La Honda Deauville est une moto efficace au quotidien
pour à peine quelque 8.500,00 €. Sa principale force,
c’est sa polyvalence confortable au freinage efficace. On
pourrait seulement regretter la finition un tantinet bâclée.
Les avantages de rouler à moto lorsque la météo
le permet sont nombreux. La Honda Deauville se faufile aisément
dans les files grâce à son poids, son équilibre,
son étonnante maniabilité et son encombrement latéral
limité. Sur route, elle est aussi à l’aise,
dotée d’une excellente tenue de route, d’une
stabilité imperturbable en ligne droite et en courbe et d’un
freinage idéal. Le système de couplage des freins
avant et arrière à la pédale se généralise
chez Honda. La poignée droite conserve encore le contrôle
de cinq des six pistons des deux disques ventilés avant.
Les anciens motards retrouveront à son guidon des automatismes
désuets comme le choke et le passage sur la réserve
d’essence. Le bruit du moteur est exceptionnel, surtout lorsque
l’on rétrograde. Les vibrations sont contenues. La
Deauville se conduit aussi aisé-ment en solo, en duo ou chargée.
Le passager est enchanté des deux solides poignées
de maintien à sa disposition. Le caractère linéaire
du moteur de 650cc destine la Deauville de préférence
au motard cool à conduite onctueuse qui veut se déplacer
sans traîner et confortablement. Pour mémoire, le même
itinéraire (partiellement en ville et beau-coup sur route
et autoroute) aux heures de sortie de bureau, a été
réalisé en deux fois plus de temps par mon épouse
au volant d’un 4X4. La mobilité disions-nous !
Les valises d’origine, à fermeture à clef centralisée,
sont petites. Elles contiennent un petit sac à dos. L’attaché-case
et le casque supplémentaire nécessiteront de la part
du propriétaire d’opter pour les couvercles optionnels
ou de choisir le top case.
La consommation est étonnante puisque l’on peut aisément
compter sur une autonomie de 350 kilomètres avant la réserve
du petit réservoir de 19 litres. La pollution s’en
trouve ipso facto réduite d’autant qu’un dispositif
injecte de l’air à l’échappement muni
de deux catalyseurs. Le cardan réduit les entretiens au minimum.
J’ai regretté que l’accès sous la selle
soit si difficile.
Mai 2002
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