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Essai de la Jaguar X-Type 2.2 TD Executive FAP bva6 - 146 cv

Type : Berline
Prix d'achat (modèle testé) : 36 100 €
Couple maxi : 360 Nm à 1 800 tr/min
Puissance maxi : 146 cv à 3 500 tr/min
  • Puissance/poids : 69 kW/t
  • Puissance/litre : 66 cv/litre
Poids : 1 545 kg
L x l x h : 4 672 x 1 789 x 1 430 mm
  • Surface au sol = 8,36 m2
  • Volume capable = 11,952 m3

Émissions de CO2 (test) : 203 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 184 gr/km
  • CO = 0,040 gr/km
  • NOx = 0,222 gr/km
  • HC = 0,014 gr/km
  • HC + NOx = 0,236 gr/km
  • Particules = 0,001 gr/km

Autonomie : 61 litres = 840 km
Consommations
   • du test : 7,3 l/100
   • lue à l'ordi : 6,7 l/100
   • théorique constructeur : 6,9 l/100
   • Test/Ordi : 8 %
   • Test/Théorique : 5 %

 


 

« Rouler en Jaguar, c’est de la classe ! »  Voilà un parmi les nombreux commentaires reçus de la part des lecteurs transfuges des sempiternelles tudesques que l’on octroie dans certaines entreprises comme voitures de société.  Il s’avère que le regard des passants est plutôt complice quand vous prenez le volant de l’un ou l’autre modèle britannique…  Sans doute est-il plus facile, pour des raisons de culture, de s’arrêter aux passages pour piétons pour les inviter des yeux à s’aventurer en toute confiance à traverser la route !  Il y a des traditions qui ne se perdent pas ! 

D’autres par contre ont été reléguées avec succès aux oubliettes.  Maintenant, une Jaguar se décline également en chaudron à mazout.  Le filtre à particules est entré dans les mœurs de Coventry.  Et pour la « petite Jag » démocratique, la boîte de vitesse à six rapports fait son entrée dans la cour des grands.  Un récent restylage de la X-Type confirme la montée en puissance de l’offre qui a pour objectif de glaner de la clientèle en interprétant les nouvelles valeurs écologiques.  Cela, en préservant quand même les volontés de certains de manifester leur droit au confort, à la prestance de rouler autrement que la meute des loups aux dents acérées. 

Cela, parce que Jaguar conserve le renom d’une constructeur offrant de la qualité et de la noblesse : le caractère « cosy » des productions du fauve n’est plus à démontrer.  Les temps changent et les dirigeants britanniques ont fait pas mal de concessions pour survivre : passer dans le giron des Allemands, puis des Américains avant de se tourner vers une ancienne colonie et confier en mars 2008 leurs destinée à Tata !  La marque indienne s’ouvre des possibilités dans la voiture luxueuse tout en assurant l’avenir des Jaguar ! 

La berline mise à disposition par l’importateur est le modèle haut de gamme de la X-Type, dotée du quatre cylindres diesel de deux litres deux.  Elle comptait à peine deux cent cinquante kilomètres au compteur et une conduite de rodage nous convenait à merveille.  Ce moteur est brillant !  Toutefois, il ne se compare en rien avec les productions de Bavière…  Ici, dira-t-on, la puissance est suffisante et le couple confortable.  D’ailleurs, vous pourrez bénéficier de quelque vingt newtons-mètres de plus en overboost.  Ce qui importe, c’est le bien-être, le respect des passagers et des autres usagers de la route, en toute quiétude. 

La transmission automatique à six rapports répond à une critique émise depuis plusieurs années par la majorité des journalistes.  Elle apporte une tranquillité d’esprit incroyable au volant de la X-Type.  Les inconditionnels des changements de vitesse imposés par le conducteur se réjouiront du « Jaguar Sequential Shift » et les autres apprécieront la pertinence de la programmation quand on opte pour une conduite sereine.  Sérénité rimant pourtant avec vivacité à l’occasion.  Il n’y a pas que les vieux papys qui sont friands de finesse et de prévenance !  Par contre, le traditionnel sélecteur en « J » de la boîte automatique a cédé devant le modernisme du nouveau pommeau. 

L’automatisme et le filtre à particules paient leur tribut en matière de canassons et de vitesse de pointe : qui s’en plaindra lorsque l’on aborde ses itinéraires en toute décontraction et quand les jackpots le long de nos routes incitent à des allures plus respectueuses d’une sécurité utile bien que parfois illogiquement réfléchie ?  Toutefois, il est bon de se souvenir que la Jaguar X-Type ainsi bâtie est une machine à se déplacer vite et confortablement bien que la comparaison ne tient évidemment pas avec une XJ.  Nous avons regretté le peu d’onctuosité mélomane du moteur dont la sonorité se compare plus facilement, au moment où l’on va chercher les tours, à un gros ventilateur. 

À l’intérieur, nous avons noté quelques changements : enfin, le copilote peut, à son aise, modifier les informations du GPS pour prendre en compte de nouveaux itinéraires en fonction des besoins ou de la circulation.  Il n’est plus nécessaire d’arrêter le fauve.  D’autre part, la connexion BlueTooth® est digne de tous les éloges.  D’entrée, nous avons fait le lien entre le système embarqué et nos deux GSM.  Tout au long de la semaine, nous avons pu disposer de nos carnets d’adresses respectifs sans aucune autre manipulation. 

À la première fermeture du coffre, une vibration acoustique de camelote nous a intrigués.  La première idée qui nous a traversés correspondait plutôt à une finition décevante.  Après un petit examen, nous nous sommes rendu compte que c’était seulement la fixation de la plaque d’immatriculation qui provoquait ce désagrément.  Une ou deux pastilles de caoutchouc ont vite réglé le problème, confirmant le sérieux de fabrication de Jaguar. 

 

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André-Louis De Laet
Août 2008


 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
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