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Essai du Mazda série 5 - 2.0 MZR-CD 110 - Elegance 7p bvm6 - 110cv
Type : aaa
Prix d'achat du modèle testé : 24.495 €
Puissance maxi à 3.500 tr/min
Couple maxi : 310 Nm dès 2.000 tr/min
Poids : 1.610 kg
Autonomie : 60 litres = 1.035 km
Puissance/Poids : 50,31 kW/t
Émission de CO2 (test) : 159 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 173 gr/km
• CO = 0,213 gr/km
• NOx = 0,170 gr/km

 


 

Dix porte-gobelets disséminés dans l’habitacle, plusieurs vide-poches, une console médiane abritant un compartiment à double fond capable de contenir jusqu’à sept CD, une « boîte » sur la deuxième rangée de sièges pouvant accueillir sandwiches, Game Boy et jouets des enfants... Ne comptez plus, l’inventaire serait trop long. Le nombre des espaces de rangement dans le Mazda 5 s’élève à quarante-cinq. Ce successeur des MPV et Premacy affirme le caractère pratique et l’efficacité. Deux points forts dont les occupants ne se plaindront pas.

Autre élément qui n’entraînera pas de hauts cris : les deux portes coulissantes, surtout qu’elles ne nuisent en rien à la ligne générale élégante du véhicule. Un bon point à mettre au crédit des designers du constructeur japonais qui ont réussi la prouesse de dissimuler au mieux les rails dans lesquels bougent ces fameuses ouvertures, rares dans le monde des monospaces compacts. Manœuvrables facilement d’une seule main, maman ou papa les béniront sûrement lorsqu’il s’agira d’installer ou de sortir le petit dernier de son siège bébé dans l’étroitesse des emplacements de parking.

2-3-2, 2-3-0, 2-2-1… Ce ne sont pas les placements tactiques d’une équipe de football, mais les configurations possibles que peut « jouer » le Mazda 5. En effet, il peut transporter jusqu’à sept personnes. Un strapontin, moyennement confortable à la longue, dissimulé dans la deuxième rangée de places autorise cette modularité. Des adaptations aux besoins du jour qui se font en quelques secondes en tirant sur deux ou trois sangles pour basculer ou replier, sans effort, l’ensemble des assises arrière.

Autre détail astucieux : le hayon qui s’ouvre à deux hauteurs différentes. Un dispositif qui permettra, entre autres, d’éviter de fracasser l’abattant sur les plafonds de parkings souterrains souvent très bas. Léger, car réalisé en plastique, il donne accès à un vaste coffre à fond plat en configuration quatre ou cinq places. Point négatif, Ce dernier cache seulement une roue de secours de type galette.

Côté moteur, si les cent dix chevaux s’essoufflent dans les bas régimes, ils passent à un trot rapide dès la barre des deux mille tours par minute franchie. Ceux qui attendent une vive poussée seront déçus.  Pourtant, le quatre cylindres turbo diesel seize soupapes common-rail, emprunté à la banque d’organes Ford-PSA, a le mérite de faire décoller rapidement les seize quintaux de l’engin. Doubler ne relèvera pas de l’opération hasardeuse nécessitant plus d’un kilomètre d’asphalte sans âme qui vive en face. Rassurant.

Malheureusement pour l’agrément de conduite, la boîte de vitesses manuelle se montre accrocheuse. À son palmarès, on doit noter que la commande est mise en hauteur à la base de la planche de bord, position qui facilite le maniement du levier. De plus, elle propose un sixième rapport. Largement surmultiplié, il s’avère utile sur voies rapides et autoroutes pour soigner décibels à l’intérieur de l’habitacle et consommation. Utilisé lors de l’essai sur des routes nationales et de longues portions limitées à 110 km/h, la majeure partie du temps sans climatisation vu les températures plutôt fraîches, ce 5 ne s’est pas montré vorace en énergie. Un peu moins de six  litres de gasoil tous les cent kilomètres lui ont suffi.

Le plaisir de conduire, on le trouvera grâce au sérieux du châssis, emprunté aux Ford C-Max et break Volvo V50. Rigide et bien aidé par des suspensions mariant fermeté et confort, le monospace japonais n’est jamais pris en défaut d’autant que le freinage se signale par son mordant et la direction par sa précision. L’électronique embarquée rassure encore la petite famille : ABS avec répartiteur électronique EBD, assistance mécanique au freinage d’urgence et contrôle dynamique de stabilité (DSC). Et en cas de collision frontale, volant et pédalier s’escamotent pour limiter au maximum les blessures corporelles.

À cette liste déjà appréciable, d’autant plus que nous parlons là uniquement d’équipements de série, s’ajoutent le déclenchement automatique des phares et des essuie-glaces, des airbags frontaux et latéraux à l’avant, des airbags rideaux protégeant les passagers des trois rangées, des lève-vitres équipés d’un système anti-pincement, un régulateur de vitesse.  À en oublier presque le volant multifonction, la climatisation automatique, les barres de toit, la radio CD, le filtre à particules, le réglage des lombaires, les jantes aluminium…

 

Septembre 2007


 


 

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Emmanuel Brun- France
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