Nous sommes habitués à voir dans les
modèles Opel des véhicules aguichants. Sans aucun
conteste, le Frontera ne manque pas de look. Et le ramage intérieur
confirme celui de l’extérieur. Au cours des dix années
de sa carrière, le Frontera a évolué en bien.
Il garde une austérité (je dirais même de la
rigueur) de bon aloi, gage de la qualité de sa construction.
Le moteur diesel 2.2 reste encore légèrement bruyant
et il demande de la précision si l’on ne veut pas caler
au démarrage. Par contre, la maniabilité de ce 4x4
est étonnante dans toutes les situations (ville route, bois...).
Question de consommation, le Frontera s’est contenté
de 10,5 l/100 tous sites confondus.
Pour un peu plus de 1.400.000,-BEF, l’équipement du
Frontera est aussi complet que celui d’une berline, présentant
même un ordinateur de bord et un régulateur de vitesse.
Il reste peut-être quelques petits défauts d’ergonomie
comme la position des boutons de réglage des sièges
qui se réalise aisément lorsque la portière
est ouverte. Les commandes demandent une insistance plus soutenue
qu’un simple effleurement...
Le passage du mode propulsion aux quatre roues motrices se fait
d’une simple pression, à moins de 100 km/h, sur un
bouton du tableau de bord. En 4x4, l’impression de tenue de
tenue de route est exemplaire.
Le Frontera 5 portes sera handicapé par son poids en tout
terrain gras. Par contre, sur le sec, Opel nous offre un très
bon franchisseur. La largeur, l’empattement, les importants
angles d’attaques permettent de s’aventurer sans se
soucier outre mesure en dehors des chemins battus.
La roue de secours participe certainement au look du Frontera.
Pendant la semaine de test, j’ai eu de nombreuses fois l’impression
d’avoir un véhicule qui me suivait de très près.
Je suppose que cette impression disparaît avec l’habitude...
Mars 2001
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