Mini break
Prix du modèle testé : 16.125 €
TMC : 495 €
TR : 443 €
Autonomie : 50 litres = 850 km
|
|
La 206, quel que soit le modèle de la gamme,
continue de charmer une clientèle de plus en plus nombreuse.
La 206 SW que je présentais déjà en novembre
de l’année dernière est la polyvalente du numéro.
Polyvalence s’entend généralement dans un sens
limitatif : qui est capable de faire un peu de tout sans être
remarquable en rien. Peugeot dément cet adage. La 206 sw
est à la fois compacte, sportive, facile à garer,
chargeable, gaie à conduire. En un mot, elle est généreuse.
Généreuse pour les passagers arrière entre
autres. La garde au toit et la sur largeur y sont pour quelque chose.
Généreuse aussi par le seuil de coffre surbaissé
qui facilite le chargement. Par la lucarne arrière qui s’ouvre
indépendamment pour les colis légers. Par la place
à l’avant même pour les grands gabarits. Par
le charme et le couple du 2.0 Diesel qui fait des merveilles dans
une petite carrosserie : tout en respectant le portefeuille puisqu’elle
se contente d’une consommation inférieure à
6 litres aux cent kilomètres toutes utilisations confondues.
Sur autoroute, ce moteur soutient des allures non recommandées
dans le Royaume. En ville, il est alerte et permet de glisser la
voiture dans la circulation en toute confiance. Sur petites routes
sinueuses, il est plaisant de le laisser nager sur un même
rapport tant il est “confortable”.
La 206 est le modèle des succès pour Peugeot. Le
succès commercial, vous le constatez dans la circulation
par le nombre de 206 que vous croisez ou qui vous dépassent.
Succès sportif aussi. Elles ont été championnes
des rallyes en 2000, 2001 et 2003. Le modèle sw tente de
conquérir un public de jeunes débrouillards qui mordent
la vie à pleines dents. Et pourtant, les concurrentes sont
nombreuses et bien armées sur le marché. Il y en
a pour tous les goûts.
Ce que la Peugeot offre comme nulle autre, c’est une sensation
d’accroche à la route peu commune. Vous saviez déjà
que les ingénieurs de Sochaux savaient y faire en matière
de moteurs. Ils savent aussi concocter des châssis et des
liaisons au sol. Comme de plus, Peugeot propose une extension de
garantie et de maintenance, il est utile de rendre visite à
un concessionnaire avant de prendre la décision finale.
Mais alors, quels sont les défauts de la lionne ? J’en
retiens deux. D’abord, les sièges-baquets sont inconfortables
et il est nécessaire de les “préparer”
quand on veut faire de longues étapes. Un coussin m’a
remarquablement dépanné. Le creux entre le dossier
et le siège est trop prononcé. La position du volant
est perfectible pour les grands qui, reculés à fond
pour le confort des jambes, doivent tendrent les bras pour agripper
le volant.
D’autre part, l’affichage séquentiel des informations
de l’ordinateur de bord est lassant à l’usage.
Le compteur central pourrait éditer sans difficulté
deux, voire trois informations permanentes. J’ajouterais aussi
que l’air-co manquait dans le modèle testé.
Les fenêtres sont souvent restées ouvertes, sans gêne.
Sinon acoustique. La température extérieure avoisinait
souvent les trente degrés. Cela a eu un impact certain sur
la faible consommation.
Juin 2003
|