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Essai de la Dodge Avenger 2.0 CRD SXT FAP bvm6 - 140 cv

Type : Familiale tricorps
Prix d'achat (modèle testé) : 27 500 €
Couple maxi : 310 Nm à 1 750 tr/min
Puissance maxi : 140 cv à 4 000 tr/min
  • Puissance/poids : 60 kW/t
  • Puissance/litre : 71 cv/litre
Poids : 1 710 kg
L x l x h : 4 850 x 1 843 x 1 497 mm
  • Surface au sol = 8,94 m2
  • Volume capable = 13,381 m3

Émissions de CO2 (test) : 173 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 170 gr/km
  • CO = 0,??? gr/km
  • NOx = 0,??? gr/km
  • HC = 0,??? gr/km
  • HC + NOx = 0,??? gr/km
  • Particules = 0,??? gr/km

Autonomie : 64 litres = 1 020 km
Consommations
   • du test : 6,3 l/100
   • lue à l'ordi : 5,5 l/100
   • théorique constructeur : 6,2 l/100
   • Test/Ordi : 15 %
   • Test/Théorique : 2 %

 


 

Il y a quelques années, la tendance était aux styles 4x4 ou monovolumes.  La chasse aux molécules de CO2 a quelque peu changé la donne.  Depuis, les genres se sont multipliés, les réactions des constructeurs également.  Celui qui tient aujourd’hui à manifester son originalité découvre un choix impressionnant dans les show-rooms des concessions automobiles.  Même que des industriels reviennent aux fameux tricorps de nos grands-parents.  Après la réussite spectaculaire compacte de la Logan, marginale s’il en est, Dodge présente l’Avenger qui se veut la plus grande familiale la moins chère du marché européen.  Elle arrive avec des atouts qui en intéresseront plus d’un !

Dodge affiche un design inhabituel : l’agressivité est palpable avec cette calandre menaçante en croix chromée typique qui exhibe la tête de bélier avec ostentation.  Des surfaces aux nervures marquées, des pare-chocs proéminents, des aides athlétiquement galbées et des découpes atypiques des portières, des passages de roues accueillant des jantes imposantes : pas moyen de se tromper, l’Avenger est différente.  L’audace de l’esthétique attirera celui qui veut se singulariser sans devoir passer au régime du pain sec et de l’eau les mois qui suivent l’achat. 

On reprochera aisément les plastiques durs, les finitions approximatives et les matériaux bon marché.  C’est le prix à payer pour afficher sa marginalité qui devra se contenter d’un design flatteur.  Toutefois, avec à peine moins de cinq mètres de longueur, soit plus long qu’une Laguna ou qu’une Mondeo par exemple, les passagers trouveront de la place pour loger leurs jambes derrière le siège du conducteur, quel que soit le gabarit de celui-ci ! 

De plus, l’habitacle réserve des surprises intéressantes : le dossier du copilote se rabat à l’horizontale pour offrir un guéridon d’appoint aux grands rouleurs, et celui de la banquette se baisse en deux parties pour prolonger le volume du coffre.  L’accès à celui-ci et l’ouverture entre le troisième et le deuxième corps sont plutôt étriqués.  L’ouverture entre le troisième et le deuxième corps.  Par contre, une poignée intérieure du coffre rassurera ceux qui craignent de se laisser enfermer dans la malle. 

Les équipements sont nombreux dans la version SXT testée.  Le compartiment réfrigérant pour quatre canettes d’un tiers de litre se loge à droite du tableau de bord.  Un astucieux porte-gobelet situé entre les deux sièges avant conserve, selon le cas, la boisson fraîche (deux degrés) ou chaude (soixante degrés).  L’ABS, l’ESP, l’AFU et l’antipatinage sont présents, tout comme la climatisation et l’allumage des phares automatique, l’ordinateur de bord, les sièges chauffants en cuir, le kit d’aménagement du coffre, la sellerie de cuir, les antibrouillards et le contrôle de la pression des pneus, les quatre vitres électriques et la radio CD … 

La perception correcte que l’on a naturellement des dimensions de la voiture dispense d’investir dans l’aide au parking.  Le régulateur de vitesse se contrôle toujours avec la petite manette en bas à droite du volant : c’est une des commandes les plus confortables et les plus ergonomiques du cruise…  Quelques packs peuvent compléter la préparation de l’Avenger.  Le « techno » est probablement le plus utile qui offre pour deux mille deux cents euros le système multimédia avec disque de vingt gigabytes, le GPS, le radio-CD, la connectivité MP3 et la technologie Bluetooth® pour les GSM… 

Pour mouvoir les presque deux tonnes, Dodge fait confiance aux destriers tudesques, donc à la fois peu gourmands et bruyants.  Le moteur est énergique et il autorise une conduite dynamique quoiqu’un peu brutale dans les premiers rapports.  Les injecteurs-pompes assurent un couple appréciable entre 1.750 et 2.500 tours par minute.  Le filtre à particules fait partie de la dotation standard avec les moteurs diesel.  L’agilité de l’équipage n’est certes pas le point fort de l’Avenger : il s’agit bien entendu d’une voiture qui privilégie le confort à la sportivité.  Toutefois, il ne s’agit nullement d’une lendore. 

Dodge importe bientôt cinq modèles en Europe : la Viper, le Caliber, le Nitro, l’Avenger et la Journey.  Le look est décalé et les prix sont mesurés : l’appétit d’oiseau de l’Avenger que nous avons testée cette semaine en ravira plus d’un lors du choix du prochain véhicule.  Dodge Avenger, berline quatre portes : qu’est-ce qu’il y aurait de comparable sur la route à ce rapport volume et qualité sur prix d’achat et de maintenance ?  La garantie totale est complétée par une assistance, toutes deux de deux ans pour un kilométrage illimité.  Un entretien principal est planifié tous les deux ans ou trente mille kilomètres et un autre, intermédiaire, a lieu tous les quinze mille.  Comme à l’habitude, nous vous suggérons de passer dans votre concession la plus proche pour un test grandeur nature… 

 

André-Louis De Laet
Septembre 2008
www.essai-automobile.com


 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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