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N’est-elle pas coquine, la Twingo ?
Un couvercle de plateau à fromages a servi de modèle
à ses phares. Son tableau de bord est la réplique
d’une BD de la première moitié du siècle
dernier. Ses multiples espaces de rangement et la banquette arrière
coulissante, entre autres, font le reste pour convaincre les citadins
et leurs compagnes de l’aménager au gré de leurs
phantasmes.
Originale, spacieuse, polyvalente, marquant immanquablement les
esprits, la Twingo s’est toujours présentée
comme une citadine ludique, pratique, destinée à une
clientèle jeune et populaire.
Au fil des années, Renault a su s’adapter à
la demande de la clientèle désireuse d’afficher
une différence. Plusieurs niveaux de finitions ont vu le
jour. Même le couturier Kenzo a prêté sa griffe
pour une série spéciale. Serait-ce cette faculté
d’adap-tation qui a permis à la Twingo de se vendre
si aisément ? Aujourd’hui, en plus de sa qualité
première d’associer le profil d’un monovolume
au gabarit généreux aux qualités de compacité
d’une petite citadine, la Twingo se pare d’équipements
et d’une sécurité accrue.
La gamme s’organise en quatre niveaux de finition : Authentique,
Expression, Privilège et Initiale. A part les vitres électriques,
les rétroviseurs dégivrant, les deux airbags et l’ABS
(dont la coupure pour installer le siège d’enfant),
l’Authentique se contente du minimum. Pour obtenir la direction
assistée, la condamnation centralisée avec télécommande,
les rétroviseurs électriques et la condamnation automatique
des portes en roulant, il faut choisir le niveau Expression. Privilège
permet d’accéder à l’air conditionné
couplé avec le pare-brise réfléchissant, au
siège conducteur ajustable en hauteur, à une sellerie
de velours et à l’autoradio lecteur de cassettes avec
satellite de commande au volant. La finition Initiale y ajoute une
sellerie en cuir, des airbags latéraux, des projecteurs antibrouillard,
des jantes en aluminium et un autoradio avec lecteur de CD.
Le confort de la Twingo a largement évolué depuis
sa naissance. Par exemple, la double étanchéité
des portes limite les bruits aéro-dynamiques. Qui disait
que les longs périples en Twingo imposaient des bouchons
dans les oreilles. Les freins disposent maintenant d’un système
d’assistance et sont couplés à l’ABS et
à l’EBV (répartition du freinage). La Twingo
freine court.
Attention quand vous en suivez une !
Il y a trente ans déjà, les experts automobiles pronostiquaient
la percée prochaine des transmissions automatiques sur le
marché. Celle-ci ne s’est pas produite, bien que la
technique ait progressé à grands pas. Mais les récentes
boîtes de vitesses —séquentielle ou à
impulsion— laissant au conducteur le choix de passer manuellement
et rapidement les rapports, ou de s’en remettre au mode automatique,
devraient contribuer à faire bouger les choses, dans la mesure
où l’on peut comparer les deux façons de conduire.
Et l’expérience montre qu’au bout d’un
temps relativement court, on reste le plus souvent en automatique.
La boîte robotisée QuickShift représente ainsi
une innovation en perpétuelle évolution. Les boîtes
automatiques ont toujours présenté des faiblesses
avec les petites cylindrées. Les temps de passage des rapports
sont longs et réclament une conduite coulée. La boîte
Renault offre deux configurations : le mode manuel impulsionnel
et le mode automatique. Les rapports descendent et montent avec
facilité, après, on s’en doute encore, un temps
de réflexion qui s’accompagne d’à-coups
désagréables. En anticipant les montées en
régime et en dosant les accélérations, ce qui
est plus réaliste en mode séquentiel, ces à-coups
s’estompent. Gageons que les études en cours se poursuivent
et apportent, enfin dans un proche avenir, les réponses appropriées.
Janvier 2002
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