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Essai du Toyota LandCruiser 3.0 D-4D Premium bva5 - 173 cv


Type : 4x4
Prix d'achat (modèle testé) : 64.270 €
Couple maxi : 410 Nm à 1.600 tr/min
Puissance maxi : 173 cv à 3.400 tr/min
• Puissance/poids : 55 kW/t
• Puissance/litre : 58 cv/litre
Poids : 2.315 kg
Capacité de traction : 3.000 kg
L x l x h : 4.760 x 1.885 x 1.845 mm
• Surface au sol = 8,97 m2
• Volume capable = 16,554 m3

Émissions de CO2 (test) : 245 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 214 gr/km
• CO = 0,050 gr/km
• NOx = 0,010 gr/km
• HC = 0,250 gr/km
• HC + NOx = 0,260 gr/km
• Particules = 0,049 gr/km
• Bruit passant = 71 dB(A)
 
Consommations
• du test : 9,3 l/100
• lue à l'ordi : 9,0 l/100
• théorique constructeur : 8,1 l/100
• Test/Ordi : 3 %
• Test/Théorique : 15 %
Autonomie : 97 litres = 1.050 km
 
Compteur vitesses : erreur moy = 7 %
• 30 km/h cmptr = 27 km/h réels
• 60 km/h cmptr = 56 km/h réels
• 90 km/h cmptr = 85 km/h réels
•120 km/h cmptr = 115 km/h réels


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Imaginé à l’origine, en 1951, pour des applications militaires, le BJ de Toyota était bâti sur une plateforme dérivée d’un camion et animé par un six cylindres essence de trois litres quatre. C’est en 1955 que le constructeur japonais a commencé à exporter un modèle civilisé sous la dénomination de Land Cruiser. En 1958, la production des premiers véhicules Toyota hors Japon débute au Brésil. Avec le Land Cruiser, Toyota s’est forgé une réputation sur tous les continents voyant croître sa notoriété. C’est en 1966, avec la série Station Wagon, que le Land Cruiser a raffiné, parallèlement aux engins destinés aux travaux lourds sa présentation pour conquérir principalement le marché américain.

Sept continents dont l’Antartique
En 1985, une série Light Duty est apparue, commercialisée en plus des Heavy Duty et des Station Wagon. Cette gamme s’est gavée de puissance avec les années avec les modèles 90 et 120. La quatrième génération lancée récemment par Toyota s’enorgueillit de 150 kilowatts et de technologies inédites tout en conservant ses qualités de solidité et de luxe. Au cours des six décennies de sa fabrication, le Land Cruiser a été vendu à plus de cinq millions d’exemplaires sur les sept continents. La fiabilité et la robustesse légendaire du Land Cruiser en font une référence mondiale.

Combiner une berline et un engin de chantier
Une des apories rencontrées par les concepteurs de 4x4 de luxe est d’allier les performances à la fois en terrains difficiles et sur la route. Dans le cas du modèle qui nous a été confié par l’importateur belge de Braine-l’Alleud, nous avons été surpris lorsque nous nous sommes aventurés dans une friche récente dont la dénivelée présentait des pentes à plus de cent pour cent, de n’avoir même pas besoin de passer en mode 4x4 : précisons que la météo clémente des derniers jours avait rendu le sol stable. Avec de la gadoue, le poids du Land Cruiser 150, de près de deux tonnes et demie aurait été un handicap sérieux qui aurait exigé les quatre roues motrices et l’utilisation de la boîte courte. Nous avons été impressionnés également par la course des suspensions : il nous a fallu chercher longtemps à faire décoller un pneu…

Consommation réduite
Sur le bitume, il est évident que la masse, les dimensions des bandages et la hauteur de l’engin grèvent les velléités sportives même quand l’amortissement est réglé au plus dur. La physique a ses limites ! Toutefois, en utilisation relax, le confort et la sobriété font leur apparition. En conduisant avec un pied très léger, nous avons parcouru le périple d’autoroutes, de très peu de ville et de côtes jurassiennes avec une consommation moyenne de 9,3 litres aux cent kilomètres alors que l’ordinateur de bord indiquait neuf litres aux cent.

