La demande actuelle de monovolumes compacts explique
la mise sur le marché d’un véhicule comme le
Tino de Nissan. A bien des égards il fait penser au Scénic
de Renault, même si sa conception, réalisée
au Royaume-uni, remonte à une date antérieure au rapprochement
entre les deux marques...
Les qualités habituelles de Nissan sont reprises dans ce
modèle : un équipement complet (du moins sur le modèle
Luxe), des finitions de bonne facture, la modularité de l’espace
et une garantie de trois ans. Ce sont là tous des gages de
conduite tranquille au fil des années.
Si la direction semble lourde à manœuvrer, le comportement
routier du Tino est remarquable. De plus, du point de vue du freinage,
il n’y a rien à craindre, sans doute grâce à
l’amplificateur de freinage concocté par Nissan. D’autant
plus que l’on n’a pas lésiné sur la sécurité
des passagers.
Par contre, le moteur manque de reprises lorsque le compte tours
est sous les 2000 tours et, au-dessus de cette limite, le moteur
reste apathique si l’on n’appelle pas les chevaux par
une poussée ferme sur la pédale de l’accélérateur.
Le créneaux de clientèle manifestement visé
par le constructeur sont les enfants. Eux, ils s’amusent à
vivre cet espace qui s’adapte à toutes les situations
rencontrées dans les jeunes familles et chez les amateurs
de loisirs de plein air.
Enfin, si vous êtes capables de limiter la pression de votre
pied droit sur l’accélérateur, vous atteindrez
sans difficulté une consommation de loin inférieure
aux 8 litres de diesel au 100 km. Le modèle essayé
vaut 825.000,-BEF (soit environ 20.450 euro).
Avril 2001
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