Ludospace
Prix du modèle testé : 13.200
TMC : 123
TR : 207
Autonomie : 52 litres = 700 km
|
|
Prenez une Corsa. Allongez-la quelque peu. Juchez-y
dessus un gros volume de carrosserie. Mélangez et vous obtenez,
avec le secret des épices Opel, le Combo Tour destiné
à la famille et aux loisirs.
Dérivé comme ses concurrents d’un utilitaire
compact, le Combo Tour est une réponse économique
et plus habitable aux monospaces compacts. Et dans ce créneau,
l’Opel se place en tête grâce à sa capacité
de chargement inhabituelle et sa longueur de plancher.
Le sérieux de conception et de montage des Opel est au rendez-vous.
La gaieté de la sellerie et la luminosité due à
la large superficie des fenêtres rendent la vie à bord
des plus agréables. À l’intérieur, ce
qui impressionne, c’est la garde au toit. Les deux portes
latérales coulissantes ajoutent à la facilité
d’accès. À l’arrière, trois adultes
trouvent facilement leurs aises.
La place pour les jambes est largement prévue. Cependant,
on s’étonne de la porte arrière à deux
battants symétriques. La vision dans le rétroviseur
intérieur est lourdement compromise par le montant central.
Les deux énormes rétros extérieurs pallient
le manque…
Le moteur essence de 1600 cc, très souple à bas régime,
se fait discret en ville et sur route. C’est à peine
si, sur autoroute, il se rappelle à notre souvenir. Le conducteur
trouve une position de conduite idéale grâce au siège
et au volant ajustables en hauteur. Par contre, le passager dispose
seule-ment d’un réglage de l’inclinaison du dossier.
Les rangements sont nombreux et bien conçus. Le vide-poche
au-dessus des places avant est gigantesque. Il offre 35 litres de
rangements. La grande boîte à gants et les vides poches
latéraux aux places arrières complètent le
tableau. L’autoradio-lecteur de CD est livré d’origine,
le freinage est contrôlé par un ABS avec répartition
électronique EBD, le pédalier est rétractable
en cas de chocs comme sur toutes les Opel. Pratique, spacieux, bien
présenté le Combo Tour est un modèle tranquille,
livré à prix d’ami, avec lequel il est facile
de respecter les limitations de vitesses.
Au fil du temps, les ludospaces ont acquis leur tempérament
de voiture plus que de “fourgonnette”. Ils se conduisent
avec la même facilité qu’une voiture et les limites
s’apprécient sans difficultés.
Novembre 2002
|