Type de voiture
Prix d'achat du modèle testé :
TMC :
TR :
Autonomie :
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Le constructeur coréen Daewoo nous a habitués à
livrer des voitures de belle facture à prix compté.
Sans sacrifier ni le confort, ni la sécurité. La nouvelle
Evanda CDX, que vous avez aperçue dans le parking ces derniers
jours, ne déroge pas à cette règle. Elle séduit
par sa classe et par son rapport prix/équipe-ment imbattable.
L’Evanda est une routière qui offre au prix le plus bas
les caractéristiques d’un véritable haut de gamme.
Et si la motorisation diesel manque, l’installation au gaz réalisée
par l’importateur bénéficie d’une extension
de la garantie d’usine tout en offrant un coût d’utilisation
réduit et une autonomie peu habituelle pour ce type de véhicules.
Pour approcher la clientèle européenne, le groupe
GM a fait appel au styliste italien Giugiaro d’Italdesign.
La remplaçante de la Leganza troque ainsi sa fluidité
pour des arêtes vives coupées au couteau rappelant
les traits de certaine Suédoi-se… L’habitabilité
n’est certes pas des plus généreuses. La largeur
aux coudes est mesurée et la garde au toit à l’arrière
est insuffisante pour les grands gabarits. Par contre, l’espace
pour les genoux est appréciable.
La présentation intérieure est soignée. Le
cuir de la sellerie est de bonne qualité. Certains resteront
critiques vis-à-vis des placages en faux bois ou du manque
d’originalité de l’ensemble. Classique au sens
“années 70” du terme ! En ce qui concerne les
équipements, c’est l’utile que l’on découvre.
Prix oblige ! Pas question de s’aligner sur les régulateur
de vitesse, essuie-glaces, allumage des phares ou encore lève-vitres
full automatiques qui peuplent les productions concurrentes. Modeste.
Oui, mais sérieux. L’équipement est, pour le
reste, complet : ABS, ESP, airbags latéraux à l’avant,
climatisation automatique, siège conducteur à régla-ges
électrique sans mémoire, sièges chauffants,
direction assistée asservie à la vitesse, rétroviseur
intérieur électro-chrome, commandes au volant pour
le système radio à chargeur frontal de 5 CD, volant
réglable, banquette arrière rabattable 2/3-1/3, anti-brouillards,
jantes aluminium, accoudoir avec rangements, coffre à ouverture
motorisée à distance… Trois options sont reprises
au catalogue : la peinture métallisée, la boîte
automatique et l’installation au gaz.
En Europe, Daewoo propose seulement le quatre cylindres 2.0 litres
à 16 soupapes. Dans le modèle testé, il se
conjugue avec la boîte manuelle à 5 vitesses. Ce moteur
se montre nerveux dans les premiers rapports et serein sur autoroute.
Il manque bien d’un peu de pêche dans les côtes
ou dans les dépassements d’urgence. Cependant, si la
conduite adoptée reste conforme aux souhaits du législateur,
l’Evanda se contente aisément de la puissance et du
couple disponibles. On s’étonnerait parfois des chiffres
annoncés par certains constructeurs pour présenter
leur production inutilisable, même sur les autoroutes allemandes
nettement plus contrôlées que ce que la légende
ne le raconte. Un autre débat…
L’Evanda est une berline paisible à voca-tion familiale.
Elle est dotée d’un train avant accrocheur et d’un
châssis stable. Le comportement routier est convaincant. En
fait, le seul reproche que l’on puisse faire à cette
voiture trop sage, c’est la pénalisation fiscale du
mo-teur 2.0 litres par rapport à certaines 1800 concurrentes
proposées à un prix similaire. Mais qui en “jettent”
moins !
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