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Essai de la Ford Galaxy 2.0 TDCi Ghia 6v - 140 cv
Type : Monovolume spacieux
Prix d'achat du modèle testé : 39.945
Puissance maxi à 4.000 tr/min
Couple maxi : 320 Nm dès 2.000 tr/min
Poids : 1.799 kg
Autonomie : 70 litres = 1.000 km
Émission de CO2 : 185 gr/km
Puissance/Poids : 77,82 kW/t












 

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Le constructeur Ford abandonne la collaboration avec le groupe teuton des Sharan et autres Alhambra pour créer sa nouvelle vision du monovolume qu’il décline en deux versions : le familial Galaxy II et le sportif S-Max.   Venant avec ces deux produits innovateurs sur le marché, Ford compte attirer à la fois le père soucieux du confort de sa progéniture tout autant que celui qui apprécie la conduite dynamique que lui autorise le nouveau venu S-Max.  Dans sa récente robe, le Galaxy s’embourgeoise, prend de l’embonpoint et adopte les équipements qui en font une véritable machine à avaler confortablement des kilomètres avec toute la famille à bord.  Bousculer l’hégémonie de la référence française est la cible avouée du constructeur Ford…  Confirmant la politique commerciale Ford, le Galaxy en offre plus pour un prix équivalent à celui des rivaux. 

Toutefois, ce seront des enfants tolérants qui accéderont aux deux sièges arrière, dorénavant de série dans tous les Galaxy.  Ces strapontins passablement confortables se dissimulent avec une facilité déconcertante dans le plancher en comparaison de ceux de certains concurrents.  Avec le Galaxy II, pas question de lourds sièges, peut-être douillets, que l’on doit laisser à la maison.  Pour bénéficier de beaucoup de volume dans le coffre, il faut quelques instants et le tour est joué !  Quant aux places arrière de la deuxième rangée, l’espace réservé aux jambes et genoux est digne de la classe business dans les transports aériens. 

Ford a fait des progrès considérables dans le montage et les finitions de ses productions, guidé en cela par les exigences en crescendo de la clientèle.  L’acheteur est, certes, adepte de payer moins cher tout en revendiquant une qualité respectable.  Dans la version Ghia testée, le nouveau Galaxy propose l’ordinateur de bord le régulateur-limiteur de vitesse, les capteurs de pluie et de lumière, la climatisation automatique bizone, une radio-CD et ses dix haut-parleurs, sept airbags, les phares au Xénon et les maintenant traditionnels ABS, ESP et AFU…  Font aussi partie de la donne, les fauteuils en cuir, les jantes aluminium de dix-huit pouces et le toit panoramique de style aviation qui apporte à l’intérieur, à la fois une luminosité confortable et des rangements bien agencés et facilement accessibles. 

L’aide au stationnement avant et arrière complète l’offre.  Un bémol concernant l’utilisation de cet accessoire : les ingénieurs Ford pourront encore peaufiner le système qui, dans le véhicule testé, était activé par l’enclenchement de la marche arrière.  Vous arrivez dans le fond de votre garage et vous devez réaliser une commande à contre-sens pour bénéficier de cette aide.  Il faut en effet éviter d’avoir un bip-bip malencontreux à chaque arrivée dans une file attendant le passage au vert des feux de signalisation, par exemple ! 

Le Galaxy a gagné du silence en adoptant le moteur deux litres TDCi.  Performant, il s’est montré sobre en se contentant de quelque sept litres au cent sur l’itinéraire habituel alors que nous étions trois à bord.  La météo de cette fin d’année était clémente bien qu’elle exigeât le dégivrage des fenêtres le matin.  Les démarrages à froid et leurs claquements furent cependant l’exception.  Le moteur se révèle d’une efficacité redoutable lorsque l’on adopte une conduite dynamique qu’autorisent les trains roulants.  La direction présente quelques lacunes vite acceptées : elle se montre lourde en ville et le rayon de braquage nécessite que l’on s’y reprenne à plusieurs fois lors des manœuvres. 

Ford vient sur le marché avec son vaisseau amiral totalement métamorphosé par rapport au modèle premier du nom.  Le sérieux de Ford a gagné quelques étoiles, tout au bénéfice de l’acheteur.  Le moteur répond présent à toutes les sollicitations, la finition a évolué même si elle concède encore parfois les plastiques durs, la modularité est un exemple du genre, les équipements s’harmonisent aux souhaits des utilisateurs, tant au volant qu’aux places des passagers, la tenue de route est efficace…  Tout du bon à un prix raisonnable !

 

Décembre 2006

 

 


 

André-Louis De Laet - Belgique
al.delaet@essai-automobile.com