissance maxi à 6.000 tr/min
Couple maxi : 173 Nm à 4.400 tr/min
Poids : 1.090 kg
Autonomie : 42 litres = 460 km
Puissance/Poids : 89,91 kW/t
Émission de CO2 (test) : 215 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 170 gr/km
• CO = 0,420 gr/km
• NOx = 0,010 gr/km
• NOx + HC = 0,390 gr/km
• Particules = 0,029
gr/km

 

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Les temps changent et les incitations vives des Administrations au travers de radars inhumains invitent la population à une approche de la route moins rageuse…  Pieux espoirs pour certains !  Pourtant, la majorité des conducteurs adoptent un style de conduite plus soft.  Les constructeurs réagissent aussi.  Pour certains d’entre eux, dont Toyota, le logo TS rimera dorénavant, du moins pour la Yaris, avec un engin dynamique sans être sportif, privilégiant le confort et la souplesse plutôt que la hargne des accélérations les vitesses de pointe inacceptables. 

De par sa nature de citadine, la Yaris offre des rondeurs et des regards souriants —à moins que ce ne soient des sourires regardants— aux passants qu’elle côtoie.  La version TS hérite de quelques accessoires qui la démarquent du lot traditionnel de ses sœurettes : un unique sigle TS dans la calandre spécifique à nid d’abeille, un becquet sport, des jupes latérales et des pare-chocs bombés de la couleur de la carrosserie, des suspensions baissées de huit millimètres, des jantes en alliage de dix-sept pouces, une sortie d’échappement chromée…  Les feux arrière adoptent la technologie LED : ils s’allument plus rapidement et consomment moins d’énergie.  La nouvelle TS reste une citadine civilisée et pleine de charme dont la teinte rouge, à elle seule, fait retourner pas de tête sur notre passage ! 

Au moment d’entrer dans la voiture, il y a de quoi apprécier la clef mains libres.  Une fois installé et sanglé, un doigt posé sur le bouton rond lance le moteur comme dans les grandes routières de prestige.  Les rangements sont pratiques, surtout celui situé dans le tableau de bord, derrière le volant.  Dans la version cinq portes testée, la banquette arrière coulisse pour maximiser l’espace aux genoux ou le volume du coffre.  Elle se rabat de façon à obtenir un plancher plat.  Contrairement aux autres mouture de la Yaris, la TS est équipée d’un compte-tours et d’un compteur analogiques.  Elle hérite également des rétroviseurs chauffants et des vitres avant électriques, d’une climatisation automatique, d’un radio/ CD/MP3… Seuls les plastiques et la jauge d’essence dénotent dans l’ensemble. 

Le moteur de mille huit cents centimètres cubes confirme la vocation policée de la TS.  D’autant qu’il est accouplé à une boîte manuelle à cinq rapports qui contribuent à donner une impression de puissance au long souffle.  C’est par le couple qu’elle se distingue de ses concurrentes en facilitant les reprises à bas régime.  Les accélérations pures ne sont pas toujours au rendez-vous.  Toutefois, les dépassements s’effectueront sans difficulté grâce percherons de réserve qui délivrent ce qu’il faut de muscle pour faire la différence. 

Évidemment, quand on joue du changement de vitesse à la recherche de sensations, la sonorité plus présente et la consommation s’en ressentent.  Comme à l’habitude chez Toyota, la commande est agréable.  À l’arrêt, le moteur est tellement silencieux qu’on a l’idée d’avoir calé ou de disposer d’un système « stop & go ».  Sur autoroute, le régime de croisière du cinquième rapport est quelque peu élevé sans pourtant rendre l’habitacle assourdissant. 

Les amortisseurs sont réglés nettement plus souples, quoique fermes, que dans une sportive pure et dure, de quoi renforcer l’impression de confort.  De série, Toyota installe les contrôles de stabilité et de motricité qui ne sont pas déconnectables.  La sécurité prime !  La tolérance de l’ESP —oups ! du VSC— est suffisante pour accepter de petites sensations.  Cependant, sur les routes détrempées de cette fin de juillet, l’attention était de rigueur.  Les trains roulants ont été affermis pour la version TS.  Le freinage assisté est progressif et efficace.  La direction électrique laisse remonter peu d’information. 

La position de conduite, plutôt haute, ne confère pas une ambiance propre aux sportives des grands crus.  Les sièges sont confortables et soutiennent comme il faut quand on met la sourdine aux besoins de sensations des rallyemen.  Sans conteste, la Yaris TS est une citadine assagie qui charmera principalement par son look à défaut de délivrer ses doses d’adrénaline et les sueurs froides qui les accompagnent.  Assurément, la Yaris TS est une voiture sage à tempérament coquin pour les occasions. 

 

 

Juillet 2007


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André-Louis De Laet - Belgique
al.delaet@essai-automobile.com