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Essai de la Ford Mondeo Clipper 1.8 TDCi Ghia bvm6 - 125 cv
Type : Break
Prix d'achat du modèle testé : 31.925 €
Puissance maxi à 4.000 tr/min
Couple maxi : 320 Nm à 1.800 tr/min
Poids : 1.565 kg
Autonomie : 60 litres = 950 km
Puissance/Poids : 59 kW/t
Émission de CO2 (test) : 167 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 156 gr/km
• CO = 0,344 gr/km
• NOx = 0,226 gr/km
• NOx + HC = 0,256 gr/km
• Particules = 0,023
gr/km

 

 

 

 

Dans les voitures proposées aujourd’hui par les constructeurs, les technologies fleurissent qui facilitent la conduite proprement dite ou la vie à bord…  On trouve parmi les premières, l’ESP, le régulateur de vitesse, et pour les secondes, les connexions Bluetooth® le GPS…  Certains industriels privilégient le nec plus ultra et d’autres, comme Ford, s’attachent à démocratiser cette ingénierie pour offrir à des prix attractifs des véhicules largement équipés. 

La Ford Mondeo Clipper a largement été reprise dans les colonnes de nombreuses publications sur papier ou par internet.  Récemment, Ford a remis son grand break sur le métier pour lui rendre une ligne au goût du jour, lui donner les moteurs qui permettent les réductions de consommation et de rejets toxiques et la parer des aides que la majorité des familles désirent utiliser au quotidien. 

Produite dès 1993 si je ne m’abuse, le break Mondeo a évolué avec les années au travers de quatre moutures : la première de 1993 à 1996, la deuxième, de 1997 à 1999, la troisième, de 2000 à 2006 et maintenant, la quatrième depuis 2007.  La Mondeo a même été élue voiture européenne de l’année en 1994.  Le modèle qui nous a été confié pour le test provient d’une présérie destinée à évaluer sur route les adaptations à apporter lors de la fabrication pour éliminer les inévitables défauts de jeunesse.  La Mondeo partage son châssis avec le S-Max et le Galaxy ainsi qu’avec les consœurs Volvo V70 et S80… 

Les commentaires que vous trouverez dans les paragraphes qui suivent sont explicitement limités à la voiture essayée.  Gageons que dans un proche avenir, les concepteurs auront modifié la donne.  Nous avons relevé un souci oculaire lors des premiers kilomètres parcourus chaque matinée givrée de cet automne : les plaques des autres usagers et les textes sur les camionnettes qui nous précédaient avaient la malencontreuse idée de vivre un flou dynamique.  Il nous a fallu quelques jours pour prendre conscience que c’était les effets du système « Quick Clear ».  Des fils chauffants sont installés dans le pare-brise de la Mondeo, pour le dégivrer rapidement. 

Les ronds d’aération sur le tableau de bord sont à nouveau chromés, les ingénieurs ayant fâcheusement abandonné les revêtements brossés que l’on trouve dans les Focus.  Le résultat est irritant dans les tunnels où les éclairages les animent immanquablement.  Le faux bois de la console en centrale en plastique tout aussi artificiel a déjà été pointé du doigt dans de nombreux articles. 

Le diesel mille huit cents TDCi délivre un couple et une puissance appréciables grâce à ses injecteurs piézoélectriques et sa pompe à eau renforcée.  Cependant, il manifeste ses capacités dans une fourchette de régime très étroite.  Sous les deux mille tours, il est creux et exige de cirer sur l’embrayage dans les bouchons matinaux.  Au-dessus des quatre mille rotations, changez de vitesse !  Dans la plage efficace, il est souverain quoiqu’un peu brutal.  C’est autour des deux mille cinq cents tours que la conduite est la plus souple.  La boîte à six rapports bien étagés aide à conserver le couple idéal. 

Le break Mondeo se distingue et s’apprécie pour son espace intérieur et le volume de son coffre.  Avec cinq adultes à bord, la malle est déjà impressionnante.  Et dès que l’on rabat les dossiers de la banquette, elle devient gigantesque.  La place réservée aux genoux des passagers à l’arrière est une des plus confortables sur le marché.  La Mondeo offre beaucoup pour le prix exigé à la commande. 

Au-delà de la bouteille d’un litre et demi que les vide-poches accueillent, la Mondeo s’apprécie pour la technologie embarquée.  Le volant contrôle, à gauche, la radio et à droite l’ordinateur de bord.  Les commandes vocales vous donnent accès au GPS, à la climatisation et à votre téléphone qui reste dans la poche… tout comme la clef qui sera détectée dès que vous approchez de la voiture.  Un bouton sur le tableau de bord fait démarrer ou coupe le moteur

On aurait pu regretter le desserrage automatique du frein à main alors que la gestion des phares l’est.  La trappe du réservoir nécessite seulement le pouce pour l’ouvrir afin de glisser le pistolet directement dans le goulet dont les dimensions évitent les remplissages d’un carburant inadéquat. 

Les phares bi-xénon, à la fois plus puissants et moins énergivores, intègrent deux feux d’angle fixes dont l’allumage est commandé par la rotation du volant.  Si l’effet est surprenant dans les premiers instants, ils deviennent rapidement incontournables par leur efficacité. 

Au global, la Mondeo Clipper est destinée pour une utilisation en bon père de famille qui réserve à la voiture une partie comptée de son budget.  Ce break offre des prestations intéressantes au quotidien et les avantages fiscaux et pécuniaires auront vite fait d’effacer les quelques réserves que l’on pourrait faire à propos de la souplesse limitée des quatre cylindres. 

 

 

 

 

Novembre 2007


 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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