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Essai de la Fiat Punto 1.3 JTD Sergio Tacchini
Type de voiture : Citadine
Prix (mod. testé) : 17.120€
TMC : 62€
TR : 205 €
Autonomie : 49 litres = 1000 km

L’utilisation du diesel fait couler beaucoup d’encre. Pour certains, c’est la source principale de toute la pollution routière. Pour d’autres, le diesel est, après le LPG, la source la moins polluante. Réservé aux gros moteurs il y a encore quelques décennies, le diesel a gagné la majorité des parts de marché en arguant de sa faible consommation et, ipso facto, de la faible quantité de rejets polluants. Les avancées technologiques de ces dernières années ont donné deux avantages principaux aux diesels du marché. Ils sont devenus aussi souples et dynamiques que les moteurs essence et consomment encore moins qu’avant.

Les 1.3 Multi J et de Fiat est un turbo-diesel à échangeur thermique, compact, léger, common rail à injection directe à phases multiples doté d’une culasse à seize soupapes. Dans la Punto, les 70 cv fournissent un couple de 183 Nm sous les 2000 tours. Peu bruyant, sans vibrations, il est vigoureux et manifeste déjà sa conformité aux normes Euro4 qui seront applicables dès 2006. Il est aussi à l’aise dans les ruelles des villes que sur autoroute. De quoi attirer l’attention des inconditionnels des moteurs carburant à la super. Avec son moteur Multi J et , Fiat confirme, avec brio, sa capacité à produire des véhicules qui aiment être conduits de façon dynamique, tout en restant économiques.

Avec la ferme intention de faire taire les propagateurs de sa réputation ternie ces dernières années, Fiat propose des produits sérieux qui pêchent encore par des détails. Les plastiques de la Punto «Sergio Tacchini» sont trop brillants et les reflets sont nombreux dans l’habitacle, par exemple dans les rétroviseurs extérieurs. Pourtant, le look est là pour plaire à un clientèle passionnée. La voiture est bien construite. L’évolution de la qualité de montage est certaine. La sécurité, et la concurrence, requièrent de livrer l’ABS, l’aide au freinage d’urgence, l’anti-patinage, le régulateur de couple…

La direction est aussi gratifiée de la sur-assistance «City» qui permet de tourner le volant aussi facilement que sur les américaines de nos grands-parents. Ce système peut paraître biscornu (ben non, pas déroutant) de prime abord. Ses effets s’estompent dès que la voiture prend de l’allure. Les suspensions et les sièges sont confortables. Les pneus crissent rapidement lorsque les virages sont pris rapidement. Une façon comme une autre de rappeler que les dépassements des limitations de vitesse sont sévèrement réprouvés par les autorités.

septembre 2004

 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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