Type de voiture : 4x4 de
luxe
Prix d'achat du modèle testé : 54.600 €
TMC : 2.478 €
TR : 615 €
Autonomie : 72 litres = 500 km
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Quand vous vous installez dans une Lexus, vous entrez
dans du haut de gamme. Avec un niveau de fiabilité exceptionnel
pour le label « Luxe » de Toyota. Vous resterez confondus
par la qualité de la finition, des matériaux, du montage,
l’ergonomie soignée et la présentation raffinée.
Avec une technologie à la hauteur des prétentions.
L’habitacle offre de l’espace comme un monovolume à
cinq places, une modularité, des rangements et un caractère
pratique, un coffre bien aménagé et volumineux. En
matière d’équipement, la Lexus laisse également
rêver :, la caméra de recul, les airbags de genoux,
la climatisation séparée, des phares directionnels
au Xenon, un abaissement automatique de la garde au sol pour faciliter
l’accès à bord et réduire la surface
frontale sur autoroute, le traditionnel GPS intelligemment organisé.
Celui-ci se commande par une série de touches préprogrammées
au tableau de bord qui se complète par l’écran
sensitif comprenant lui aussi des touches adaptées à
l’écran en cours d’utilisation. Astuce intéressante,
vous pouvez introduire indistinctement le nom de la ville ou celui
de la rue. Le système vous proposera les rues ou les localités
associées. Retrouver certaines artères dans une des
communes à facilités de Bruxelles relève de
la simplicité : qu’elles se trouvent à Ixelles
ou à Forest, elles apparaissent sous forme de liste et le
choix est des plus aisés. Les adaptations à l’écran
sont évidentes. Et les différentes possibilités
d’archivage permettent de structurer clairement ses destinations.
Une fois le véhicule en route, les déterminations
de destination sont rendues impossibles pour assurer la sécurité
de l’équipage. Combinée à l’écran du système
GPS, une autre option est proposée : la caméra de
recul pour l’aide au stationnement. J’ai été
moins convaincu ! Les habituelles aides sonores au stationnement
par quatre points de détection me donnent l’impression
d’être plus fiable pour le stationnement proprement
dit. Par contre la valeur ajoutée de la caméra réside
dans l’appréciation que vous vous ferez de la possibilité
de se garer. Les vieux loups de la route se gareront toujours à
l’œil, forts de leur expérience et de leur aptitude
à apréhender rapidement les dimensions de l’engin
dont le périmètre se repère facilement. Sur la route, le Japonais préfère, bien que sa tenue
de route soit nettement supérieure à la majorité
des 4x4, la conduite coulée et anticipative. Celle-ci serait
d’ailleurs recommandée pour conserver une consommation
sous les quinze litres. Le moteur est silencieux et doux, sachant
manifester à la demande la puissance utile. La transmission
permanente aux quatre roues, le poids et le rapport SCx important
auront vite fait de pénaliser la moindre lourdeur du pied
droit sur la pédale ad-hoc. 4x4, peut-être ! Sur la
route sûrement. Sur les pavés brabaçons et les
chemins de terre aussi. En franchissement, il existe d’autres
solutions. L’absence de boîte courte et de protection
de la carrosserie impose la plus grande prudence. En ville, le Lexus
se faufille aisément malgré ses dimensions et son
diamètre de braquage important. Le feulement du V6 est à peine perceptible d’autant
que la radio est digne de prendre place dans votre salon. Les sièges
d’ailleurs y trouveraient un lien de parenté avec les
meilleurs divans. Pour les grands gabarits lourds dont je suis,
ils maintiennent idéalement dans les virages. Les petits
légers se sentiront vraisemblablement trop peu soutenus et
auront tendance à voyager également à l’horizontale
dans les virolos montagneux. À moins qu’ils n’adoptent
un style de conduite tranquille, ce qui ne veut pas dire un train
d’escargot. Le Lexus peut être rapide tout en se conduisant
en douceur. C’est tout le bien que je vous souhaite. Mars 2004
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