Rester discret : que nenni !
Les trois qualités principales du Land Cruiser, à savoir sa fiabilité, son équilibre entre les performances routières et hors-pistes et son habitacle raffiné confirment l’intérêt de Toyota à satisfaire les clients exigeants près à adopter le style nécessaire pour se fondre dans la circulation… Parce qu’avec ses presque cinq mètres de long, deux de large et deux de haut, vous ne passerez pas inaperçus dans les files matinales et il vous arrivera de devoir affronter les regards désapprobateurs de certains conducteurs de berlines pour le moins aussi polluantes. Le Land Cruiser garde le châssis échelle qu’il a depuis sa création même si le dernier-né est plus rigide que celui de ses prédécesseurs. Le silence, l’absence de vibrations y gagnent d’autant que des études poussées ont été réalisées pour réduire les bruits aérodynamiques perturbants et les turbulences à grande vitesse.

Sécurité pour les autres
En ce qui concerne la sécurité de tous les usagers de la route, Toyota a imaginé une zone déformable à l’avant du nouveau Land Cruiser qui soit à la même hauteur que celle d’une voiture de tourisme moyenne. Le châssis et la caisse canalisent et absorbent l’énergie due l’impact tout en évitant que le 4x4 escalade l’autre véhicule au moment du choc. Les piétons ne sont pas de reste puisque le capot du moteur, les ailes et des zones déformables ont été étudiés pour amortir un contact inopiné. Un système sophistiqué de précollision (PCS – Pre-Crash Safety System) fait appel à un radar à ondes millimétriques pour détecter d’éventuels obstacles devant la voiture et évalue si la collision peut être évitée ou non. Quand le chauffeur intervient, le système, qui signalait la situation par un témoin lumineux au tableau de bord et par un avertissement sonore, amplifie la force de freinage. Sans réaction du conducteur, cette technologie freine automatiquement et prétend les ceintures de sécurité à l’avant.

Gérer son allure en toute décontraction
Le régulateur enregistre la vitesse au moment de l’actionnement de la manette. Il peut être incrémenté ou décrémenté par bonds de cinq kilomètres à l’heure avec l’avantage de fortement ralentir le véhicule quand on passe de 120 à 80 km/h sur autoroute par exemple. Si d’aventure vous rattrapez une voiture, le Land Cruiser adaptera son allure pour maintenir une distance de sécurité, quitte à accélérer à nouveau lorsque vous le dépassez. Équipé d’une boîte automatique à cinq rapports, le Land Cruiser dispose également de l’assistance au démarrage en côte et en descente.

Un écran géant pour rester informé
Comme à son habitude chez Toyota, le GPS est un modèle du genre qui intègre quatre étapes et une destination, vous permettant d’avoir sous l’œil, immédiatement, le temps de parcours ou les heures d’arrivée à chacun des endroits. Un écran multiterrain y est associé qui affiche les informations recueillies par les trois caméras : les deux à l’avant et à l’arrière, au centre du véhicule et celle sous le rétroviseur droit pour déceler le trottoir. Les deux premières s’activent automatiquement à faible allure ou lorsque la marche arrière est enclenchée. Le nouveau quatre cylindres diesel de trois litres développe 173 chevaux et un couple de 410 Newtons-mètres disponibles entre 1600 et 2800 tours par minute. La boîte à cinq rapports peut être titillée grâce au mode séquentiel. Un témoin « Eco » avertit le pilote qu’il adopte une conduite plus écologique.

Équipements standard
Deux places à l’arrière sont dissimulées dans le plancher et peuvent être déployées chacune par une commande électrique. Étonnamment, elles sont plus confortables que les strapontins habituels que l’on découvre d’habitude à la troisième rangée. Une prise de 220 volts se trouve à l’arrière pour recharger, qui son ordinateur ou son gsm, qui pour brancher une bouilloire ou un grille-pain lors d’une virée pique-nique. Le rangement imposant entre les deux sièges avant peut contenir quatre bouteilles d’un demi-litre. Le système d’approche et de démarrage sans clef propose des commandes au toucher très doux. Enfin, le système multimédia au plafond va, grâce aux écouteurs individuels, occuper les enfants pendant les longs trajets vers les pistes de ski sans gêner le conducteur.

 

André-Louis De Laet
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Avril 2010


 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
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