Type de moto : Grand Tourisme
Prix d'achat du modèle testé :
TMC :
TR :
Autonomie :
|
|
Le Tapis roulant venu des USA
Folklore à deux roues, Légende, Motomobile
de luxe, la Goldwing ne craint pas de verser dans les excès.
Avant même de la chevaucher, elle impressionne par sa silhouette,
son gabarit et son attirail. A son guidon, je ne sais plus très
bien si je suis dans une discothèque ambulante ou dans un
salon mobile. Calant ses passagers (le pilote a si peu à
faire) dans un divan, les entourant des quatre haut-parleurs intégrés,
cruise-control armé, cassette audio enclenchée ou
radio FM branchée, discrète de moteur, la Goldwing
lâche, sous la pluie, les décibels qu’il faut
pour que Wagner et ses walkyries soient du voyage. Tout ça,
sans l’once d’une vibration.
Au premier regard, le véhicule est lourd et encombrant.
Pourtant, dès qu’il roule, il se révèle
maniable et léger pour qui sait enrouler sa conduite et anticiper
les événements. Compte tenu de la masse de la machine,
les décélérations d’urgence sont parfois
laborieuses. Pour l’utilisation tranquille, le freinage intégral
rassure. A l’arrêt, dans les situations vraiment difficiles,
la marche arrière apportera le coup de pouce idéal
pour ne jamais perdre la face.
Le prix à la tonne offre un rapport qualité/masse
digne de tout Maître-Achat. Il est en relation avec la finition
proposée et la richesse de l’équipement. La
mise en place de la béquille centrale est étonnamment
facile. Le centre de gravité bas de la moto, confirmé
par une position de conduite basse et un empattement long impose
une excellente stabilité et une précision de direction
inespérée. Le six cylindres séduit par son
extraordinaire souplesse silencieuse.
Cependant, cette grande routière présente des défauts
impardonnables. Le lecteur de CD lui manque cruellement et la connexion
à Internet est quasiment impossible. Pour les puristes, c’est
assurément dommage. Je n’en suis pas…
|