Type de voiture
Prix d'achat du modèle testé
TMC :
TR :
Autonomie :
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Les breaks offrent encore une réponse aux conducteurs
sceptiques vis-à-vis des monospaces plus imposants. Leurs
avantages sont nombreux : prix d’achat, rapport SCx, où
la surface de pénétration est souvent divisée
par deux, qui induit une moindre consommation de carburant, centre
de gravité plus bas garantissant une meilleure tenue de route...
C’est le choix du constructeur allemand qui, de plus, assouplit
les suspensions pour garantir le confort d’une conduite tranquille.
Revers de la médaille, les ornières des bandes de
droite des autoroutes se font sentir et rappellent au conducteur
qu’il dirige un mastodonte de 1600 kg et de presque 5m sur
2m.
Le velouté sonore du six cylindres m’a amené
à couper la radio pour mieux l’apprécier. Ce
2.5 DTi fait partie des moteurs modernes (common rail). L’Omega
méritait cette motorisation pour prolonger en beauté
sa déjà longue carrière. Étonnant, le rapport
volumétrique de ce propulseur est faible pour un diesel
(17,5 /1). Ces caractéristiques, associées aux quatre
soupapes à chaque cylindres, favorisent le rendement, donc
l’économie de carburant et les faibles rejets dans
l’atmosphère, la douceur de fonctionnement et les
montées rapides en régime. L’Omega se meut
en souplesse, en silence, sans vibrations. Les accélérations
apportent une grande sérénité de conduite.
La commande de la boîte de vitesses est précise et
bien guidée. Je regrette cependant l’inadmissible
niveau sonore de la ventilation.
La version Executive testée, à 39.100,00 euro (TMC
= 867 et TR = 733 euro) bénéficie du combiné
radio/CD/GSM/GPS. La précision du système GPS est
passée de 50m à 10m. Son couplage au procédé
TMC (intégration des messages concernant le trafic routier)
n’est malheureusement pas encore utilisable en Belgique. Gageons
que ce soit pour bientôt. La qualité musicale est d’un
excellent niveau. Dans ce contexte, l’Omega est une véritable
grande routière qui, malgré ses dimensions, se débrouille
aisément en ville, même dans les petites ruelles. L’aide
au parking est assurément une aide précieuse, même
si les loupiottes d’approche font défaut.
Dans l’habitacle, classique, l’efficace rigueur germanique
transpire : la planche de bord intègre l’écran
des informations radio/…/GPS, les aérateurs et toutes
les commandes de la climatisation, de la radio, du GPS…
L’Omega a été dotée en série
de tous les équipements dignes des véhicules haut
de gamme. Sauf d’une horloge permanente... L’ensemble
mérite la boîte automatique que j’espère
pouvoir essayer à l’avenir.
L’Omega se choisit aussi pour son volume. Et du volume, il
y en a. De la place, il y en a en suffisance pour tout le monde.
Si d’aventure il en manquait, l’attache remorque avec
attelle démon-table multiplie l’espace disponible qui
délestera l’intérieur des encombrants bagages.
Le plancher est plat, bien fini et pourvu d’un filet. Le large
hayon facilite l’accès au coffre sans recoins gênants.
Les rangements intégrés de l’Omega, véhicule
conçu il y a de nombreuses années, sont chiches :
peu nombreux et adaptés a posteriori. Les sièges sont
fermes et donnent une position de conduite parfaite. Il y a trois
mémoires de positions du siège et des trois rétroviseurs.
Les 75 litres du réservoir assurent une autonomie de plus
de 850 kilomètres.
Février 2002
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