Type de voiture
Prix d'achat du modèle testé : 52.270 €
TMC : 2.478 €
TR : 614 €
Autonomie : 75 litres = 650 km
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Lexus se manifeste sur le marché par ses produits
de luxe « toutes options comprises » et par ses moteurs
à six ou huit cylindres en ligne, carburant à l’essence,
d’un silence exemplaire. Sans oublier, bien entendu, la garantie
de cinq ans pièces et main d’œuvre de tradition
chez le constructeur japonais. Pour mémoire, la seule option
proposée par Lexus concerne le système GPS, de 250
EUR, couvrant toute l’Europe, complet et facile à utiliser.
Les qualités principales de la GS 300 sont le confort et
le silence. Chacun des quatre adultes qui y prendront place pour
un long périple se calera bien à l’aise, tant
à l’avant qu’à l’arrière
dans les sièges en cuir. Ceux de devant sont réglables
électriquement. Plusieurs mémoires conservent les
données du siège avant gauche, des rétroviseurs
et de la position du volant pour faciliter les changements de conducteurs.
Lors de l’entrée et de la sortie du véhicule,
le volant se rétracte pour rendre les mouvements plus commodes.
La propulsion explique l’imposant tunnel de transmission qui
exclut irrémédiablement le cinquième adulte
sauf pour de très courts trajets. La banquette arrière
est fixe et n’autorise pas les passages de l’habitacle
vers la malle.
Le V6 de trois litres de la voiture testée propose un système
de distribution à calage variable intelligent (VVT-i) qui
le rend mélodieux, onctueux et relativement peu gourmand.
Bien qu’il soit puissant, il n’a rien d’un foudre
de guerre et permet de respecter sans difficulté les limitations
de vitesses impitoyablement contrôlées par les pandores.
La GS 300 mériterait un accélérateur plus progressif
donnant une meilleure perception de ses réactions. Une sensation
désagréable se manifeste sous pilotage sportif, après
un ralentissement rapide suivi d’une accélération.
Le processeur tarde dans ses choix de rapport, ce qui se jauge par
des à-coups inattendus. Par contre, un bon point qui mérite
la mention, c’est que le passage du rapport D à un
programme inférieur implique la rupture du cruise control.
Il me semble tellement évident que cette manœuvre a
pour but de jouer sur le frein moteur que je ne comprends pas les
raisons qui mènent les constructeurs à maintenir l’enclenchement
du régulateur de vitesse.
Une mission en Suisse nous a menés sur un parcours varié
: autoroutes, nationales, départementales et lacets dans
les Vosges… Cela, de jour et de nuit. Toutes les situations
sont plaisantes à vivre. Dans chaque circonstance, le train
avant était collé à la route et donnait une
impression de solidité. La consommation, pour peu que l’on
manifeste de l’attention, atteint aisément les 9 litres
aux cent kilomètres. Sinon, bonjour les seize litres.
La qualité des matériaux utilisés et de la
finition est exemplaire. Les espaces de rangements sont nombreux
et intelligemment disposés. La boîte à gants
est spacieuse, donne accès à un chargeur de six CD
et au filtre à pollen. L’instrumentation noire sur
fond clair, est lisible à souhait même pour les quinquagénaires
hypermétropes. Les phares au Xénon rendent la nuit
aussi claire que le jour. C’est un régal de confort.
Petite astuce : les vitres latérales sont hydrofuges. Il
manque que les rétroviseurs extérieurs le soient aussi
pour tendre à la perfection.
Janvier 2004
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