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Essai de la Renault Mégane Grand Tour 1.9 dCi 115 CV
Type de voiture : Break
Prix d'achat du modèle testé : 28.570,00 €
TMC :
TR :
Autonomie : 60 Litres = 1030 Km

 






 

Pas moins de 50 versions, rien que du break Mégane (Grand Tour en Belgique, Estate en France) sont disponibles et “marchent”. Six moteurs les animent dont trois essence (1.4 cc de 98 cv, 1.6 cc de 113 cv et 2.0 cc de 134 cv) et trois diesel (1.5 dCi de 82 cv, 1.5 dCi de 100 cv et 1.9 dCi de 115 cv). Ceux-ci sont associés à quatre classes d’équipements (Authentique, Expression, Dynamique et Privilège) et à trois finitions (Référence, Confort et Luxe). Les options viennent en plus…

Les breaks sont toujours prisés par une clientèle qui souhaite de la place et manifeste peu d’intérêt pour les monospaces. Il reste encore dans les critères de nombreux acheteurs une volonté de moindre consommation liée à une surface frontale réduite…

La Grand Tour s’est contentée de 5,8 litres aux cent, tout comme le Scénic doté du même moteur. Pour des parcours et des températures extérieures identiques. Les différences entre ces deux modèles se marquent d’abord par le volume disponible, moins important que celui du Scénic, ensuite par l’impression de conduire “au ras du sol” ainsi que, assurément, par une tenue de route plus accrochée à la route et moins sensible au roulis. Les qualités dynamiques de la Grand Tour sont brillantes. L’amortissement est progressif et confirme l’excellent confort des Renault. L’assistance électrique de la direction rend sa consistance peu homogène et exige de l’habitude.

La ligne de la Mégane Grand Tour est conforme à la volonté du constructeur français de se faire remarquer… Le compartiment arrière offre un volume régulier dégagé des habituels, et encombrants, passages de roues. Assis à l’arrière, ce qui se remarque immédiatement, c’est l’espace réservé aux genoux des passagers. Leurs portes sont plus longues que sur la berline et facilitent les accès. Des aménagements pratiques, les trappes sous les pieds aux quatre portes, complètent les différents rangements chers aux Renault.

Le Carminat, système GPS de la marque, trouve sa place sur un écran rétractable au milieu de la plage du tableau de bord. Il offre des réponses en adéquation avec les exigences du pilote. Les informations sont claires et viennent en temps utile. On pourra juste regretter la quantité de touches à appuyer pour passer d’une option à l’autre (itinéraire le plus court, itinéraire le plus rapide, changer l’échelle de présentation…). J’ai aussi regretté que l’itinéraire le plus court soit parfois plus rapide que l’itinéraire déclaré le plus rapide. Suivant aveuglément les informations de guidage, nous sommes arrivés, puisque nous avions du temps à flâner, dans un petit patelin français, Saint-Valbert, près de Luxeuil. Si l’envie vous prenait, vous vous y régaleriez d’une soupe aux cerises...

Juillet 2004


 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
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