Type de voiture : Berline
Prix d'achat du modèle testé : 24.960€
TMC : 123 €
TR : 344 €
Autonomie : 60 litres = 1050 km
|
|
La Mégane se rencontre de plus en plus sur
les routes. Malgré son air futuriste décrié
par certains lors de sa sortie, malgré sa ressemblance avec
la VelSatis elle aussi contestée à sa première
présentation, la Mégane fait son petit bonhomme de
chemin sans avoir l’air d’y toucher. Elle se décline
maintenant sous diverses formes : le coupé trois portes,
la berline cinq portes, le coupé-cabriolet, la Grand Tour.
Et les motorisations sont à l’envi, en diesel ou essence,
il y en a pour tous les goûts. Ce qui explique peut-être,
partiellement, l’engouement de la clientèle pour la
Mégane. Et qui assure un succès mérité
à la marque au Losange.
Le modèle testé, le Coupé 3 portes était
équipé du 1900 dCi de 115 cv couplé à
une boîte manuelle six vitesses. Equipé d’un
cruise control, d’un lecteur GPS Carminat à carte,
le Coupé était le véhicule idéal pour
réaliser le voyage qui nous a mené en Suisse d’abord,
à Verdun sur Meuse ensuite, à Beauvais dans l’Oise,
à Boulogne-sur-Mer avant de revenir dans le Brabant wallon
pour terminer la semaine. Deux adultes de grand gabarit (eh oui,
plus d’un mètre nonante et près de cent kilogrammes
chacun), les bagages personnels et les moyens de communication habituels
(flip chart, ordinateurs, beamer, rétroprojecteur) ont trouvé
leur place sans difficulté dans le véhicule.
Renault se positionne, d’après sa publicité,
comme un constructeur d’automobiles à vivre…
Les équipements proposés dans le modèle testé
confirment ce positionnement. Les nombreux kilomètres que
nous avons parcourus n’ont pas le moins du monde entamé
notre dynamisme légendaire. Pas de fatigue particulière
malgré certaines étapes de près de six cent
cinquante kilomètres d’autoroutes et de petites routes
de plaine ou dans le doubs. Deux outils précieux dans ces
temps de chasse ouverte au moindre kilomètre par heure additionnel
vis-à-vis des limitations parfois ineptes que l’on
rencontre.
D’abord, le régulateur de vitesse permet de se concentrer
sur la circulation proprement dite plutôt que sur son compteur
kilométrique. Sur autoroute, c’est certainement un
gage de confort d’enclencher le cruise control. Et une tracasserie
de moins. En ville, par contre, le limitateur de vitesse sera plus
fréquemment utilisé pour éviter les sanctions
prévues par la loi pour tout dépassement. Vous décidez
d’une vitesse limite, par exemple 50 km/h, et quelle que soit
la pression sur l’accélérateur, pas moyen de
dépasser cette vitesse. Un gage de prudence certainement
! De sécurité, cela reste à voir. Parce qu’il
arrive qu’un coup d’accélérateur vous
sorte d’une situation scabreuse. Seul reproche à faire
au système proposé : qu’il ne soit pas indiqué
quand le système est actif plutôt que quand il est
activable.
Pour le moteur, je vous renvoie à l’article sur la
Privilège 1900 dCi paru en août 2003. Le périple
nous a permis de rester aux alentours des 5,5 litres aux cent kilomètres.
Etonnant, non ?
Avril 2004
|