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Essai de Subaru Forester GL 2.0






 

Le Subaru Forester réalise la synthèse des modèles de l’étude en cours sur les breaks, les mono volumes et les 4x4. Voiture à tout faire, elle satisfera les plus exigeants : du break élégant pouvant accueillir passagers et bagages avec aisance, en passant par le mono volume au toit surélevé, le Forester sait aussi se muer en un véhicule tout chemin. Il ne s’agit pas d’un franchisseur.

L’atout majeur du constructeur Subaru est son système de transmission intégrale à prise constante aux 4 roues.
Ce mécanisme transmet en permanence le mouvement du moteur aux 4 roues, ce qui le distingue des systèmes 4x4 classiques à boîte de transfert. La sécurité sur les routes enneigées ou verglacées est idéale. Elle offre plus de sécurité que le transfert automatique aux quatre roues en fonction du revêtement routier.

Lancé en 1998, le Forester est motorisé par le traditionnel « boxer » de Subaru qui est plein de couple à bas régime, souple, silencieux, exempt de vibrations et adapté à un usage sportif.

La consommation dépasse légèrement les 10 litres aux 100 km ce qui autorise une autonomie de plus de 550 km. C’est moins que la majorité des 4x4, et plus que les berlines de même cylindrée (coefficient SCx oblige).

Les gros pneus à profil haut nuisent à la précision de la direction. De plus, la caisse accuse du roulis en virage. Le profil passablement carré du Forester et sa hauteur offrent prise au vent latéral. Par contre, la visibilité tous azimuts est garantie tant pour le conducteur que pour les passagers.
L’intérieur est cossu. Dommage que le pourtour de la console centrale soit en simili bois qui fait plus plastique que bois. La console se termine par un accoudoir central sous lequel se cachent deux compartiments pratiques. Les contre-portes disposent aussi d’un accoudoir bien placé, d’un petit compartiment fermé et d’un vide-poches.

Le hayon s’ouvre facilement au ras du pare-chocs. Le coffre, recouvert d’un cache bagages escamotable, ren-ferme des casiers pratiques sur les côtés et sous le plancher ainsi qu’une prise de courant pour les accessoires de pique-nique ou la console de jeux des enfants.

Enfin, le Forester, tout comme l’Impreza, dispose d’un astucieux système anti-recul qu’il convient de signaler, tant il séduit par sa simplicité technique et son côté pratique. Ainsi, lorsque le véhicule est en pente et que vous débrayez, le système se déclenche vous interdisant toute marche arrière. Une bille vient se positionner au niveau du circuit fluide de freinage, maintenant ainsi la pression dans le circuit. Tout démarrage en cote est de ce fait facilité... Fallait y penser !
Le Forester constitue un “ tout-terrain des villes ”. Ses principaux attraits auprès du public demeurent son prix d’achat compté de 20.700,00 €, sa fiabilité, son look et sa sécurité active sur routes d’hiver. Au final, le Forester 2.0 s’avère être un cocktail harmonieux : moteur mélodieux et souple, tenue de route efficace et bonnes capacités en tout chemin.

Septembre 2001

 


 

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André-Louis De Laet - Belgique
al.delaet@essai-automobile.com