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Essai de la Toyota Avensis 2.0 D-4D Linea Sol bvm6 FAP - 126 cv

Type : Wagon
Prix d'achat (modèle testé) : 37 096 €
Couple maxi : 310 Nm à 1 800 tr/min
Puissance maxi : 126 cv à 3 600 tr/min
  • Puissance/poids : 58 kW/t
  • Puissance/litre : 63 cv/litre
Poids : 1 595 kg
Capacité de traction : 1 600 kg
L x l x h : 4 765 x 1 810 x 1 480 mm
  • Surface au sol = 8,62 m2
  • Volume capable = 12,764 m3

Émissions de CO2 (test) : 163 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 142 gr/km
  • CO = 0,254 gr/km
  • NOx = 0,014 gr/km
  • HC = 0,151 gr/km
  • HC + NOx = 0,165 gr/km
  • Particules = 0,001 gr/km
  • Bruit passant = 72 dB(A)
  • EcoScore = 68

Consommations
   • du test : 6,2 l/100
   • lue à l'ordi : 6,1 l/100
   • théorique constructeur : 5,4 l/100
   • Test/Ordi : 2 %
   • Test/Théorique : 15 %
Autonomie : 60 litres = 970 km

 


 

Née en 1997, l’Avensis se révèle être une voiture confortable, silencieuse et spacieuse dans un segment où de nombreux modèles s’adonnent à une concurrence féroce.  Certains sont réputés pour la vigueur des accélérations, d’autres pour le luxe de leur intérieur ou pour leur tenue de route exceptionnelle.  L’Avensis joue depuis sa création la carte de la discrétion et de la retenue tout en prônant des qualités de fiabilité.  Faut-il avoir foi en son produit pour oser la confirmer par une garantie étendue à cinq ans par l’importateur ?  L’Avensis break qui nous a été confiée cette semaine est de la troisième génération imaginée, elle aussi, par les stylistes de Sophia-Antipolis près de Nice.  Elle est construite en Angleterre, pour le marché européen. 

Ce break, doté d’un nouveau deux litres D-4D d’à peine 126 chevaux, s’adresse principalement à ceux qui n’ont rien à prouver au volant de leur voiture et qui ne considèrent pas celle-ci comme une extension de leur ego.  Compact et léger, le quatre cylindres, en aluminium, privilégie, aidé en cela par une boîte de vitesse manuelle à six rapports longs, la conduite souple et économique qui confirme les publicités du constructeur japonais mettant en évidence le respect de l’environnement. 

Même s’il peut à l’occasion montrer un dynamisme utile pour un dépassement plus musclé, ce moteur est fabriqué en Pologne.  Il adopte la technologie Clean Power, une rampe commune et une pression d’admission portée à deux mille bars, et favorise la pilotage fluide qui s’insère sans heurt dans le trafic actuel.  Le couple maximum s’étale sur une large place allant de 1.800 à 2.400 tours par minutes.  La consommation que nous avons relevée de 6,2 litres aux cent sur l’ensemble du parcours correspond aux informations de l’ordinateur de bord.  Les quelques trajets citadins se sont contentés de largement moins des huit litres aux cent. 

La clef trouvera refuge dans une des poches de votre veston ou dans le sac à main de votre épouse.  Vous approchez les phalanges d’une des poignées avant et les ouvrants se déverrouillent.  L’ouverture du coffre, elle, maintient la condamnation des portières.  À la sortie du véhicule, l’effleurement des deux griffes sur la poignée enclenchera la fermeture sécurisée de la voiture, confirmée par un allumage des clignoteurs.  En prenant place au poste de conduite, vous appuyez sur le gros bouton au tableau de bord qui lance la mise en route du moteur après avoir inspecté le bon fonctionnement du système. 

Le volant prend automatiquement la position que vous lui aviez réservée pour assurer votre confort.  Au démarrage, le frein se libère de lui-même.  Il se commande de l’index, pousser pour le serrer et tirer pour le relâcher.  Cette pratique de plus en plus courante de disposer d’un frein au doigt pour ne plus dire à main, dégage l’espace entre les deux sièges avant.  Celle-ci, dans l’Avensis, accueille un énorme bac de rangement compartimenté couvert par un accoudoir amovible. 

La qualité de l’ajustage est remarquable et les matériaux employés aujourd’hui démentent les commentaires que l’on pouvait émettre sur les premières Toyota importées en Europe.  Reste que le noir intérieur confirme le sérieux du produit et que certains pourraient regretter la trop grande sévérité du classicisme de l’intérieur de l’Avensis.  Les commandes sont placées de façon étudiée pour tomber naturellement sous la main.  Remarquons que le commodo du régulateur de vitesse est identique à celui utilisé il y a quarante ans dans les premières américaines : c’est un des plus efficaces et des plus simples à manier. 

Ce qui caractérise l’Avensis par rapport à ses concurrentes, c’est l’abondance des options comprises dans l’offre : le volant multifonction, l’allumage automatisé des phares et des essuie-glace, l’auto-radio-lecteur de CD connecté à disque dur, les capteurs de recul, les sièges chauffants, les phares adaptatifs au Xénon, la connexion téléphonique BlueTooth®, les antibrouillards, les nombreux airbags dont ceux destinés aux genoux du conducteur et la fermeture automatique des ouvrants n’en sont que quelques exemples.  L’ordinateur de bord particulièrement précis pour les consommations pèche encore en ce qui concerne le solde d’autonomie : il a rarement indiqué plus de 750 kilomètres juste après le plein alors que l’on en aurait aisément parcouru mille… 

Le GPS embarqué dans les Toyota est un modèle du genre.  Par défaut, il demande d’entrer le nom de la rue avant la ville, ce qui accélère les recherches.  Il enregistre les six adresses les plus souvent appelées pour un choix immédiat ainsi qu’il en mémorise une centaine qui peuvent être triées par nom ou par date d’introduction.  Le procédé utilisé pour les étapes intermédiaires ou pour définir une nouvelle destination finale après celles déjà introduites mériterait d’être observé par la concurrence.  Les distances encore à franchir, les temps de voyage, les heures d’arrivée sont immédiatement accessibles en fonction de vos envies.  Et puis surtout, ce modèle permettait au copilote de modifier toutes les entrées alors que la voiture était en mouvement. 

Sous des dehors empreints de modestie, l’Avensis est une excellente routière qui hérite d’une réputation d’excellence de Toyota.  Ce break sans prétention apparente est un choix de premier ordre pour celui qui se prétend raisonnable pour le confort de sa famille et pour des déplacements sans problème. 

 

André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Juin 2009


 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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