Type de voiture : monovolume
Prix du modèle testé : 31.100 €
TMC : 867 €
TR : 549 €
Autonomie : 80 litres = 1000 km
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Adieu à l’Évasion. Bonjour le C8. Avec son
moteur diesel 2.2 HDi doté du filtre à particules,
sa finition Exclusive, le C8 est paré pour une longue traversée
de la France avec ses adultes à bord. Des adultes exigeants
puisque des réunions difficiles nous attendent. Nous avons
besoin d’être reposés pour les aborder.
Question confort, pas de souci à se faire avec Citroën.
Le constructeur français se targue, à juste titre,
d’offrir le meilleur pour ceux que les longues routes appellent.
Les sièges sont dignes d’un salon cossu. Le moteur
est puissant et silencieux. Les bruits aérodynamiques idéalement
filtrés.
À l’intérieur, le grand monovolume offre de
la place. L’accès à bord est facilité
par les grandes portes électriquement coulissantes, commandées,
entre autres, par la télécommande. Tous les constructeurs
n’apprécient pas ce mode d’ouverture qui présente
pourtant de nombreux avantages. Et aussi des inconvénients.
Pour certains, cela “fait” camionnette. Pour d’autres,
il y a conflit entre l’ouverture de la porte et le remplissage
de carburant. Toujours est-il que le conducteur peut condamner les
ouvertures intempestives depuis le poste de conduite. Une sécurité
anti-pincement est prévue à la fermeture des portes
coulissantes, tout comme aux quatre vitres électriques et
au toit ouvrant. Les deux sièges latéraux reçoivent
aisément les sièges Isofix pour enfants.
En ce qui concerne les équipements, Citroën ne lésine
sur aucune dotation de sécurité : l’ABS avec
amplificateur d’urgence à allumage des feux de détresse
et répartiteur de freinage, l’ESP, l’ASR (antipatinage),
les airbags frontaux, latéraux et en rideaux, les ceintures
à trois points pour tous les sièges répondent
à l’appel.
L’instrumentation se décline en trois tableaux de
bord. Le principal, en position centrale visible de tous, reprend
les cadrans analogiques du compte-tours, du tachymètre ainsi
que la carte du GPS soulignée par la jauge à essence
et l’indicateur de température du moteur. Un deuxième,
plus petit, surplombe le volant regroupe de nombreux voyants d’alertes
et les totalisateurs kilométriques. Enfin, le troisième,
en console centrale, regroupe les commandes de la climatisation,
de la navigation, du téléphone, du chargeur CD et
le changement de vitesses. Dommage que le témoin du cruise
control soit orange !
Les monovolumes, en général, se distinguent par de
nombreux rangements dispersés dans l’habitacle. Un
“frigo” de trois litres prend place sous le massif central
(juste une petite connotation pour ceux qui ont sillonné
les routes aux alentours de Clermont-Ferrand). Volontairement, les
ingénieurs français ont négligé les
tiroirs sous les sièges à l’arrière.
Pour satisfaire la modularité exigée par les clients,
les sièges coulissent, indépendamment les uns des
autres, sur des rails et peuvent être démontés
facilement par un adulte seul. Optionnellement, deux sièges
peuvent être ajoutés en troisième rangée.
Le frein à main traditionnellement placé entre les
sièges avant se retrouve à gauche du siège
du conducteur. Un peu d’adaptation…
Le diesel HDi 2.2 est celui de la C5 qui développe quelques
chevaux de moins que la grande berline. Étonnant pour un
véhicule de près de 1800 kg. Et pourtant, l’option
n’est pas inintéressante ! En privilégiant le
meilleur de son couple à moyen régime, ce moteur offre
une vivacité respectable tout en limitant les velléités
empressées des Fangio peu scrupuleux des autres usagers de
la route. Le périple réalisé en décembre,
sous des températures aux alentours de dix degrés,
des incursions urbaines dans les files, un rigoureux respect des
limitations de vitesse, une importante utilisation des autoroutes
a démontré l’appétit d’oiseau du
C8. Seuls un peu plus de sept litres sont nécessaires tous
les cent km. Comme quoi, l’attention des constructeurs à
l’aérodynamisme paie !
Ce qui nous a surpris, c’est l’aisance naturelle du
C8 dans les ruelles parisiennes. Le très faible rayon de
braquage et les rétroviseurs électriquement rétractables
y sont pour beaucoup. Les dimensions du véhicule s’apprécient
aisément. D’autant plus que le modèle testé
était équipé d’une assistance au parking,
à l’arrière. Une autre à l’avant
aurait été un plus…
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